Des milliers de femmes et d’hommes manifestent contre les violences faites aux femmes

A Paris, la manifestation du 25 novembre a rassemblé des milliers de femmes et d’hommes, qui ont dénoncé sous de multiples formes les violences faites aux femmes, au travail, dans la cité, sans oublier les violences conjugales.

Cette manifestation était marquée par le profond mouvement de dénonciation des agressions sexuelles, contre les femmes, un mouvement qui s’est développé au niveau international, telle une vague bousculant la société.

La prise de conscience de l’importance de combattre, femmes et hommes, les discriminations et les agressions contre les femmes, prend de l’ampleur. Il faut l’amplifier, en gagnant les femmes et les hommes.

Le premier temps de la mobilisation s’est déroulé place de la République. Des femmes, vêtues de noir, avec des panneaux portant le nom de femmes mortes sous les coups de leurs conjoints, ont fait une ronde. Les différentes organisations se sont positionnées avec leurs banderoles, avec des prises de paroles.

L’organisation « femmes égalité » avait déployé sa banderole et ses panneaux.

Des camarades du parti ont manifesté avec le drapeau et avec le journal.

La CGT et Solidaires ont mobilisé leurs militant(e)s

Depuis un mois, les femmes de chambre employées par la société Hemmera, société sous traitante de l’hôtel Holliday Inn de Clichy, sont en grève. Avec les autres salariés, elles se battent pour le respect des plannings, le paiement des heures supplémentaires, la reconnaissance de leur qualification… Une partie des grévistes étaient dans la manifestation, se postant devant les entrées des hôtels sur le trajet et appelant à la solidarité financière.

Les organisations politiques (Ensemble, PCOF, Alternative Libertaire, PCF, LO, NPA), ont manifesté derrière le cortège des syndicats.

Le cortège très dynamique des jeunes femmes « we together » a animé la place de la République, puis la manifestation.

Plusieurs organisations turques, kurdes, des organisations de femmes d’Amérique latine, ont mobilisé leurs militants. Ici, la banderole rappelant l’assassinat de trois militantes kurdes, à Paris.

Les marches de l’Opéra et la place se sont transformées en meeting de rue. Toutes les banderoles des organisations féministes, des syndicats, des associations… se sont déployées. Les organisations de la marche ont pris la parole. Un moment fort de ce rassemblement : le cri poussé pendant des minutes par les participantes et les participants.

Un partie des banderoles déployées sur les marches

Ana Azaria, présidente de Femmes Egalité a pris la parole à l’Opéra pour dénoncer notamment les discriminations, les inégalités, la précarité qui frappent les femmes, et les ordonnances Macron qui les aggravent.