Déclaration et motions de la 23 plénière

macron veut « rajeunir » la Françafrique : elle n’a que trop duré. Avec les peuples d’Afrique, solidarité !
29 novembre 2017
Non à Nétanyahou à Paris, le 9 décembre : rassemblement, tract …
9 décembre 2017

I.- DECLARATION FINALE DE LA PLÉNIÈRE XXIII CIPOML

La 23è conférence de la CIPOML s’est tenue avec succès en Tunisie au mois de novembre 2017, en présence de la plupart des partis et organisations membres.

Elle s’est penchée sur l’analyse de l’évolution de la situation internationale qui se caractérise par :

  • L’approfondissement de la crise générale du système capitaliste et impérialiste mondial et ses conséquences dramatiques sur la classe ouvrière et les peuples partout dans le monde (chômage, détérioration des conditions de vie et de travail, destruction de l’environnement…),
  • L’aiguisement des tensions dans le monde et la multiplication des foyers de guerre,
  • L’aiguisement des contradictions inter impérialistes pour le contrôle des pays (contrôle des ressources, quête des marchés…),
  • La montée des forces fascistes, nationalistes, chauvines et réactionnaires dans différents pays impérialistes et autres.

Face à cette situation, la conférence a souligné également la montée des luttes dans différents secteurs de la société (classe ouvrière, jeunesse, femmes…) contre les répercussions de la crise et pour les droits démocratiques, économiques et sociaux de ces différents secteurs, luttes qui prennent dans certains cas un aspect insurrectionnel malgré la répression des régimes réactionnaires.

La conférence a également entamé une riche discussion sur le Parti du Prolétariat, en soulignant son importance dans la lutte idéologique, politique et organisationnelle comme outil indispensable pour diriger les masses dans leurs luttes pour le changement révolutionnaire aussi bien dans les pays dominés que dans les pays impérialistes ; discussions enrichies par l’échange d’expériences des uns et des autres. A été souligné le rôle que devront jouer les partis de la Conférence pour aider à la création de nouveaux partis marxistes léninistes, là où il n’en existe pas.

La conférence a également engagé un important débat sur la Tactique et la nécessité que les partis s’engagent concrètement dans l’élaboration de tactiques révolutionnaires, en se basant sur les principes du marxisme – léninisme et sur une analyse concrète et précise de la situation objective dans leurs pays respectifs, et sur la nécessité de l’échange d’expériences dans un esprit de franchise et de camaraderie.

A la fin de ses travaux, la Conférence a adopté une série de résolutions sur diverses questions d’actualité et exprimé sa solidarité avec les luttes du prolétariat et des peuples dans certaines situations particulières.

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!

II.- Motion de soutien au peuple de Côte d’Ivoire dans son combat contre l’impérialisme français et le pouvoir de Ouattara

La Côte d’Ivoire néocolonie française, vit en ce moment une situation de crise aiguë au plan politique et social.

Vu que l’augmentation galopante des prix des produits et services de première nécessité, la baisse drastique des revenus chez les paysans, la politique anti sociale du pouvoir de déguerpissements des petits commerçants des bords des routes et des marchés précaires, pour laisser la place aux grandes surfaces, le chômage de longue durée qui sévit surtout dans la frange jeune de la population, renforcent la pauvreté au sein des couches populaires.

Vu que le pouvoir Ouattara se montre incapable à faire face aux préoccupations du peuple : incapacité à faire face aux revendications sociales des fonctionnaires ; incapacité à régler les conflits intercommunautaires; incapacité à protéger les populations contre le grand banditisme et les criminels.

Vu que depuis son accession au pouvoir, face à toute revendication politique et sociale, le pouvoir Ouattara n’a que l’usage de la force comme solution.

Vu que l’impérialisme français soutient sans réserves ce pouvoir anti démocratique.

Vu que l’impérialisme français maintient sur le sol ivoirien, le 43ème BIMA (bataillon d’infanterie maritime), une armée d’occupation portant ainsi atteinte à sa souveraineté.

Vu que l’impérialisme français ne cesse d’accentuer son emprise sur ce pays par l’envoi de 200 parachutistes pour renforcer le 43ème BIMA, au moment où y apparaissent de vives tensions politiques.

La conférence Internationale des Organisations et Partis Marxistes Léninistes (CIOPML)

condamne l’ingérence de l’impérialisme français dans les affaires internes à la Côte d’Ivoire ;

Exige de la France le retrait pur et simple de sa base militaire stationnée sur le sol ivoirien ;

Exige du pouvoir Ouattara le respect des libertés et de la démocratie ;

Exige du pouvoir Ouattara la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politique, le retour de Gbagbo Laurent incarcéré à la CPI.

