Echos des manifestations du 1er Mai

Notre mot d’ordre pour le 1er Mai 2018 : cette société pour les riches, les patrons, les marchands de canons : on la combat !
27 avril 2018
« La présence d’Emmanuel Macron à Ouvéa serait un affront »
3 mai 2018

Les manifestations du Premier Mai 2018 se sont inscrites dans le prolongement des mobilisations qui se succèdent depuis mars. C’est pourquoi, elles ont rassemblé à la fois les militants des organisations syndicales, politiques et associatives qui défilent « traditionnellement » le 1er Mai et les secteurs mobilisés : cheminots, personnels de la santé, étudiants, postiers, travailleurs de la fonction publique territoriale…. et plusieurs secteurs du privé en lutte pour les salaires, contre les suppressions d’emplois… De plus, elles avaient un caractère populaire, qui montre que de plus en plus de personnes, familles… se reconnaissent dans le combat pour la défense des services publics, porté par les cheminots, les enseignants, les hospitaliers…

Il se confirme qu’il y a un « état » de mobilisation, qui s’inscrit dans la durée, une continuité qui est notamment donnée par le mouvement de grève des cheminots qui ont participé aux manifestations du 1er Mai.

C’est aussi le mouvement de grève des cheminots, mené par une intersyndicale qui « tient », qui fait que l’unité entre plusieurs confédérations – la CGT, Solidaires, FSU – et entre des fédérations se confirme. Il est à noter que dans de nombreuses villes, les banderoles de tête faisaient référence au combat « pour la paix », qui prend un sens particulier, dans le contexte actuel des interventions militaires et des tensions internationales alimentées par les puissances impérialistes et leurs alliés.

Le caractère internationaliste du Premier Mai s’est plus particulièrement manifesté à travers la solidarité avec le combat du peuple palestinien, avec la résistance des forces démocratiques en Turquie.

Notre parti a diffusé le tract du 1er Mai et dans plusieurs villes, les camarades ont pu faire partager des mots d’ordre. Les tables de propagande ont été animées, avec de nombreuses discussions et des initiatives de signatures de la pétition pour la libération des enfants palestiniens, emprisonnés dans les geôles israéliennes.

 

A Paris

Les dizaines de milliers de manifestants qui sont venus pour la manif du 1er Mai ont été mis « hors champ » des médias déployés en masse pour filmer des affrontements et surtout des saccages de magasins, de devantures, des feux de poubelles et de voitures.

Annoncées par une lettre de la préfecture, qui a largement circulé la veille de la manifestation, ces scènes qui ont tourné en boucles sur les grands médias, avaient pour premier objectif, de passer sous silence l’ampleur de la mobilisation. Elles ont également pour but de provoquer la peur de la violence et de préparer les esprits à de nouvelles mesures de restriction du droit de manifester.

Les forces de police sont de plus en plus omniprésentes, de plus en plus « au contact » des manifestants. On l’a déjà vu lors de la manifestation du 19 avril : la répression policière, les opérations de scinder les cortèges, les détournements de trajets, les arrestations et l’usage massif de grenades de tous types, l’utilisation des canons à eau… deviennent la norme.

Cette stratégie de la tension et de la répression est « justifiée » par la présence de « black blocs », un terme créé depuis les grandes mobilisations contre les sommets du G-8, du sommet de l’Otan à Strasbourg… et qui a été largement utilisé au moment de l’opération militaro policière contre les occupants de la ZAD de Notre Dame des Landes. Que ces groupes soient infiltrés par la police ne fait guère de doute : la liste des établissements visés par les saccages était pratiquement donnée par la lettre circulaire de la préfecture, jusqu’aux « concessionnaires automobiles ». De même qu’étaient annoncées les arrestations massives.

Le mouvement ouvrier et syndical a acquis une expérience lors des manifestations pour le retrait de la loi El Khomri, avec l’ampleur des moyens de répression qui avaient été déployées contre les manifestants. Il va falloir s’organiser pour résister à la stratégie de la répression que Macron et son ministre de l’intérieur mette en œuvre contre la contestation sociale.

