Conférence de presse à la veille du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes

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Le Planning Familial accueillait la Conférence de presse dans une petite salle chaleureuse où étaient représentés l’AFP, France Info, M6, Médiapart, 50/50, Reuters, RTL, notre journal et d’autres encore.

A la Tribune les représentantes des organisations à l’initiative de la conférence de presse : le Planning, la CGT, Solidaires, la FSU, l’UNEF, l’UNEL, le CNDF, Peuples Solidaires, Osez le Féminisme, Femmes Egalité.

 

Une belle unanimité s’est manifestée pour rappeler à quel point la lutte pour l’égalité des droits, à commencer par les salaires, est nécessaire encore aujourd’hui, et que le 8 mars reste une date importante, internationalement, pour revendiquer la juste place des femmes dans la société.

Comme en 2017, les organisations de femmes, associations et syndicats, vont faire ensemble des actions sur les lieux de travail et dans l’espace public.

La parole des femmes a commencé à se libérer pour dénoncer les viols et agressions sexuelles et particulièrement sur les lieux de travail. Une enquête réalisée en 15 jours sur internet a recueilli 2635 témoignages, 2311 dénonçant avoir été victimes ou témoins de sexisme, dont 56, de viols, et ce quel que soit le secteur de travail, public ou privé.

Les diverses interventions ont souligné que le discours du gouvernement fort de belles paroles, refuse cependant d’agir sur le lieu de travail et de vie.

Il n’y a pas de mesures concrètes et contraignantes qui soient prises, et s’il y a une revendication qui soit portée par toutes, c’est bien que le gouvernement mette des moyens financiers pour donner du corps à ses annonces : la seule association de lutte contre les violences faites aux femmes qui intervient sur le lieu de travail va fermer, faute d’argent, il lui manque 100000 euros pour fonctionner. La formation, la protection des victimes, les lieux d’hébergement, cela ne peut se concrétiser que par une enveloppe conséquente pour embaucher et créer des lieux… Il existe bien des lois, mais largement inappliquées et il n’y a aucune contrainte sur les employeurs. Les femmes attendent des actes !

Femmes Egalité a insisté sur  la nécessité de lutter contre la précarité, car les femmes principalement frappées par la violence patronales sont les plus fragiles, les plus précarisées. A. Azaria a annoncé des initiatives de rue, marches, déambulations, rassemblements, en province, en collaboration avec des centres sociaux culturels et des associations de quartier et des UL.

L’UNEF organise également des événements dans plusieurs universités.

La conférence s’est terminée sur l’appel au rassemblement à République jeudi 8 Mars,  à partir de 15h40, où aura lieu un karaoké sur l’air de la chanson « Paroles, paroles, paroles », suivi de la manifestation vers Opéra.