Soutient les luttes des peuples de Côte d’Ivoire pour la souveraineté, la liberté, la démocratie et le bien être social.

Soutient la démocratie révolutionnaire sous la direction du Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI).

III – Résolution sur les interventions militaires en Afrique de l’Ouest et au Sahel

  • Considérant les interventions militaires dans la zone sahélienne et Afrique de l’Ouest des puissances impérialistes (USA, France, Union européenne), sous le couvert de la lutte contre le terrorisme djihadiste à travers les opérations telles que Serval, Barkhane et du G5,
  • Considérant la multiplication de l’implantation des bases militaires et des troupes militaires des puissances impérialistes sur les territoires des pays d’Afrique de l’Ouest et dans la zone sahélienne, instrument d’agressions et source d’insécurité pour les peuples,
  • Considérant les atteintes graves à la souveraineté nationale, à l’intégrité territoriale et au pillage des ressources minières et agricoles des pays d’Afrique de l’Ouest par les puissances impérialistes et les monopoles,
  • Considérant les rivalités et les contradictions entre les diverses puissances impérialistes pour le contrôle de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et de la zone sahélienne,
  • Considérant les luttes du prolétariat, des peuples et de la jeunesse populaire contre les interventions et l’occupation militaire des pays de la zone sahélienne et d’Afrique de l’Ouest pour la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale,

La CIPOML, réunie en Tunisie

  • dénonce les interventions militaires des puissances impérialistes dans la zone sahélienne et en Afrique de l’Ouest,
  • exige le départ des troupes et bases militaires étrangères de la zone sahélienne et des pays d’Afrique de l’Ouest,
  • exprime sa solidarité avec les luttes des peuples pour la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale, pour la libération nationale et sociale.

V- Résolution de solidarité avec la population du RIF marocain

Depuis le broyage, en présence des autorités, dans une benne à ordures du marchand de poisson Mouhcine Fikri le 28 octobre 2016, le Rif (région au centre-nord du Maroc) connait une grande vague de protestations populaires pour exiger que les responsables de ce crime ignoble soient punis et que les revendications sociales, économiques, culturelles, de droits humains élémentaires et légitimes de cette région particulièrement appauvrie et marginalisée soient satisfaites.

Le pouvoir marocain, au lieu de satisfaire ces revendications, a organisé une vaste compagne de répression des activistes de ce mouvement : plus de 400 arrestations, tortures, actes d’accusation préfabriqués, des dizaines de condamnations à des peines de prison injustes, des procès en cours.

La 23ème Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes Léninistes (CIPOML) exprime sa solidarité avec le Rif, les activistes détenus et leurs familles, condamne fermement cette répression et demande la libération immédiate de ces détenus, l’abandon des poursuites judiciaires contre eux et la satisfaction des revendications légitimes des habitants du Rif.

V – Résolution sur la Catalogne

La 23è réunion plénière de la Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes, compte tenu de la situation créée après la tenue, le 1er octobre, d’un référendum sur l’autodétermination en Catalogne, déclare:

  • Il est clair que des secteurs de la bourgeoisie catalane ont utilisé le mouvement populaire en faveur de l’autodétermination pour cacher leurs affaires de corruption et leur propre responsabilité dans la dégradation de la situation sociale en Catalogne; il est également vrai que la petite bourgeoisie catalane a trouvé dans le nationalisme le prétexte qu’elle recherchait face à la crise économique prolongée, pour exiger une renégociation de son statut face à l’oligarchie espagnole, réussissant à entraîner des secteurs populaires importants sur un chemin politique dont les conséquences étaient prévisibles , du fait du caractère réactionnaire du gouvernement espagnol.
  • Néanmoins, c’est l’étroitesse d’esprit du gouvernement espagnol, soutenu par les soi-disant partis «constitutionnalistes» (PSOE et Ciudadanos), qui a créé un problème politique très grave dont on n’a pas encore vu toutes les conséquences, en refusant de chercher une solution politique et en optant dès le début pour l’application de toutes sortes d’instruments pour empêcher, par la force des faits, le juste exercice du droit à l’autodétermination du peuple catalan:
  • Instruments légaux (de la caduque constitution de 1978, aux nouvelles lois du bâillon approuvées par le PP pour faire taire la protestation sociale contre les restrictions)
  • Instruments judiciaires (en particulier la Cour nationale, une cour d’exception créée pour remplacer la Cour d’ordre public franquiste, qui a conduit à l’emprisonnement de milliers de démocrates sous la dictature);
  • Instruments de propagande, utilisant le rouleau compresseur des médias de la «dictature démocratique» du capital à son service;
  • instruments politiques (en rejetant dans la rue des chiots du fascisme espagnolistes, utilisant la figure du roi non élu pour menacer ceux qui remettaient en question les limites convenues entre les différentes bourgeoisies avec son père);
  • Instruments policiers, occupant les rues, battant les citoyens, avec le résultat de plus de 900 blessés le 1er octobre, etc.

