Burkina Faso : sur l’attentat du 13 août 2017. En annexe : le communiqué de la coordination des CCVC de Ouagadougou

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Le 13 août dernier, des hommes armés ont attaqué dans un restaurant fréquenté notamment par des étrangers, à Ougadougou. Le nombre de victimes s’élève à 19 morts et plus de vingt blessés.

Cet attentat intervient dans le même quartier que celui de janvier 2016 et a été attribué à un groupe armée terroriste.

Sitôt connu, cet attentat a donné lieu à de multiples prises de position largement relayées en France sur le thème : ce qui se passe aujourd’hui au Burkina est lié à la dissolution des forces spéciales mises en place par B Compaoré, l’autocrate chassé par le mouvement populaire en octobre 2014. Il avait su passer des accords avec les groupes djihadistes, leur permettant de se replier au Burkina, en échange d’un engagement à ne pas commettre d’attentats au Burkina. Comme le dit un camarade Burkinabé que nous avons joint « Les médias ici se lamentent en regrettant la stabilité du temps de Blaise et de ses relations avec les djihadistes. Ce sont des discours de nostalgiques d’un régime mafieux, un pion de l’impérialisme français en Afrique .

Au Burkina Faso les gens expriment leur indignation et leur condamnation de ces attaques terroristes mais ne cèdent pas à la panique.

Ces groupes djihadistes servent les intérêts des puissances impérialistes qui ne voient pas d’un bon œil le développement du mouvement démocratique et révolutionnaire au Burkina. Ces attaques visent à déstabiliser le pays, semer la confusion pour reléguer au second plan les luttes actuelles pour les revendications démocratiques et sociales. L’esprit de l’insurrection populaire est toujours présent et se manifeste à travers des grandes mobilisations populaires et l’entrée en lutte active des masses fondamentales la classe ouvrière et la paysannerie.

Ces attaques terroristes servent aussi d’alibi pour renforcer la présence militaire des puissances impérialistes en vue d’endiguer ce mouvement. Macron s’est empressé de dire que la France va s’occuper de la sécurité du Burkina. »

Nous exprimons toute notre solidarité avec le peuple du Burkina, ses organisations de lutte, notamment le PCRV.