Notre parti n’a pas pu réellement manifester, car au moment de démarrer, aux côtés des camarades et amis de la DIDF, l’avenue a été coupée et l’atmosphère saturée de gaz lacrymogènes. Toute la partie « internationale », associative, partis politiques, est restée bloquée près de la Bastille, point de départ de la manifestation.

Nous avons diffusé notre tract place de la Bastille et, sur quelques centaines de mètres seulement, nous avons pu manifester et lancer nos mots d’ordre.

Grenoble

Entre 5000 et 7000 personnes, beaucoup plus donc que d’habitude pour un premier mai à Grenoble.

A l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires étudiants et salariés, Unef et UNL.

Une manif dynamique, ancrée dans les luttes, celles des cheminots bien sûr avec leur banderole (« En train, c’est mieux qu’en marche« ), de l’Education et des autres services publics (« Rail, Santé Education, tous unis contre le profit »), des entreprises du secteur « privé ». Beaucoup de jeunes : étudiants (« L’Université n’est par une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise »), jeunes travailleurs, soutiens à Notre-Dame-des-Landes… De l’animation, avec les travailleurs du spectacle, une forte expression du soutien à la lutte du peuple palestinien, mais aussi à celle du peuple grec.

Comme souvent le premier mai, mais sans doute encore plus particulièrement cette année, beaucoup de chaleur, de fraternité et de curiosité politique, favorisés par une arrivée au Jardin de ville, avec interventions, spectacles musicaux et nombreux stands.  Pour ce qui nous concerne : diffusion du tract, diffusion du journal (35 n° d’avril vendus et 32 exemplaires qui restaient de janvier et février donnés à des personnes intéressées).  Une table de vente où plus d’une soixantaine de personnes sont venues signer la pétition pour la « libération de tous les enfants palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienne ». Une occasion aussi d’annoncer l’exposition sur la Nakba accueillie dans les locaux d’une MJC des quartiers Sud, (MJC Premol).

La solidarité avec le peuple palestinien était très présente dans cette manifestation du 1er Mai

Au stand de notre parti : signatures de la pétition pour la libération des enfants palestiniens emprisonnés en Israël.

Stand de l’organisation de femmes Egalité

 

1er MAI à Strasbourg

En Alsace, le 1er mai tombe en pleines vacances scolaires et universitaires. Beaucoup de monde, dont beaucoup d’étudiants, était en congé ou faisait le pont. Ceci dit, La manifestation était dense et dynamique. Dans les 3000 personnes, peut-être plus.

La banderole syndicale de tête appelait à la « Résistance ». CGT, Solidaires, FO, FSU étaient présents, et même 4 drapeaux CFDT. Derrière le camion de tête de la CGT avec l’orchestre syndical, de nombreuses banderoles et drapeaux donnaient le ton : Cheminots en Lutte, Punch, Messier, DDE, les Hôpitaux de Strasbourg, la CUS et les Territoriaux, l’Education Nationale, Retraités, le collectif contre le GCO… On pouvait distinguer les banderoles des Intermittents, de l’association des Artistes et Auteurs contre la réforme de l’audio-visuel. De nombreux panneaux hauts en verbe fustigeaient la politique du gouvernement de bien des manières.

Le cortège des partis politiques et autres associations était très fourni également. Notre Parti avait décidé de se positionner dans le cortège internationaliste. Le DIDF était présent avec un camion sono. Suivaient des organisations kurdes et alevi. La banderole d’Egalité se trouvait aussi dans ce cortège. Les mots d’ordre fusaient avec détermination. Nous avons diffusé le tract du 1er mai. Notre banderole attirait de nombreux regards. La situation sociale tendue et les luttes et manifestations de ce dernier mois étaient dans les discussions et pour l’ensemble, ce 1er mai constituait une étape dans les luttes à poursuivre. Tous contents de se retrouver aussi nombreux dans la rue malgré les congés.

