Trump le va-t’en guerre – Guyane : il faut satisfaire les exigences populaires – Fessenheim : il faut sortir du nucléaire

Avec la « clause Molière », c’est la préférence nationale qui s’applique
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L’intervention militaire étasunienne en Syrie marque un tournant dans la politique de Trump.

Non pas tant, parce qu’il revient sur le discours qu’il a tenu durant la campagne, selon lequel les USA ne se comporteraient plus en « gendarmes du monde » : qui pouvait y croire ?! Mais parce qu’en quelques jours, l’administration Trump a ouvert plusieurs fronts de possibles interventions. Il y a la Syrie et, par voie de conséquence, la confrontation avec la Russie, il y a les menaces d’interventions contre la Corée du Nord, avec l’envoi d’un porte avions nucléaire, avec toute son armada d’accompagnement, près des côtes coréennes.

A quelques jours de l’anniversaire de la fondation de la République populaire démocratique de Corée (15 avril), ces bâtiments de guerre viennent renforcer la présence militaire US, la VII flotte, qui mène de grandes manœuvres avec la Corée du Sud. Le commandement militaire US a multiplié les déclarations selon lesquelles, « l’option militaire est sur la table ».

L’appartenance à l’Otan, c’est la priorité à l’option militaire

La situation internationale s’impose dans les débats de l’élection présidentielle, avec notamment la question de l’Otan. Le sommet de l’Otan à Bruxelles, les 24 et 25 mai prochains, sera l’occasion au mouvement international qui dénonce l’Otan et qui milite pour sa dissolution, de participer à la manifestation « contre le trumpisme » et surtout de tenir un contre sommet, le 25.

La sociale démocratie, la droite, sont pour le maintien de la France dans l’Otan, pour l’augmentation du budget militaire, pour atteindre 2% du PIB et pour augmenter le budget consacré à la modernisation des armes nucléaires.

Notre parti, membre du collectif « non à l’Otan, non à la guerre » ( www.otan-non.org ) se réjouit de voir qu’il continue à se renforcer de nouvelles organisations. Nous sommes pour une sortie immédiate et totale de la France de l’Otan, une décision qui aurait un impact politique important et qui contribuerait à la désagrégation de cette alliance militaire.

Les exigences du peuple de Guyane doivent être satisfaites

Les engagements pris par les autorités françaises vis-à-vis du peuple de Guyane sont loin du compte, loin des xigences portées par la mobilisation populaire et le collectif « pour que la Guyane décolle ». Le gouvernement, qui a « rapatrié » ses négociateurs ministériels, joue le pourrissement. Une partie du patronat, des commerçants, s’agitent, pour exiger la levée de tous les barrages et, de plus en plus, la fin du mouvement qui paralyse une grande partie de la Guyane.

Nous publions ci dessous une plate-forme qui porte les exigences des peuples amérindiens qui sont une composante importante du mouvement de mobilisation.

La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim à nouveau reportée

La plus vieille centrale nucléaire va continuer à fonctionner, malgré les 40 années d’exploitation des deux réacteurs. L’engagement de Hollande, en 2012, à la fermer fin 2016, est enterré : ce n’est qu’en 2018 ou début 2019, date prévue pour le démarrage de l’EPR de Flamanville, qu’il sera question d’arrêter l’exploitation de Fessenheim. Cela devrait permettre à EDF de continuer à toucher 200 millions par an et par réacteur.

Cette prolongation ne fait que reporter le problème de la nécessité d’arrêter les centrales nucléaires, car avec ou sans « carénage », la « solution » préconisée par les dirigeants d’EDF pour différer l’arrêt des réacteurs les plus anciens, il faudra les arrêter. Faire croire aux travailleurs des centrales qu’il est possible de continuer à les faire fonctionner, sans risque ni pour eux, ni pour les populations, est mensonger. Il faut sortir du nucléaire.

 

Guyane

GREVENDICATIONS DES PEUPLES AUTOCHTONES

La ratification de la convention n° 169 de l’OIT par la France.
la reconnaissance officielle de notre institution coutum
ière.
La rétrocession foncière sur le domaine de l’état d’une partie de notre terre ancestrale à hauteur de 400 000 hectares à titre gratuit et exempté de taxe.
La rétrocession foncière en faveur de tous les villages autochtones existant à titre gratuit et exempté de taxe.
l’éradication totale de l’orpaillage illégal. dans les secteurs sud-ouest et sud-est de la Guyane.
Nous réclamons une commission d’experts visant à améliorer et à renforcer les « opérations harpie » de lutte contre l’orpaillage illégal.
L’accès à nos droits fondamentaux plus particulièrement dans les secteurs sud-ouest et sud-est.
Nous réclamons un véritable plan de rattrapage et de développement à long terme pour les peuples autochtones dans les secteurs sud-ouest et sud-est de la Guyane.
L’arrêt du méga projet minier porté par Northgold destructeur pour notre environnement.
La mise en place d’un service des affaires autochtones à la CTG.
La mise en œuvre de moyens réels par le Rectorat suite à l’annonce de la Ministre de l’Education Nationale sur l’ouverture de plusieurs écoles bilingues à parité horaire.
La mise en œuvre rapide par le Rectorat d’un parcours de professionnalisation avec un Diplôme Universitaire des Sciences de l’Education et de la Formation (DUSEF) pour les ILM (Intervenants en Langue Maternelle) de l’intérieur.
La promotion des langues et histoire des peuples autochtones dans l’éducation régionale.
Mise en place d’un collège à Taluen
La création d’un module universitaire en Guyane pour l’apprentissage de cours sur les droits des peuples autochtones.
Nous réclamons une dérogation sur les prélèvements d’animaux et végétaux protégé pouvant servir à nos rituels sacrés ou à nos savoirs faire traditionnels.
Un mémorial au jardin d’acclimatation à Paris à la mémoire de nos frères et sœurs morts.
La mise en place d’un COPIL composé d’acteurs institutionnels de l’Etat, du Grand conseil coutumier, d’acteurs associatifs et des organisations autochtones, pour une réflexion et pour proposer des pistes de solutions visant à améliorer un mieux-être et une réappropriation de l’estime de soi des peuples autochtones.
Le bilan des actions de la préfecture en faveur des peuples autochtones
Organiser un séminaire annuel pour la restitution des actions réalisées, suite au rapport des parlementaires sur les 37 propositions pour enrayer et créer les conditions d’un mieux-être.