Ce 12 septembre, de puissantes manifestations partout, pour dire « non » aux ordonnances et à la politique anti sociale de Macron

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Le 12 septembre a été une grande démonstration de force du mouvement syndical, des travailleurs du public et du privé, dont beaucoup ont fait grève et bien plus encore ont manifesté dans toutes les villes du pays, partout où il y a encore des entreprises, des services…

Le chiffre de 400 000 a été avancé : il s’agit d’une mobilisation d’un niveau supérieur aux dernières mobilisations contre la loi El Khomri, avec cette fois, essentiellement la CGT, Solidaires, FSU, rejoints dans de nombreuses villes par des cortèges FO. Ceux qui spéculaient sur l’isolement de la CGT, ont eu une réponse cinglante. Qui plus est, le succès de cette mobilisation va pousser d’autres syndicats à s’associer pour le 21 septembre, nouvelle date pour une journée de grève générale, interprofessionnelle.

Les dernières injures de Macron, sur les fainéants, ne passent évidemment pas. C’est l’expression de la haine de classe d’un président de plus en plus identifié comme le président des patrons et des riches.

Les ordonnances sont écrites pour le patronat, pour tous les patrons, aussi bien ceux de la grande distribution, du BTP, de la métallurgie… qui veulent pouvoir licencier plus facilement, revenir sur des acquis sociaux, imposer plus de flexibilité, réduire les salaires et diminuer, voire supprimer les primes qui restent encore en vigueur. Ils veulent faire régner la peur, la division et réduire les syndicats, là où ils existent, à des organes de collaboration de classe.

La mobilisation du 12 montre que le mouvement syndical de lutte est déterminé à se battre, à se défendre, à résister à ce recul social. A ce propos, il faut souligner l’écho qu’avaient les mots d’ordre sur le syndicalisme, comme outil de lutte des travailleurs.

Plusieurs composantes du mouvement ouvrier et syndical se sont retrouvées dans ces manifestations :

Les secteurs qui se battent depuis des mois et plus encore, comme ceux de la santé, ceux du commerce, toutes enseignes confondues, les postiers ;

Des ouvriers et des employés d’entreprises, de services, qui sont actuellement en lutte : dans chaque département, il y a des luttes contre des fermetures, contre les licenciements, pour des augmentations de salaires et ce sont souvent ces travailleurs (-euses) qui étaient en tête des cortèges, contribuant à leur donner un caractère combatif.

Les secteurs qui étaient déjà mobilisés au moment du mouvement contre la loi El Khomri font évidemment le lien entre cette loi et les ordonnances. C’est la poursuite de cette vague de fond qui a marqué 2016, avec les 13 grandes manifestations et qui revient, chargée d’une colère et d’une détermination renforcées. Car si Hollande était détesté pour ses reniements et sa politique réactionnaire, Macron l’est pour sa politique qui pousse encore plus loin les attaques contre les travailleurs et les masses populaires, pour son affichage et son mépris de classe.

Les retraités, qui sont la cible des attaques du gouvernement (augmentation de la CSG, gel des pensions…) et qui s’entendent dire, par les représentants du gouvernement, que ces nouvelles ponctions serviront à relancer l’activité !!! Dire cela à des femmes et des hommes qui ont trimé toute leur vie et qui survient avec de petites retraites !

 

Si le rejet des ordonnances est le ciment de cette mobilisation, elle se nourrit de toutes les attaques qui pleuvent sur les masses travailleuses, les milieux populaires, les jeunes… Dans plusieurs villes, des militants de la CNL étaient présents, pour dénoncer la politique de liquidation du logement social, la remise en cause de l’APL.

Etaient également présents, des avocats et des magistrats, avec leurs syndicats, mobilisés depuis des mois contre l’état d’urgence et son inscription dans la loi.

Il y avait également des jeunes, notamment des étudiants, qui sont en train de faire leur rentrée et qui sont déjà confrontés aux problèmes de sélection, de logement, de facs surchargées…

 

Les partis politiques de gauche ont soutenu cette mobilisation : partout, ils ont diffusé leurs tracts, tenus des postes de diffusion et ont souvent participé aux cortèges, derrière les syndicats.

