Les 40 ans du PCOF à Strasbourg : un succès de l’avis de tous

Paris, le 30 mars, à l’Ageca, nous fêtons le 40° anniversaire de notre parti
2 mars 2019
Toulouse : un après midi pour fêter les 40 ans du PCOF
26 mars 2019

Messages des camarades d’Allemagne, de l’Organisation pour la reconstruction du Parti Communiste des Ouvriers d’Allemagne et de la DIDF en bas de page


Oui cela fait du bien de se retrouver avec nos camarades, leur famille, nos amis, et tous ceux avec qui nous luttons côte à côte sur les différents terrains, et de passer un bon moment ensemble. Des militants d’horizons différents ont répondu présents à notre invitation et ont partagé avec nous ce moment.
Ce fut un moment de retrouvailles dans un contexte festif et de discussions parfois intenses, un moment d’échange pour mieux se connaître, et autrement que dans les manifestations et activités militantes.
Convivialité, bonne humeur, discussions, partage, étaient au rendez-vous.
Beaucoup d’entre nous ont pu se reconnaître sur les photos, derrière les banderoles, lors de la rétrospective des luttes dans notre région. Nous avons voulu montrer que le fil du combat de classe depuis la Commune de Paris jusqu’à aujourd’hui continue de se tisser, en passant par l’insurrection de novembre 1918 (où le Drapeau Rouge a été hissé sur la Cathédrale de Strasbourg), les grèves et mouvements de masse du Front Populaire, de Mai 68, etc… dans la région, jusqu’aux luttes ouvrières et populaires récentes.
Un moment politique fort a été l’évocation de l’histoire du PCOF, liée à celle du mouvement ouvrier et populaire. Un diaporama a montré qui était le Parti Communiste des Ouvriers de France, pourquoi il existait et quels étaient ses objectifs. L’intervention de notre comité central est revenue sur quelques uns des moments idéologiques et politiques qui caractérisent l’activité de notre parti.
Notre Parti s’est fondé un 18 mars, date anniversaire de la Commune de Paris. Une exposition sur la Commune a rendu hommage à ces femmes et ces hommes qui ont participé à la première tentative d’instaurer un état pour et par le peuple.
Les moments culturels n’ont pas manqué : Un ami, ouvrier et syndicaliste, nous a adressé ses poèmes militants que nous avons lus et qui ont été appréciés. Quelques camarades et amis se sont improvisé choristes et ont encouragé à reprendre avec eux des chants de la Commune. Les talents existent parmi les travailleurs et le peuple.
Des amis qui n’ont pas pu venir, nous ont adressé leurs vœux. La DIDF, l’association démocratique des travailleurs turcs et kurdes en France, bien représentée dans l’assistance, a salué l’importance du journal du PCOF, La Forge, dans le contexte de la lutte en France et au niveau international. Les jeunes de l’UJR ont lu un message évoquant les relations de lutte et d’entraide entre l’UJR et le PCOF.
Une délégation de l’Organisation pour la construction du Parti Communiste des Ouvriers d’Allemagne (journal Arbeit Zukunft), membre de la Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes-Léninistes était présente et est intervenue pour rappeler la solidarité et l’amitié entre les peuples d’Allemagne et de France qui luttent ensemble contre les politiques impérialistes de Merckel et Macron. Un moment fort d’expression de la solidarité internationale.
Les interventions se sont terminées par l’Internationale, entonnée par les militants et la salle.
Des toasts ont été portés à l’anniversaire du Parti, aux peuples en lutte et à l’internationalisme.
L’après-midi s’est poursuivie devant un buffet très joliment décoré et fleuri et nous avons pu goûter aux différentes spécialités préparées par les camarades et ami-e-s.
Une atmosphère très fraternelle et amicale a traversé toute l’après-midi. Lors du concert de Family Affair les musiciens du groupe ont démontré leur savoir faire artistique dans des compositions à caractère progressiste. Leur plaisir de jouer et leur énergie qu’ils ont su communiquer s’est transmise à tous et a « enflammé » l’atmosphère.
Nous remercions toutes et tous qui sont venu(e)s apporter leur soutien, leur sympathie et leur bonne humeur. Les échanges ont été nombreux et riches, la salle était belle, l’ambiance très fraternelle.
Une réussite grâce au travail et au soutien des camarades et amis. Ensemble nous pouvons beaucoup et cette fête est un encouragement à poursuivre le combat, plus nombreux, plus forts.