 

 

A Mulhouse, plus de 1500 personnes se sont retrouvées dans les rues. L’ambiance était revendicative.

Colmar a rassemblé dans les 300 personnes dans la rue.

Belfort : Environ 250 personnes à Belfort ce matin à l’appel de CGT, Solidaires et UNSA. Bonne intervention CGT sur la situation actuelle, internationale, nationale et locale, sur les luttes en cours et la défense du service public. Une autre de Solidaires, plus axée sur la situation d’une entreprise de la région en difficulté actuellement et sur la convergence des luttes.

Défilé vers la place de la préfecture où une buvette et un stand restauration étaient organisés.

Présence des organisations politiques, dont certaines vendaient du muguet.

Le mot d’ordre du parti « Cette société pour les riches, les patrons, les marchands de canons, on la combat! » était aussi de la manifestation. La Forge a été vendu.

1er Mai Epinal

Environ 150 personnes ont défilé dans les rues d’Epinal , à l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires, FO derrière la banderole « La lutte de Classe Toujours ». Plusieurs secteurs représentés comme la SNCF, les hôpitaux, la Poste, Orange, des UL CGT d’Epinal, de Raon l’Etape, de Saint Dié…

Rendez est d’ores et déjà donné pour le 22 mai, manifestation pour la défense des services publics.

Derrière le drapeau du Parti, 10 journaux « La Forge » vendus en plus de la diffusion du Flyer.

D’autres manifestations ont eu lieu à Metz, Nancy et Verdun.

Sur le panneau, les mots d’ordre du parti

Les cheminots

 

8 à 10.000 pour  un 1er Mai de lutte et d’unité internationaliste à Bordeaux

 

Ce 1er mai aura été marqué par son côté internationaliste et fraternel entre travailleurs d’origines différentes.

A l’appel de la CGT, Sud Solidaires, FSU, UNSA,  UNEF et la FIDL le cortège a rassemblé entre 8 et 10.000 personnes, avec une présence policière plus marquée que le 19 avril dernier.

La banderole de tête l’exprime clairement  (photo) : « Paix dans le monde » en première exigence ! Le tract du parti diffusé en début de manif puis tout au long de la matinée marquait ce combat nécessaire à mener contre la société au service des marchands de canons.

Les mots d’ordre suivants ont été repris à la sono du cortège CGT, sur proposition d’un camarade :

« Avec les cheminots,  avec les étudiants/ Avec les Carrefour, avec tous ceux qui luttent : So-so-so SOLIDARITE ! Avec les enseignants et les hospitaliers : Mo-mo-mo MOBILISATION ! »

« Assez de sélection, assez de répression ! / Avec les étudiants, avec les lycéens : So-so-so SOLIDARITE ! »

« De l’argent pour les salaires/ De l’argent pour les retraites : Pas pour les actionnaires/ Et pas pour faire la guerre ! »

« Y en a assez, assez de cette société/ Qui n’offre que le chômage et la précarité/ Engraisse les actionnaires/ Et répand la misère ! »

« Les jeunes dans la galère… /On n’en veut pas / On la combat ! »

Les cortèges des cheminots et des Ford se font fait entendre, et l’accent a été mis sur l’intérêt commun des usagers avec les personnels (cheminots, EHPAD, santé, etc…). On a noté la présence syndicale de l’UNSA absent ou très peu présent dans les manifestations précédentes.

Plus loin dans le cortège, des travailleurs et retraités, anciens de l’usine Ford Blanquefort, étaient regroupés à l’appel de l’Union des Travailleurs Sénégalais (UTSF) pour défiler. Cette partie du cortège a suscité beaucoup de respect : il n’est pas courant que des travailleurs immigrés d’Afrique noire soient organisés pour la défense de leurs propres intérêts.

Le slogan, lancé par l’animatrice de Solidaires, « Les jeunes dans la galère,… les vieux… d’cette société-là , on n’en veut pas, on la combat !» a été lancé et repris de nombreuses fois.

