Le rendez-vous de La Forge de décembre

(Alsace) Les locataires de Hautepierre en action
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18 janvier, rendez-vous de La Forge, à 18h30, au restaurant Divanoo
12 janvier 2017

rdv-201216_20161220_203809_3Rendez-vous de La Forge à Strasbourg – décembre 2016

Pour ce dernier rendez-vous de l’année, nous avions apporté un ordinateur portable et nous avons pu admirer le nouveau site du Parti. Camarades et amis avons ont porté un toast pour le site et nous avons pu en découvrir la convivialité. Le site plaît, on y navigue très aisément. Nous avons découvert les rubriques et discuté du contenu. Certains ne l’avaient pas encore vu. Maintenant que nous avons un beau site, il nous faudra l’alimenter pour montrer la riche activité développée par les camarades et les amis. Bravo à tous ceux qui ont permis ce site !

Nous étions une petite dizaine. Nous avons discuté du journal de décembre. Les articles sur la lutte idéologique, qui dénoncent comment la bourgeoisie essaie d’embrigader les esprits pour empêcher l’organisation de ceux qui se battent, ont particulièrement retenu notre attention : les théories sur la droitisation du peuple, la militarisation des esprits de la jeunesse et les moyens mis en œuvre, la désinformation ou la fausse information, l’utilisation abusive des mesures policières soit disant pour la protection du peuple. Il suffit de mentionner toute la batterie policière et militaire mise en place autour du marché de Noël de Strasbourg.

La lutte des idées est aujourd’hui importante. La Forge montre bien que la lutte continue, malgré toutes les pressions idéologiques. Nous avons parlé du prochain rendez-vous militant en janvier : le 11 janvier à Amiens pour le soutien à Goodyear et le 17 janvier à Strasbourg pour soutenir les 6 militants inculpés de Haguenau.

Nous transmettons à tous les camarades, amis, militants, nos meilleurs vœux pour eux et leur famille et que la nouvelle année permette un pas de plus pour creuser le sillon de la rupture révolutionnaire avec cette société dont nous ne voulons pas et que nous combattons.

 

Marché de Noël de Strasbourg :

Le centre-ville est transformé en camp retranché….

Le centre-ville de Strasbourg est une grande île entourée par les bras de la rivière l’Ill. Quel que soit le côté, il faut traverser un pont. Or depuis l’ouverture du marché de Noël fin novembre, le centre-ville est devenu une zone encerclée et il faut montrer « patte blanche » pour y pénétrer : contrôle policier sur la plupart des ponts, avec fouille des sacs et parfois plus poussée, surtout si la personne porte un jeans et est « basanée ». Les autres ponts sont carrément bloqués. Le tram passe au centre mais ne s’arrête pas aux stations centrales. Certains bus font un détour. Plus aucune voiture ne peut circuler, hormis celles avec une autorisation, et elles se font contrôler le coffre. Des militaires, l’arme en main, circulent partout entre les chalets de noël, sur les places, devant les magasins de luxe. Des jeunes ont été embauchés par des sociétés de gardiennage pour le contrôle. Une camarade leur a demandé si c’est comme cela qu’ils comprenaient la paix, la solidarité de Noël. Certains hésitent : ils ont besoin d’un travail même s’ils ne sont pas forcément d’accord avec les méthodes. La militarisation des esprits c’est aussi ça !

 

… où la bourgeoisie veut faire recette !

Et le pompon, devinez ? Les commerçants réclament au préfet l’ouverture des magasins le dimanche 15 janvier pour « compenser les pertes du chiffre d’affaires qui serait liée aux mesures de sécurités installées pour le marché deNoël ». L’UD CGT dénonce ce fait et émet un avis négatif ; elle déclare : « Il nous semble que, si la ville de Strasbourg a maintenu le marché de Noël, c’était surtout à la demande des Vitrines de Strasbourg (*) qui étaient mêmes associées à l’organisation du dispositif de sécurité. Pour notre part, nous estimons que les pertes du chiffre d’affaires ne sont pas liées au dispositif de sécurité mais à la conjoncture économique. Les salariés qui ont travaillé les trois derniers dimanches de décembre, parfois sans que les majorations des salaires obligatoires leurs soient payées, doivent retrouver un rythme de travail normal ou l’ouverture dominicale est exclue… » (extrait de la lettre adressée le 21 décembre 2016 par l’UD CT 67 à la DIRRECTE Est). Une action n’est pas exclue ce jour-là. A suivre….

 

Vitrines de Strasbourg : L’association de commerçants de Strasbourg.

Quelques chiffres donnés par la presse.

« 450.000 euros pour la sécurisation du marché ». Voici ce que publie Capital sur le net (http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/attentat-a-berlin-la-securite-du-marche-de-noel-de-strasbourg-coutait-deja-tres-chere-1194899) :

« Les retombées économiques de cette manifestation est conséquente pour Strasbourg : le marché de Noël, dont l’organisation coûte 2 millions d’euros à la ville, en rapporte 250 à l’économie locale, selon l’Observatoire régional du tourisme d’Alsace. La sécurité a été renforcée cette année avec un coût s’élevant à 450.000 euros, selon la mairie. En 2015, les dépenses sécuritaires avaient déjà été revues à la hausse et atteint 250.000 euros. Pour financer ce surcoût, Strasbourg a imposé aux commerçants du marché une augmentation des droits de place de 12% sur trois ans. ».