Burkina : succès des 4emes « Journées anti-impérialistes » au Burkina

Communiqué du Comité central du Parti Communiste Marxiste léniniste d’Équateur sur la victoire du soulèvement populaire
14 octobre 2019
Liberté pour Georges Abdallah
20 octobre 2019

Du 10 au 12 octobre s’est tenue à Ouagadougou la 4e édition des « journées anti-impérialistes ». Elles étaient cette année organisées par l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) et de nombreuses autres organisations  syndicales, démocratiques et populaires : la CGT-B,  le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), les Comités de Défense et d’Approfondissement des Acquis de l’Insurrection Populaire (CDAIP), l’Association Burkinabè d’Assistance et de Secours Populaire (ABASSEP), le Syndicat national des artistes-musiciens burkinabè (SYNAMUB), l’Association Kebayina des femmes du Burkina, le Manifeste pour la liberté, la Coalition des Associations de Défense pour le Droit au Logement, l’Association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO), l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB).

La première journée a été consacrée à une rencontre internationale avec les différentes délégations étrangères venues de Côte d’Ivoire, de Ghana, du Niger et de France.

La journée du 11 octobre a débuté (de 8h à 13h) par un panel sur le thème: « Impérialisme et terrorisme en Afrique : Causes et perspectives pour les peuples en lutte pour leur libération nationale et sociale ».

La manifestation contre les bases militaires étrangères était prévue pour le lendemain (samedi 12) : elle a été interdite au prétexte de la « situation sécuritaire ». Un grand meeting a alors été organisé à la Bourse du travail à partir de 8h, pour exiger le départ des forces armées étrangères du Burkina.

Les organisateurs ont pu également y dénoncer la dérive du pouvoir MPP (Mouvement du peuple pour le pouvoir, parti de l’actuel président) qui « commence à montrer son vrai visage : celui d’un pouvoir anti-démocratique, véritable prédateur des libertés publiques et nostalgique des périodes de restriction des libertés démocratiques ».

La mobilisation était au rendez-vous. Tout comme la combativité qui s’est exprimée tout au long de ces journées. Notamment celle de la jeunesse, « ce qui lui a valu l’assassinat de deux responsables de l’ODJ dans la province du Yagha, alors qu’ils se rendaient à une audience avec le haut-commissaire de ladite province pour débattre de questions relatives au racket et à l’accès des populations aux services sociaux de base (éducation, santé, etc.) ».

Une délégation de l’Union des Jeunes Révolutionnaires (UJR), de France, ont participé à ces JAI; elle était porteuse d’un message de solidarité.

Nous nous réjouissons du succès de ces journées qui témoignent du développement de la conscience anti impérialiste au Burkina Faso, ainsi que dans les autres pays de la région, dans la jeunesse, et dans toutes les différentes couches de la société.

Ces journées sont un encouragement pour notre parti, l’UJR, et toutes les forces anti-impérialistes dans notre pays à poursuivre leur travail pour exiger : impérialisme français, hors du Burkina, hors d’Afrique !