Forte présence des travailleurs de Turquie, kurdes principalement. Le drapeau républicain de la République d’Espagne déployé bien haut ; chants italiens anti-fascistes ; chants révolutionnaires de la Commune de Paris…

Nous avons participé à un repas et une après-midi débat autour et avec des anciens ouvriers africains de Ford Blanquefort.

Les postiers

Le drapeau de la République d’Espagne

Banderole de femmes Egalité

La banderole de l’UTSF dans la manifestation du 1er Mai, à Bordeaux. Plusieurs travailleurs d’origine sénégalaise ont travaillé chez Ford

 

Repas et débat autour du combat des travailleurs africains qui ont travaillé à Ford

En ce 1er Mai à Bordeaux, le MBDHP Aquitaine et l’Union des Travailleurs Sénégalais en France ont conjointement organisé une après-midi d’après manif, autour des témoignages d’ouvriers africains ayant travaillé dans l’usine Ford, à Blanquefort. Un bon bourguignon au riz agrémenté d’oignons frits accueillait les participants à leur arrivée.

Quelques ouvriers africains, retraités ou non, dont quatre ont fait le sujet d’un court documentaire, ont apporté leurs témoignages sur leurs conditions de travail et leur engagement syndical. Il fallait les entendre nous informer qu’ils étaient en général affectés, avec leurs camarades maghrébins, cambodgiens et vietnamiens, aux travaux les plus pénibles. Qu’à cela ne tienne, avec tous leurs camarades français et leur syndicat CGT, ils ont toujours tenu tête au patronat de Ford pour exiger de meilleures conditions de travail et de salaire. Certains y avaient fait leurs débuts, après recrutement au pays, dès 1974, autant dire à l’installation quasiment « gratuite » (pour l’entreprise) de Ford à Blanquefort. C’était le temps de  Chaban-Delmas.

Le débat a principalement tourné sur le pourquoi de la volonté de Ford de fermer l’usine. Les arguments présentés par un syndicaliste CGT, invité pour l’occasion, ont apporté des éléments importants sur cette question. En effet, Ford, comme tous les monopoles des pays riches, cherche à extraire le maximum de plus-value sur le dos de ses ouvriers de toutes nationalités pour satisfaire les appétits des actionnaires. Et là où les marges ne sont pas satisfaisantes, alors le monopole délocalise en Chine, ou ailleurs. Là-bas il peut compter sur jusqu’à quatre à cinq fois ses profits à Blanquefort. Dans le cadre d’une délocalisation en France même, sur le territoire de Blanquefort, c’est une entreprise allemande qui a racheté une partie de l’usine sur la base d’un prix de la force de travail des ouvriers deux à trois fois moins élevé que chez Ford. Sans compter la précarité des contrats de travail. Ce sont des Canadiens qui la détiennent aujourd’hui.

Ford a continué de faire des profits et de profiter de l’argent public (aides diverses + CICE…) sans avoir embauché depuis 17 ans : de 3600 l’emploi est passé à un peu plus de 900. Et maintenant Ford voudrait partir « comme un voleur ».

D’autres interventions ont porté sur des sujets connexes et tout aussi importants. Tel que celui des enfants et petits-enfants de ces travailleurs exploités par Ford. Auront-ils un emploi chez Ford? Les parents et les grands-parents des jeunes issus de l’immigration organisée des années 1960 et 70 s’inquiètent. Un jeune intervenant avait aussi soulevé la question du modèle de société.

Et la force de cette réunion est venue des bouches des retraités africains présents, ces mots simples et porteurs d’avenir: « Nous sommes solidaires des travailleurs de Ford. Nous sommes disponibles pour toute nouvelle lutte syndicale. »

Comme tous les retraités en France, les retraités africains de Ford sont prêts à se battre pour leur dignité et pour l’avenir de leurs enfants et de leurs petits-enfants.

Tours : manifestation unitaire avec un appel intersyndical de la CGT, FO, FSU et Solidaires

Banderole de tête de la manifestation du Premier Mai à Tours

Contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l’Université.