Ce qui s’est passé pendant ces mois est grave : le maintien d’un état d’exception politique qui a réduit au silence les autres problèmes très graves auxquels sont confrontées les masses travailleuses d’Espagne. De ce fait, les dernières décisions et les événements sont encore plus graves.

La détention et la poursuite pour rébellion des dirigeants des institutions catalanes qui ont dirigé le processus; les menaces contre les maires et les fonctionnaires qui l’ont défendu; la mobilisation hystérique des secteurs les plus arriérés et agressifs du nationalisme espagnol; la tentative d’utiliser la question catalane pour appeler à «l’unité de la nation» – un terme qui englobe la classe ouvrière et ses exploiteurs; ceux qui voient leurs droits sociaux et politiques continuellement diminués ou niés, et le bloc de pouvoir corrompu et corrupteur qui dicte les lois, établit les priorités politiques et les applique aux coups –  Toutes sont des mesures antidémocratiques.

Le PCE (m-l) a toujours défendu et exprimé, dans ses programmes politiques et tactiques, la nécessité de surmonter le problème national en Espagne de la seule manière possible: reconnaître le droit des nationalités historiques à leur autodétermination jusqu’à ses conséquences ultimes.

De la même manière, le PCE (m-l) a toujours défendu que sa position n’est pas de soutenir l’indépendance, mais de progresser dans l’unité des peuples d’Espagne, dans une République Populaire et Fédérative.
L’évolution de la situation politique en Espagne donne raison aux communistes et aux démocrates qui ont toujours affirmé que ce droit démocratique inaliénable, ainsi que l’ensemble des droits sociaux et politiques, ne seront pas respectés – et qu’ils ne l’ont jamais été – par un régime héritier du franquisme ou par les forces politiques qui le soutiennent.
Nous soutenons l’appel des camarades du PCE (m-l), avec d’autres forces, à l’unité de tous les démocrates contre la dérive fasciste du régime, contre la monarchie et son gouvernement et pour la République populaire fédérale.

VI – Résolution sur la lutte du syndicat des travailleurs de Maruti-Suzuki (Inde)

La CIPOML exprime sa consternation face à la persécution des travailleurs de l’usine Manesar de la société Maruti-Suzuki en mars 2017. Des travailleurs ont été accusés de complot criminel, de meurtre et de destruction de preuves en relation avec l’incident de 2012 dans lequel un gestionnaire a perdu la vie.
Treize travailleurs ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, 4 ont été condamnés à une peine de cinq ans et 14 ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement. 117 travailleurs qui ont été maintenus en détention pendant environ 31 mois ont été acquittés de toutes les charges.
Sur les 13 travailleurs qui ont été reconnus coupables de meurtre, 12 étaient des responsables du Syndicat des travailleurs de Marti-Suzuki. Le 14ème travailleur condamné à la prison à vie avait protesté contre le fait d’être soumis à des abus de caste pour être un dalit (opprimé et considéré comme inférieur) « intouchable » : Depuis 2011, les travailleurs de Maruti ont cherché à établir leur propre syndicat. Initialement, la direction a refusé de reconnaître le syndicat et par la suite, elle a refusé d’entrer en négociation avec lui. La persécution des travailleurs le 18 juillet 2012 était une tentative de la direction de détruire le syndicat, son leadership et de licencier plus de 2300 travailleurs.

L’accusation a même exigé que 13 travailleurs soient condamnés à mort.
La pression de l’impérialisme est évidente puisque le jugement du tribunal a prétendu que l’incident du 17 mars 2012 a abaissé la réputation de l’Inde et de l’estime du monde à son égard. Les investisseurs étrangers n’étaient pas susceptibles d’investir en Inde par peur des troubles sociaux.
La CIPOML exprime sa solidarité avec les membres de l’Union des travailleurs de Marti-Suzuki, en particulier ceux qui ont été reconnus coupables de meurtre. Il applaudit la solidarité des 100 000 travailleurs qui ont boycotté leurs cantines d’usine pendant plusieurs jours avant le jugement et aussi les 25 000 ouvriers qui ont détruit leurs outils dans toutes les usines de Maruti-Suzuki après la publication du jugement.