Notre parti, partout où il est organisé, a diffusé son tract national et vendu son journal.

Il a également lancé des mots d’ordre, dont plusieurs ont eu un écho ; mots d’ordre qui ont été relayés par nos camarades syndicalistes présents dans les cortèges

 

C’est pas aux branches, c’est pas aux boîtes de faire la loi

La même loi, les mêmes droits pour tous et toutes

C’est le code du travail

 

Des syndicats, des délégués … pour nous défendre !

 

Macron, président des patrons !

Tes ordonnances : on n’en veut pas !

Et tes réformes : on les combat !

 

Les jeunes dans la galère, les femmes dans le précaire, les vieux dans la misère, de cette société là on n’en veut pas : on la combat !

 

Un point doit être souligné : au recto de notre tract, nous appelons notamment à un meeting le 11 novembre pour le 100ème anniversaire de la révolution socialiste d’Octobre 1917.

Cette référence a suscité beaucoup de réactions positives et des discussions sur notre parti. Nous y voyons la confirmation de l’importance de faire connaître l’initiative elle-même, mais aussi de mettre en avant la question de la révolution socialiste, comme nécessité et préalable à tout changement de société. La puissance avec laquelle est repris le slogan du « de cette société-là, on n’en veut pas, on la combat !», notamment par les jeunes, va dans ce sens.

 

Préparons le 21 septembre, pour en faire un pas plus puissant encore dans le combat contre les ordonnances et la politique de Macron.

 

Voici les correspondances de nos camarades

 

Toulouse

Quelque 16000 personnes (chiffres CGT) se sont mobilisées. De gros cortèges CGT ainsi que SUD, FSU quelques CGC et FO. Des cortèges, santé, travailleurs sociaux, éducation dont les personnels de l’enseignement du quartier du Mirail postiers, télécommunications, Tisséo entre autres et des jeunes des facs. Parmi les forces politiques, un pôle libertaire, Npa, VP, PCF , un gros cortège des insoumis, des partisans de Hamon, les intermittents et précaires, le Dal. Une manifestation dense. Mobilisations non négligeables dans les départements des environs, Gers, Lot et Garonne, Aveyron, Hautes Pyrénées, Ariège. Nous avons diffusé le tract mensuel et le journal ce qui a donné lieu à de nombreuses discussions. Prochain rendez-vous le 21 septembre.

 

 

la banderole de tête, à Toulouse, le 12 septembre

 

Avignon

 

Grosse manif pour Avignon. Au moins 5000 personnes, tous les « fainéants », les « cyniques », les « extrêmes »… bref tous les mécontents, les révoltés bien décidés à montrer au président des patrons qu’il faudra compter avec les ouvriers, les salariés du public et du privé non seulement sur leur lieu de travail mais tous ensemble, dans la rue. Outre les syndicats organisateurs : CGT, Solidaires, FSU, on notait une forte représentation de FO dont la plupart des membres n’ont pas gobé les consignes de Mailly, la CNT et quelques syndicalistes de l’UNSA et de la CFDT à titre individuel. Pour les partis et les organisations, Avignon Insoumise, le PCF avaient largement mobilisés. Présents aussi le PCOF, le NPA, le PRCF, le POID, la JC, le Mouvement de la paix, Femmes solidaires, le Café citoyen, la CNL…Tous ont dénoncé non seulement la loi Macron mais l’ensemble de la politique conduite par Macron et son gouvernement : signature de pétitions contre la suppression brutale des emplois aidés, la baisse des APL, les multiples attaques contre le service public. A ce sujet de nombreux postiers ont dénoncé la fermeture de la moitié des bureaux de poste de plein exercice d’Avignon et leur remplacement(mais tous ne le sont pas) par des « points poste » ; le bureau d’EDF situé centre-ville a lui aussi fermé ses portes; le personnel hospitalier, venu en masse pour dénoncer la baisse du budget et la non embauche de personnel soignant ; les agences vauclusiennes de Pole Emploi surchargées de travail pour contrôler les chômeurs mais qui souvent n’ont aucun travail à leur proposer; la CAF d’Avignon, qui, faute de personnel ferme plusieurs semaines et conseille aux usagers de résoudre leurs problèmes par Interne t… Dans tous les cas ce sont les usagers des milieux populaires qui sont les premiers touchés. Pour la première fois à Avignon des employées des grandes enseignes comme Auchan ou Carrefour ont manifesté aux côtés des salariés de Ducros, de Liebig et des grosses boîtes du Grand Avignon comme Eurenco (ex Société nationale des poudres et explosifs) et Saint-Gobain.

