Des milliers de manifestants dans les rues de Toulouse pour la santé et les services publics, le 21/11

Ce sont près de 8000 manifestants qui ont manifesté samedi à l’appel de 25 organisations dont notre parti ainsi que les UD CGT 31, Solidaires, FSU. Tout le panel des forces politiques était représenté dans la manifestation. Une manifestation combative rythmée par les mots d’ordre du camion sono de la CGT CHU Toulouse et les interventions au micro, qui dénonçaient le manque de moyens dans la santé mais aussi la loi de sécurité globale. Tour à tour la parole a été donnée aux gilets jaunes, aux enseignants, aux soignants. Les mots d’ordre ont été bien repris par de nombreux jeunes gens et jeunes filles, fidèles aux rendez vous de toutes les dernières manifestations post confinement : « Les jeunes dans la galère les vieux dans la misère de cette société là on en veut pas », « la santé n’est pas une marchandise, l’hôpital n’est pas une entreprise », « un plan d’urgence pour la santé pas pour les profits », ainsi que la chanson des GJ « on est là, on est là, même si Macron ne veut pas … », le tout avec des chants de lutte, notamment la chanson des personnels soignants pour réclamer des moyens. Cela donnait un rythme festif de combat et d’espoir largement repris par les jeunes infirmières-ers.

Nous avons défilé avec drapeau et journal derrière le camion du CHU et avons pu retrouver des camarades de lutte qui ont cheminé avec nous quelques temps.

Cette manifestation s’inscrit dans la liste déjà conséquente des manifestations post confinement depuis le 7 novembre. Il est clair que pour beaucoup de militants et de jeunes (souvent non organisés) c’est une bouffée d’oxygène dans cette situation lourde de confinement et distanciation sociale, d’inquiétudes et de colère. Tout au long de la manif les questions des services publics, des sans logis et de la précarité, des plans sociaux, de la loi sécurité globale s’exprimaient au gré des banderoles ou pancartes de fortune.

Une nouvelle manifestation sera probablement organisée le 5 décembre contre la précarité et le mal logement.