La CIPOML se joint à la voix de tous les travailleurs du monde entier qui ont manifesté leur solidarité avec les travailleurs de Maruti-Suzuki.

VII – Résolution sur la question du peuple de Rohingya

Depuis 2012, plus d’un million de Rohingyas ont été contraints de fuir l’État de Rakhine au Myanmar, principalement au Bangladesh. Les Rohingyas sont devenus apatrides, les villages ont été rasés, leurs maisons incendiées, les Rohingyas ont été victimes de meurtres et de viols. Ils ont été privés d’aide humanitaire.
L’oppression nationale du peuple Rohingya se manifeste dans la loi sur les citoyens de 1982 qui leur refuse la citoyenneté en les excluant de la liste des «races nationales» du Myanmar. Le gouvernement du Myanmar affirme que les Rohingyas sont tous des «immigrés clandestins» du Bangladesh, même s’ils résident dans l’État de Rakhine au Myanmar depuis des centaines d’années.

En 2012, avec la transition du régime militaire à la démocratie parlementaire, il s’est produit une vague de violence communautaire contre les Rohingyas, qui ont été contraints d’entrer dans des camps d’où ils n’avaient pas le droit de partir. La nature communautaire de ces actions a été mise en évidence par les attaques militaires bouddhistes dans les communautés Rohingya largement musulmanes. Les Rohingyas ont reçu des documents de citoyens temporaires, les «cartes blanches». En décembre 2014, les Nations Unies ont adopté une résolution exhortant le Myanmar à accorder des droits civiques complets au peuple Rohingya, à mettre fin à la violence et à la discrimination à leur encontre ainsi qu’à promouvoir la coexistence pacifique.

Le 10 février 2015, à la suite de pressions internationales, le Parlement du Myanmar a accordé les «cartes blanches» des Rohingyas, ce qui leur a donné le droit de vote lors du référendum sur la constitution du Myanmar. À la suite de la pression interne menée par les moines bouddhistes, ce droit électoral a été révoqué.
Pourquoi les Rohingyas sont-ils expulsés de l’État de Rakhine au Myanmar? Ils sont expulsés à la suite de la découverte de gisements massifs de gaz naturel et de pétrole dans la province de Rakhine.

Les entreprises indiennes ont investi dans les Rakhine et ont investi dans une usine pétrochimique. Elles ont modernisé le port de Sittwe et établi une ZES dans l’État de Rakhine. La Chine et l’Inde ont toutes deux demandé des droits de forage et des accords d’achat avec l’État de Maynmar.

La CIPOML exige que les attaques contre les Rohingyas soient stoppées, qu’ils soient autorisés à retourner au Myanmar et qu’ils obtiennent le plein droit de citoyenneté dans le pays.

VIII-  Résolution sur la montée du fondamentalisme hindou en Inde

Depuis 2014, il existe en Inde un gouvernement NDA (National Democratic Alliance) dominé par l’organisation fasciste hindoue, le RSS. Immédiatement après la formation du gouvernement de la NDA dirigé par Narendra Mody, des attaques ont commencé contre les chrétiens et les musulmans, contre leurs institutions, leurs églises et leurs mosquées. Des dizaines de Musulmans ont été lynchés par des foules fondamentalistes hindoues sous divers prétextes. Le gouvernement bloque la poursuite des fanatiques hindous. Les fondamentalistes hindous, tels que ceux qui ont été poursuivis dans les massacres anti-musulmans du Gujarat en 2002, bénéficient d’une libération sous caution. Les procès contre les groupes terroristes hindous sont en cours.

Des mesures ont été instituées qui affaiblissent le caractère laïc de l’Etat indien. On nomme des chefs d’institutions connus pour leur pensée fasciste hindoue. Des changements sont en cours dans les manuels d’Etat qui les modifient selon les lignes fascistes hindoues. Les syllabes sont en cours de modification pour inclure la pensée politique communautaire hindoue. Les droits démocratiques des étudiants sont en train d’être restreints. Les études féminines, les études Dalit (pour les pauvres) sont en cours de réduction. Des attaques sont lancées contre les étudiants démocrates, les jeunes étudiants progressistes et compétents. Les frais dans les établissements d’enseignement sont augmentés.