Nous ne sommes rien, a dit Macron dans un accès de sincérité reflétant le fond de sa pensée. Comme le dit l’Internationale, « nous ne sommes rien, soyons tout »

A Grenoble, il n’y avait pas de manifestation prévue et beaucoup s’en inquiétaient. Tandis que FO avait appelé à un rassemblement devant la préfecture à 11h, un autre rassemblement était organisé l’après-midi au Jardin de Ville avec la CGT, Solidaires… : difficile à chiffrer car extrêmement compact, mais au minimum 2000 personnes. D’autres rassemblements ont eu lieu dans le département : 200 personnes devant la sous-préfecture de Vienne, une manifestation d’environ 500 personnes à Roussillon (« Les feignants sont dans la rue »), 80 personnes à la Tour du Pin, plusieurs centaines à Bourgoin-Jallieu…

Autre caractéristique : des mobilisations à partir des entreprises et des établissements : devant l’usine Yoplait à Vienne, en « manif » à partir de Général Electric ou du collège Vercors mobilisé contre la suppression des postes de surveillants en contrats aidés à Grenoble.  Des initiatives aussi dans la vallée du Grésivaudan où syndicalistes et militants politiques ont sorti une banderole et diffusé des tracts à des dizaines d’automobilistes, pendant plus de trois heures….

Bref, une journée de colère et de mobilisation.

Présence également des organisations politiques au rassemblement du Jardin de Ville où nous avons diffusés 400 tracts et 38 La Forge.

Plus de 2000 personnes à Chambéry.

 

Au rassemblement de Grenoble

 

Pancarte à Grenoble

 

 

Bordeaux

Cette 1ère manif’ contre les ordonnances Macron a été un succès de par le nombre élevé de participants: entre 10 et 12.000 personnes, de par sa composition (privé autant que public), de par l’unité syndicale faite entre 6 syndicats départementaux (CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL) et de par l’ambiance combative, déterminée et unitaire.

Pour exemple, l’UL  CGT de Bassens a organisé un car commun avec FO avec qui elle partage les murs. Pour autres exemples la présence de plusieurs boîtes ou établissements hospitaliers en lutte (CHU, Ford, SMURFIT  KAPPA, les Cheminots,  …) ainsi que les nombreux jeunes, lycéens et étudiants. Beaucoup ont bien accueilli le tract de notre parti et ont été sensibles au 100ème anniversaire de la Révolution d’Octobre. Il y avait également de très nombreuses femmes, toutes professions confondues. Et bien sûr, beaucoup de retraités.

Un appel à se retrouver dans les actions prochaines a été lancé, notamment en direction des syndicats d’entreprise, pour développer la mobilisation dans les entreprises et préparer les prochaines manifestations de rues.

Deux aspects ressortent des discussions que nous avons eues : si la détermination des militants est forte à poursuivre et amplifier le mouvement, la question posée étant celle de la nécessité de construire le rapport de force, fait de grèves dans les entreprises et de manifestations avec la participation du plus grand nombre possible. Cette première mobilisation a vu plusieurs entreprises ralenties ou gênées par la mobilisation et la tenue d’AG sur place. C’est un pas à consolider et à renforcer.

Bordeaux, le 12 septembre

 

 

banderole unitaire à Bordeaux, le 12 septembre

 

 

 

Tours

Grosse manifestation à Tours, à l’appel de la CGT, Solidaires, FO, FSU avec une participation nombreuse et variée de salariés jeunes et moins jeunes et de retraités, le tout dans un cortège de 4500 manifestants selon la CGT qui avait ramené le plus gros des troupes. La tête du cortège était très dynamique, les étudiants s’étant joints au mouvement. Ils n’avaient pas fait le plein, vu que la rentrée universitaire n’a pas commencé partout.  Il y avait les cheminots, les salariés de l’énergie, des industries comme Faiveley, SKF, mais aussi du bâtiment, Eiffage, Vinci, … des enseignants, la santé avec l’hôpital en proie aux restructurations, la CNAV mais aussi des petites entreprises ou structures comme l’Agence locale de l’énergie, les intermittents du spectacle.