Vive le 40ème anniversaire du PCOF.

Lecture de l’intervention du comité régional Annie Giraud, sur le mouvement ouvrier en Alsace et en Lorraine, accompagnant un diaporama

L’exposition sur la Commune de Paris, réalisée par les camarades de Grenoble

Table de vente des documents du parti, à côté, celle de l’Union des Jeunes Révolutionnaires

Intervention du Comité central de notre parti
Moment « acrobatique » du groupe de musique et de chant Family Affair
Intervention du camarade de l’Organisation pour la construction du parti communiste des ouvriers d’Allemagne
Vue de la salle

La chorale

L’Internationale

Intervention de l’Organisation pour la construction du Parti Communiste des Ouvriers d’Allemagne

« Vive notre amitié, basée sur la solidarité internationale »

La soi-disant« amitié franco-allemande » est souvent invoquée par les politiciens bourgeois, par Merkel et Macron. Ce qu‘ils veulent exprimer, c’est la collaboration de deux états impérialistes, la France et l‘Allemagne pour pouvoir jouer le rôle dirigeant au sein de l‘Union Européenne. Avec une phraséologie de l‘ « amitié » ils veulent cacher les politiques anti-ouvrières et néocoloniales et leur politique d‘armement.
Notre politique à nous, se base sur la solidarité et la lutte commune de la classe ouvrière de nos deux peuples contre le capital et contre l‘impérialisme.
En effet la bourgeoisie et l‘impérialisme ont dressé nos deux peuples l‘un contre l‘autre en l‘espace de 150 ans dans trois grandes guerres :
la guerre de la Prusse contre la France en 1870/71,
la 1ère Guerre mondiale
et la IIème Guerre mondiale.

Mais il existait depuis toujours des liens amicaux entre les Français et les Allemands.
Ainsi, après la révolution bourgeoise de 1789, des clubs jacobins se constituaient dans plusieurs villes allemandes, par exempleà Mayence. La révolution de 1848 contre la réaction féodale se produisait en France comme en Allemagne. Enfin, l‘évènement de la Commune de Paris fut pris en compte par les révolutionnaires allemands Karl Marx et Friedrich Engels, qui en développaient la notion de la „dictature du prolétariat“.
Au moment de la République de Weimar, le 31 octobre 1932, le dirigeant du KPD, Ernst Thälmann, à l‘invitation du Parti Communiste français, a fait un discours devant des ouvriers français à Paris. Thälmann disait en ce temps-là :
„Contre le bellicisme nationaliste, contre l‘armement militaire, contre la politique impérialiste de préparation à la guerre, que les bourgeoisies allemande et française mettent en œuvre.
Nous, communistes en Allemagne et en France, nous nous sommes réunis sous la bannière de l‘Internationale Communiste, sous le signe de l‘internationalisme prolétarien, afin d‘appliquer notre action internationale de lutte contre la guerre impérialiste, contre le chauvinisme et militarisme…“
Il conclut avec le mot d‘ordre :„Nieder mit dem Krieg! A bas la guerre !“

Aujourd’ hui beaucoup de gens progressistes et révolutionnaires en Allemagne regardent vers la France, quand „là-bas“, encore une fois, se déclenche une grève nationale et que les travailleurs descendent dans la rue par dizaine de milliers. Le mouvement des „gilets jaunes“ a eu un grand écho et une grande sympathie de la part des peuples „d‘en bas“ en Allemagne.