En outre, le gouvernement a mené de nouvelles attaques contre le peuple du Cachemire qui lutte pour sa libération de l’État indien. Une propagande renouvelée se répand contre l’État du Pakistan. Des liens plus étroits sont en train d’être tissés avec l’Etat sioniste d’Israël. Les liens de sécurité entre les Etats-Unis et l’Inde se renforcent à mesure que l’Inde est établie en tant que gendarme américain en Asie, contre la Chine.
La CIPOML exige que le caractère laïc de l’État indien soit préservé et que les personnes impliquées dans les attaques communautaires soient poursuivies. 

IX- Solidarité avec la grève des travailleurs et des prisonniers politiques en Iran 

En République islamique d’Iran, l’arrestation, l’emprisonnement et la torture de travailleurs qui manifestent, de syndicalistes éminents, de militants des droits civils, d’enseignants et d’étudiants universitaires se poursuivent.
Plus récemment, Mahmoud Salehi, un militant ouvrier bien connu, a été arrêté alors qu’il quittait l’hôpital où il reçoit régulièrement une dialyse et est soigné pour un problème cardiaque.
Plusieurs dizaines de militants syndicaux, faussement accusés de « menace contre la sécurité nationale », vivent dans des conditions horribles dans les cachots du régime capitaliste de la République islamique. Reza Shahabi, éminent membre du conseil d’administration du Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et des banlieues, était en grève de la faim depuis plus de 50 jours pour protester contre l’arrestation et les mauvais traitements de tous les militants emprisonnés.

Les objectifs des militants ouvriers comprennent la formation d’organisations ouvrières indépendantes, la défense des droits des travailleurs, des salaires plus élevés, la sécurité de l’emploi, la négociation collective et l’assurance maladie, entre autres justes exigences. Leur objectif est de résister au régime capitaliste et de ne pas céder aux pressions et aux menaces du régime corrompu d’Iran, une réalité connue de tout le monde, un régime où le détournement de plusieurs milliards d’euros par les autorités est également connu au niveau international.

Plus le régime de la République islamique met en œuvre les politiques néolibérales impérialistes, plus il exerce une pression sur les ouvrier et le peuple travailleur.
La Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes Léninistes exprime sa profonde et ardente solidarité avec les luttes des militants ouvriers iraniens et tient le régime iranien directement pour responsable de tout incident funeste ou inattendu qui pourrait arriver aux activistes emprisonnés. Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les militants ouvriers emprisonnés et des prisonniers politiques.

 

X – Message à la réunion du centenaire de la révolution d’octobre au Pakistan

Lors de la 23e Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes, il a été décidé de féliciter le Front des Travailleurs du Pakistan (Pakistan Mazdoor Mahaz) d’avoir organisé le 100e anniversaire de la révolution d’octobre dans différentes villes du Pakistan. Nous croyons que cette action permettra de sensibiliser davantage les travailleurs du Pakistan à l’importance de la révolution d’Octobre.

 

Partis signataires :

  • Allemagne: Organisation pour la Construction du Parti Communiste Ouvrier d’Allemagne (Arbeit Zukunft)
  • Bénin: Parti Communiste du Bénin – PCB
  • Brésil: Parti Communiste Révolutionnaire -PCR
  • Burkina Faso: Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque -PCRV
  • Côte d’Ivoire: Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire -PCRCI
  • Danemark: Parti Communiste des Ouvriers du Danemark -AKP
  • République Dominicaine: Parti du Travail -PCT
  • Equateur: Parti Communiste Marxiste Léniniste d’Equateur -PCMLE
  • Espagne: Parti Communiste d’Espagne (marxiste-léniniste) – PCE (m-l)
  • France: Parti Communiste des Ouvriers de France – PCOF
  • Inde: Démocratie Révolutionnaire
  • Iran: Parti du Travail (Toufan) – PTI
  • Italie: Plate forme Communiste pour le Parti Communiste du Prolétariat d’Italie
  • Maroc: Voie Démocratique
  • Mexique: Parti Communiste du Mexique (Marxiste-Léniniste ) -PCM(ML)
  • Pakistan: Front des Travailleurs
  • Pérou: Parti Communiste du Pérou (Marxiste-Léniniste) – PCP (ML)
  • Tunisie: Parti des Travailleurs – PT
  • Turquie: Parti du Travail – EMEPDéclarations