Pour les salariés, l’heure était grave et il fallait  réagir, comme pour ces travailleuses de maisons de retraite de la mutualité pour lesquelles la CGT avait expliqué  le lien entre les lois Macron et leurs conditions de travail dans leur établissement.

Il avait fallu décrypter la loi qui n’était pas immédiatement compréhensible, mais les militants s’étaient démenés pour en expliquer les enjeux dans les boîtes et l’on peut dire que cette manifestation de rentrée était réussie, ce qui n’était pas gagné d’avance !

Tours, le 12 septembre

 

Tours

 

Manifestation à Lyon « empêchée » ! 10000 manifestants

Dès le départ, intervention de la police. A midi, la tête de la manif a fait 100m mais s’est très rapidement immobilisée. Quelques jeunes placés devant le cortège ont été évacués par la police qui a agressé aussi la banderole de tête ; l’UD Cgt a exigé la réintégration des jeunes. La ligne de la CGT a commencé à pousser le cordon de police qui a répliqué avec gaz lacrymogènes et coups de matraques. S’en est suivie une nouvelle charge de la police qui a eu pour résultat l’encerclement de la centaine de jeunes isolés restants dans une rue adjacente.

La CGT a refusé de repartir, aux cris de « libérez nos camarades ». Des négociations ont commencé avec la police, qui a accepté de laisser partir la centaine de manifestants « nassés » après une fouille systématique et le redémarrage du cortège. La tête de la manif a fini par avancer. Et les premiers manifestants encerclés ont été libérés. L’ensemble du cortège a attendu 2H avant de bouger ; cela a contribué à disloquer les rangs car les camions sonos ne pouvaient plus avancer.

A Villefranche, 400 manifestants, des nouvelles têtes, et des cortèges du privé (Bayer, Blédina) rarement vus avant !

Pareil côté répression ; sous prétexte que la police n’était pas en nombre suffisant, ils ont bloqué le cortège prévu et autorisé, obligeant la tête du cortège à prendre une autre rue ; une partie des manifestants a cependant poursuivi le parcours prévu initialement… et là, les flics ont tout à coup retrouvé des renforts !

Cher

Une première journée de mobilisation réussie dans le Cher, comparable, selon la presse, au 9 mars 2016, date de la première manifestation contre la loi El Khomri. Plus de 3000 dans les rues du Cher, sans compter de nombreux grévistes :

1600 à Bourges, 1300 à Vierzon, 200 à St Amand avec les hospitaliers, 100 à La Guerche.

La CGT, Solidaires, l’UD FO et la FSU avaient appelé ensemble à cette journée.

Les appels à la grève ont été suivis dans la métallurgie, à 80 % dans des boites de Vierzon, St Florent avec un blocage et un pique nique sur le pont.

A Bourges le privé était bien représenté avec les Michelin en nombre, MBDA (industrie d’armement), la métallurgie. Les postiers ont suivi l’appel à la grève illimitée dans le département contre la réorganisation des tournées. Les comités d’usagers soutiennent ce combat. Etaient également présents, des cheminots et les personnels de la santé, en nombre. De nouveaux secteurs sont là : les Contrats Aidés de la MJC, des écoles et des associations d’aide au logement des réfugiés et sans papiers.

A Bourges le tract de notre parti a reçu un bon accueil avec de riches discussions sur nos positions. Parmi les forces politiques, le PCF et les JC, LO, des militants FI individuels, ATTAC. Bref, des manifestations militantes, qui veulent l’unité du mouvement pour l’amplifier le 21.

Dans les rues de Vierzon, le 12 septembre

A Bourges, le 12 septembre

 

 

Ul CGT de la Guerche

 

 

Alsace

Résistance aux ordonnances Macron : Pour une première c’est un succès !