Chers camarades,
Vous fêtez aujourd’hui le 40ème anniversaire de la création de votre parti. Les liens entre nos deux organisations -dans le temps nous nous sommes appelés KPD – durent presque aussi longtemps. Depuis le milieu des années 80 nous lisons votre journal „La Forge“ régulièrement et en traduisons des articles, que nous publions dans „ArbeitZukunft“. Notamment nous utilisons votre journal pour informer sur la lutte de la classe ouvrière française et sur la situation dans les pays d‘Afrique francophones. En 1987 c‘était la première fois qu‘un camarade Allemand s‘est rendu à votre local à la „Cité Popincourt“, à Paris, et parlait avec le camarade Ch. Pierrel.
À partir de ce temps nos liens fraternels ont continué à se renforcer.
Collectivement avec les autres partis et organisations européens marxistes-léninistes, nous avons mené des réunions internationales de syndicalistes, en France à Argenteuil, Strasbourg et Bourges, en Allemagne à Francfort et Ludwigsburg.
En commun nous avons manifesté contre la politique impérialiste de l’OTAN et contre la politique anti-ouvrière de l‘Union Européenne.
En commun nous travaillons activement à la Conférence Internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (CIPOML). De plus, il y a des liens d’amitiés personnelles entre vos camarades et des camarades de chez nous. Cela unifie beaucoup.
Nous voulons avancer avec vous, tous ensemble sur le chemin de la lutte commune contre la politique anti-ouvrière de l‘impérialisme allemand et français, contre leur armement progressif et leurs guerres, avancer avec vous pour le socialisme.

Vive l‘amitié franco-allemande des ouvriers et des peuples !

Vive la solidarité internationale !

Vive le PCOF !

Organisation für den Aufbau einer kommunistischen Arbeiterpartei Deutschlands / Arbeit Zukunft

Message de la DIDF

Bonjour à tous,

Tout d’abord au nom de DIDF, la fédération des associations des travailleurs et des jeunes, je vous salue. Nous tenons à vous remercier pour votre invitation.

Le PCOF et la Forge sont très importants pour les travailleuses et travailleurs, les jeunes, les retraités de France, et aussi les travailleuses, travailleurs issus de l’immigration.

Ils prônent les valeurs d’égalité, de liberté, la défense de la force de travail, le vivre ensemble.

Par expérience de lutte pour vaincre le capitalisme, et son système d’exploitation libéral, du côté de la classe ouvrière ils veulent changer le monde, porter plus loin la parole des ouvriers.

De plus dans un contexte où depuis des années les médias sont détenus par les riches, la Forge a d’autant plus une place importante pour les étudiants et travailleuses travailleurs afin de diffuser des informations et réponds au droit de savoir de chaque citoyen.

DIDF est présent sur les questions d’actualité, les collectifs, les plateformes, les manifestations et est témoin de l’importance de l’action du journal La Forge et du PCOF.

Il est aujourd’hui d’autant plus important en France et dans le monde, dans un contexte de guerres, d’exploitation de la classe ouvrière, des réformes politique, que la Forge lutte afin d’éclairer les jeunes, les retraités, les femmes et travailleuses travailleurs.

En particulier, contre les pratiques antidémocratiques oppressives du gouvernement Macron, il est essentiel et urgent de poursuivre la lutte.

Cette lutte pour l’égalité et la dignité de la vie humaine, contre toutes les formes de discrimination, de racisme, de toutes formes d’exploitation et d’injustice qu’il faut continuer à défendre dans les plateformes communes!

Il est important aujourd’hui d’expliquer l’importance de la Lutte! 

C’est pourquoi aujourd’hui nous avons le plaisir de participer à la célébration du 40e anniversaire de PCOF et du journal La Forge, et nous leur souhaitons le meilleur.

DIDF