Des lits, du personnel, des moyens pour l’hôpital public et la santé, MAINTENANT !

Jeudi 26 novembre plus de 2000 personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Grenoble avant de partir en manifestation.

Les organisation qui ont ardemment travaillé à ce qui cette initiative puisse se réaliser -notre parti en était- ont su construire une mobilisation qui n’a cessé de s’élargir avec, pour finir, plus 26 cosignataires qui, pour beaucoup, ont insisté sur l’importance d’être ensemble dans l’action.

Avec les exigences autour de l’hôpital public, se sont exprimées celles liées à toutes les conséquences de la crise sanitaire et sociale. Des exigences portées par les jeunes, les travailleurs, les enseignants, les saisonniers… Et bien sûr, vu le contexte, expression d’une forte colère contre les violences policières, la loi de Sécurité globale, la LPR..

Une des caractéristique de cette mobilisation était la forte présence des jeunes avec un slogan retentissant : « jeunes, déters (comme déterminés) et révolutionnaires !

 L’intervention de notre parti :

« Bonsoir à toutes et tous,

Comme un peu partout dans notre pays,

Nous sommes ici, pour exiger des lits, du personnel, des moyens pour l’hôpital public, pour notre santé, MAINTENANT pour notre santé, à tous, sans exception ni tri.

Nous sommes ici, pour assurer de notre solidarité les personnels des hôpitaux et des Ehpad, épuisés. Comment, dans ces conditions, ne pas exprimer notre indignation et notre colère, quand Lydia Veyrat, aide-soignante béninoise dans un Ehpad à Pontcharra, est menacée d’expulsion, au prétexte qu’elle n’aurait pas fait la preuve de son insertion dans la société, alors que, comme tant d’autres, elle est, depuis des mois, en première ligne contre l’épidémie.  

Nous sommes ici, pour exiger des mesures sociales fortes pour tous ceux sur lesquels s’abat une pandémie de pauvreté et de précarité extrêmes.

Nous sommes ici, pour que les milliards distribués, sans compter, pour sauver les profits des grandes entreprises, qui n’hésitent pas, derrière, à licencier en masse, soient, de toute urgence, consacrés à la santé, à l’école, à la culture, au logement social, à la lutte contre la pauvreté qui, se répand encore plus vite que la covid !

NI les états d’urgence qui s’empilent au fil des quinquennats, NI la loi sécurité globale, NI l’État, de plus en plus policier, au service des riches, des patrons et des marchands de canons, ne nous feront taire !

UNIS, DANS ET POUR L’ACTION, NOUS NE LÂCHERONS RIEN !