Que ce soit à Strasbourg, à Mulhouse ou encore à Belfort, le sentiment général des manifestants était de dire que pour une « première » de rentrée sociale c’était bien. Les gens étaient contents de se retrouver nombreux, venus de différents horizons et secteurs, organisés et non organisés, jeunes, salariés et retraités, tous concernés par les mesures du « président des patrons ».

A Strasbourg, la manifestation était caractérisée par la multiplicité et la détermination.

Le mot d’ordre « Président des patrons, tes ordonnances on n’en veut pas, ta réforme on la combat » a eu un franc succès lorsque les camarades l’ont lancé. Même les DNA s’en sont fait l’écho, en omettant la première partie (Macron président des patrons). Plus de 4000 manifestants ont défilé avec banderoles, drapeaux et nombreux panneaux mettant en avant la colère et la détermination contre ces réformes du droit du travail. On pouvait lire « Ni cyniques, ni extrémistes, ni fainéants, mais combattants pour la dignité humaine » écrit par un ami du parti. « Macron on ne veut pas de toi, on n’a juste pas eu le choix » porté par une militante contre le projet du GCO (Grand Contournement Ouest). « Si la nuit je bosse, quand vais-je rêver » ou encore « L’humanité n’a plus 5 ans à perdre : MACRON DEGAGE » et ainsi de suite. Ces panneaux fleurissaient, faits par des particuliers exacerbés par l’arrogance du président et conscients de devoir lutter au côté des autres contre ce recul social sans pareil qui n’épargne aucune catégorie de la population. Effectivement, la manifestation représentait la multiplicité. Beaucoup de particuliers et de non syndiqués, à côté des banderoles syndicales (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, SUD) et politiques. Les banderoles de l’industrie (métallurgie, agro-alimentaire, …). Le secteur public et social était très bien représenté (Hôpitaux de Strasbourg, CPAM, CROUS, animation et petite enfance, éducation, Culture, Université, Transports,FR3 etc.). Il y avait également des petits artisans, des avocats (SGAF), des syndicalistes CGT de Groupama. Le gros de la manifestation était sous bannière CGT, mais il y avait également des drapeaux FO (métaux, social, santé) qui ont osé braver la direction syndicale et quelques drapeaux CFTC. Le syndicat allemand DGB était représenté. Toutes les générations étaient présentes : un cortège important de jeunes derrière leur banderole, mais aussi des lycéens non organisés, venus « défendre leur avenir ». Egalité a animé une partie du cortège par des mots d’ordre. Le Parti a diffusé et vendu de nombreux journaux.

A Mulhouse, la manifestation appelée par la CGT a rassemblé plus de mille personnes qui ont défilé de manière très combattive. En tête du cortège, les salariés et syndicalistes du journal L’Alsace refusant la fermeture du centre d’impression.Un panneau de la Filpac a aussi été présent dans les rues de Strasbourg, dénonçant ce projet commandité par le Crédit Mutuel. Le secteur industriel comme l’Automobile, la Chimie, Novartis, etc.  était présent. Une première :Des jeunes de l’UJR ont participé à cette manifestation et ont diffusé leur tout nouveau journal.

A Belfort, aussi il y avait du monde pour cette manifestation de rentrée contre les ordonnances Macron. En tête du cortège se trouvait la banderole de la CGT de l’Hôpital Nord Franche-Comté. Un millier de manifestants, essentiellement de la CGT, des retraités, Sud Solidaires, FSU, même un militant de la CFDT Alstom et un autre de FO Alstom, sans drapeau, mobilisés par la gravité des attaques contre le monde du travail. Il y avait également LO et le PCF. Le PCOF était présent et des journaux ont été vendus.

 

 

Strasbourg, le 12 septembre

Les travailleurs des quotidiens régionaux, les Dernières Nouvelles d’Alsace et l’Alsace,

détenus par le Crédit Mutuel, se battent contre la restructuration qui entraîne la fermeture d’une imprimerie sur Mulhouse.

 

Paris – Ile de France

La manifestation a rassemblé des dizaines de milliers de personnes qui ont défilé sans interruption jusqu’aux environs de 18h. Elle était plus fournie que les manifestations de 2016, contre la loi El Khomri, exception faite de celle qui avait un caractère national.

