Les « marches pour la paix » du 22 septembre

Selon le communiqué des coordonateurs des « marches pour la paix » au niveau national, il y a eu quelque 150 initiatives cette année.

Notre parti, membre du collectif de 160 organisations qui s’est constitué autour du texte d’appel, a participé à plusieurs initiatives, à Paris, Grenoble, Toulouse, Strasbourg… Des manifestations, certes modestes au regard du nombre d’organisations signataires, qui ont fait entendre les exigences de justice sociale mise à mal par la politique de réductions des budgets sociaux, alors que celui de la guerre ne cesse d’augmenter. Des exigences aussi en termes d’accueil des migrants, de solidarité avec les peuples victimes des guerres impérialistes.

Nous y avons diffusé notre tract et lancé des mots d’ordre, notamment pour dénoncer les guerres menées par l’impérialisme français.

Grenoble

Une manifestation plus « petite » que celle de l’année dernière, ponctuée prises de parole, dénonçant la militarisation de la société, le budget militaire, les ventes d’armes, la prolifération nucléaire… Nous avons insisté sur la dénonciation des interventions militaires et des bases françaises en Afrique et sur la participation aux guerres de repartage. Ces interventions ont été appréciées par la majorité des participants.

Paris

Quelque 700 manifestants ont défilé de la République à la place Stalingrad, où des interventions ont eu lieu et où des poèmes ont été lus.

Toulouse

300 personnes ont défilé derrière la banderole : « Stop à la guerre, Stop les violences, Solidarité avec les réfugiés, Pour un monde de paix de solidarité de justice et de fraternité ».

De nombreuses organisations et associations appelaient à cette manifestation organisée par le Mouvement de la paix, dont l’invitation a circulé via les réseaux militants : CGT, Survie, Les amis de la terre, MRAP PCF, JC, PCOF, FSU, Université Populaire de Toulouse, Fondation Copernic, Communauté Kurde de Toulouse,  La Marche Mondiale des Femmes Midi-Pyrénées, Le Cri, La Fédération Abolitionniste Internationale, EELV, Stop Fuelling War, CCFD Terre Solidaire, Ensemble

La responsable locale du Mouvement de la paix, Christine Rosemberg, a apporté tout au long du parcours les raisons qui doivent nous amener à combattre l’augmentation des budgets militaires et exiger la ratification du traité par la France contre les armes nucléaires. Elle a mis en rapport les budgets militaires et les besoins sociaux à satisfaire, elle a dénoncé les guerres menées par la France pour l’appropriation des richesses, ventes d’armes, le danger et le coût de l’arme nucléaire et a insisté sur la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables. Des explications entrecoupées du slogan : « stop la guerre, stop les violences, stop la misère. »

Nous avons diffusé le tract du Parti et avons défilé derrière la banderole.