Pour le progrès social, la Paix, la solidarité internationale

2000 manifestants : une bonne mobilisation compte tenu du beau temps du pont et des vacances scolaires. Dans la période actuelle avec le niveau des attaques contre les travailleurs, les chômeurs, les retraités, les jeunes… la nécessité d’une montée en puissance des luttes était dans la tête de nombreux manifestants.

Les militants pour lesquels, le Premier Mai a un sens particulier étaient là. Les cheminots étaient venus plus nombreux, entre deux périodes de grève et quelques dizaines d’étudiants en lutte contre la loi Vidal étaient également là, ainsi que des manifestants des EHPAD, de l’hôpital, d’entreprises du bâtiment, ainsi que des jeunes qui soutiennent la ZAD de Notre Dame des Landes, des militants qui se battent sur les questions de l’environnement… Les organisations politiques ont également défilé.

A la fin des policiers de la BAC ont voulu interpeller des jeunes qui tagaient sur des barrières de chantier. Des manifestants sont intervenus pour empêcher qu’ils ne soient embarqués.

Les camarades de notre parti ont diffusé le tract et vendu La Forge.

 

La CGT du bâtiment rappelle que les accidents du travail mortels sont en augmentation, notamment parmi les intérimaires.

1er mai dans le Cher

Ce 1er mai 2018, à l’appel de la CGT, Solidaires et la FSU, était militant mais assez peu marqué par le mouvement social.
400 manifestants à Bourges, avec la participation des partis politique et des mouvements: Mouvement de la Paix, ATTAC, une association regroupant le soutien aux migrants, le collectif de soutien aux zadistes de NDDL, et « sortir du nucléaire ». Ce dernier a invité à un après midi récréatif et militant, avec une expo sur le 1er mai.
A noter, un incident avec un groupe identitaire avec drapeaux, actif dans les comités « Colère des motards contre la vitesse à 80km/h.
A Vierzon 500 participants avec un après midi de fête au stade municipal.
Des appels ont été lancés pour manifester pour accueillir le 1er ministre et ses 2 jours de délocalisation de Matignon dans le Cher.

Manif 1er mai Toulouse

Environ 8000 manifestants ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT, Solidaires, FSU, UET, UNEF.

Un cortège combatif qui rassemblait les secteurs en lutte notamment les cheminots très mobilisés, la CGT constituant les plus gros bataillons syndicaux. Les organisations politiques avaient fait le plein de manifestants, FI, NPA, libertaires, PCF, VP, LO. Notre Parti était présent avec le journal et quelques drapeaux, des  amis nous ont accompagnés tout au long du cortège. Nous avons distribué au début de la manifestation les tracts. Une manifestation où les étudiants étaient aussi présents et combatifs. Dans la ligne de mire les prochaines mobilisations qui rentrent dans le calendrier syndical à venir.

 

 

 

Pau

Le cortège syndical a réuni quelque 2000 personnes. Il s’agit du plus important cortège depuis des années à Pau. A Bayonne, les manifestants étaient 3000 !

Le fait que FO et l’Unsa aient décidé de défiler, en restant dans l’intersyndicale, a sans doute joué. Mais c’est surtout l’ampleur et la longueur des mobilisations sociales contre la politique de Macron qui expliquent l’importance de cette mobilisation du Premier Mai. Dans l’intervention des syndicats, une idée est revenue avec force ; « ce gouvernement méprisant et qui refuse toute négociation devrait se méfier ».

Les travailleurs de la fonction public, derrière une banderole sur « le service public partout et pour tous », manifestaient aux côtés des salariés du privé : énergie, transports… Les travailleurs des quatre CIO départementaux (centres d’information et d’orientation) étaient fortement mobilisés contre la restructuration de leur service dédié aux élèves. Les étudiants de la fac étaient nombreux, ainsi que les retraités.

Plusieurs partis politiques ont manifesté et nous avons manifesté, avec nos mots d’ordre et notre drapeau. le tract du parti a été diffusé.