Le cortège syndical, ouvert par la CGT (l’union régionale URIF CGT), avec la participation dans le carré de tête du secrétaire général de la CGT et des responsables des autres syndicats ayant appelé, était précédé par des milliers de manifestants, sans banderole, avec des pancartes. Plusieurs centaines de jeunes manifestaient en rangs compacts.

Les forains se sont joints au cortège : ils étaient mobilisés depuis le matin, avec notamment des opérations escargots sur le boulevard périphérique. Ils ont leurs revendications spécifiques, liés aux difficultés grandissantes qu’ils rencontrent notamment dans les villes, comme Paris, pour pouvoir installer leur chapiteaux. Dans les discussions, ils mettaient en avant le fait d’être eux aussi des travailleurs et qu’ils se reconnaissaient dans les exigences portées par la manifestation.

Les cortèges avec banderoles étaient souvent les mêmes que ceux qui ont battu le pavé contre la loi El Khomri, avec des participations « nouvelles », notamment celles de travailleurs en lutte.

Le commerce était fortement représenté, aussi bien au niveau de la Fédération CGT, que de l’UD commerce de Paris, ainsi que plusieurs cortèges de travailleurs et travailleuses des différentes enseignes, notamment ceux de Carrefour.

La santé était également présente en nombre, à travers les cortèges des travailleurs de différents hôpitaux et de salariés de la santé manifestant avec le « ballon » de la fédération.

Les cortèges des UD reprenaient les mots d’ordre lancés aux camionnettes sono.

Si les cortèges de la CGT faisaient la grande majorité de la manif, FO avait également mobilisé, au niveau de Paris et de la région. Solidaires était également présent et actif, dans le lancé des mots d’ordre.

La FSU manifestait en queue du cortège, ce qui a bien évidemment amené de nombreux enseignants à « remonter » la manifestation.

Les cortèges des organisations de jeunesse étaient largement composés de lycéens avec les banderoles des bahuts.

Policiers et gendarmes étaient en nombre, mais se sont faits assez « discrets ». Il n’y a pas eu de fouilles ou de barrages filtrants, comme lors des manifestations contre la loi El Khomri.

Le parti avait monté son stand de diffusion dans le dernier tiers du parcours. Nous avons diffusé plusieurs milliers de tracts (il nous en a manqué pour couvrir toute la manifestation) et vendu le journal.

Les mots d’ordre du parti ont été scandés tout au long de la manifestation et plusieurs ont été coutés attentivement par les manifestants. Celui sur les « jeunes dans la galère… » a été repris par le cortège des jeunes, qui défilaient tout au début de la manifestation, ce qui lui a donné encore plus de force.

De nombreux amis sont venus saluer les camarades, pour discuter de la manif, son ampleur, mais aussi sur la situation politique et sociale.

 

Quelques photos réalisées par nos camarades

 

Plusieurs milliers de personnes défilent devant le cortège syndical. Parmi eux, les cortèges compacts des jeunes, tout de noir vêtus

Le cortège des forains, vêtus d’un même tee-shirt.

 

 

la tête du cortège de l’URIF CGT

 

L’UD CGT du Val d’Oise ouvrait le cortège des UD de l’Ile de France

 

En tête du 95, les ouvriers de Semperit, d’Argenteuil, venus en car

 

Les travailleurs du commerce étaient nombreux dans les différents cortèges. Ici, celui de l’US Paris

Les travailleuses des « hôtels de prestige » qui ont mené plusieurs grèves en 2016

Le cortège de « femmes égalité »

Des syndicalistes de Belgique venus apporter leur soutien

Ici, ce sont les « Carrefour Market » qui   ont sorti une nouvelle banderole pour dénoncer les ordonnances Macron

Le début du cortège de la FSU, précédé par la banderole du collectif pour le droits des femmes

 

Notre stand; plusieurs camarades ont diffusé tract et vendu le journal

 

Plusieurs secteurs de l’audio visuel étaient présents dans la manifestation

Nokia veut supprimer plusieurs centaines d’emplois et délocaliser

Cortège de l’UL CGT de Massy, dans le bloc du 91

Un des nombreux cortèges de lycéens

Début du cortège de Solidaires