Le 2 juillet, avec les urgentistes et hospitaliers dans la rue

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Les manifestants sur les marches de Bercy


Le 2 juillet, le collectif « inter urgences », la CGT, FO et Sud Santé ont appelé à un rassemblement, suivi d’une manifestation nationale du ministère des finances au ministère de la santé.

Les urgentistes, en grande majorité des femmes, sont venus de toute la France, en délégations, avec des groupes importants venant de Brest, Nantes, d’Avignon, de Paris et des départements limitrophes… Il y a 157 services des urgences qui on rejoint le collectif. Cette manifestation haute en couleur a montré que les 70 millions annoncés par la ministre, n’ont pas entamé la détermination des grévistes. Il y a même un vent de colère contre la manœuvre consistant à opposer les hospitaliers de l’AP-HP (assistance publique des hôpitaux de Paris), auxquels la direction parle d’accorder une prime de 150 euros, à la masse des hospitaliers, urgentistes des autres régions, qui n’ont pas obtenu les mêmes engagements de la part des agences régionales de santé (ARS). Comme nous confie une syndicaliste de la CGT santé, « la ministre veut éviter que les hospitaliers ne rejoignent les urgentistes et réclament eux aussi, la prime ».

Un urgentiste de l’Oise, nous détaille la situation des urgences des hôpitaux des zones rurales. Il est venu avec ses collègues de Creil, Compiègne, Beauvais. Dans les zones rurales, la situation est difficile pour une population qui vieillit qui doit souvent faire appel aux soignants des maisons médicales. Le prix des consultations est trop élevé pour les personnes qui survivent avec de petites retraites. Il est très en colère contre la ministre « qui devrait passer une journée sur un brancard dans nos urgences, pour se rendre compte de la situation ». Il parle aussi de la situation des EPHAD, du manque de personnel, de l’impossibilité pour les anciens à payer 2500 euros par mois. « Le mouvement repartira en septembre, après la période des congés qui sera difficile, si les épisodes de canicule se multiplient ».

La rencontre avec le ministère n’a rien donné : trois quart d’heure d’un monologue du représentant du ministère. Le rassemblement et la manifestation ont montré que les urgentistes restent mobilisés et que rendez vous est déjà pris pour la rentrée.

Les camarades du parti ont diffusé le tract national de juin.

Voici des photos de cette mobilisation réussie

Les responsables des syndicats et des urgentistes prennent la parole au début du rassemblement de Bercy
Les urgentistes ne veulent pas être des robots
Banderole des urgentistes de Toulon
Banderole des travailleuses des EPHAD
Banderole des enseignants venus soutenir les travailleurs de la santé
Banderole des urgences de Nantes
Des urgentistes de Mulhouse. Ceux de Strasbourg étaient également présents
La banderole de tête « Urgence des moyens »
Avant le départ en manifestation, les banderoles sont déployées sur les marches de Bercy
Les manifestants sur les marches de Bercy
En tête, le cortège CGT, suivi par celui de FO. Sud ferme la marche
Sud et des cortèges des collectifs d’urgentistes.