Manifestation internationale de dénonciation du groupe Bolloré

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Manifestation internationale de dénonciation du groupe Bolloré de la Bastille à la République

Deux cents personnes environ se sont retrouvées samedi 19 novembre pour manifester contre le « prédateur » Bolloré. Des organisations camerounaises (1) qui dénoncent notamment les indemnités honteuses versée par Bolloré aux victimes du déraillement du 21 octobre, à Esaka au Cameroun (2), des représentants de Re-Act qui soutiennent les paysans privés de leur terre par la Socapalm dont Bolloré est actionnaire, des jeunes Sahraouis, l’Afaspa, ………..et d’autres militants anti-impérialistes, des activistes de « Nuit debout », de Survie ou d’Attac.
L’UJR, était également présente aux côtés de notre parti. Nous avons pris part au cortège avec nos drapeaux et notre journal pour dénoncer ce groupe monopoliste pilleur des peuples, symbole de la Françafrique, qui étend ses griffes en Afrique, en Asie… mais également en France, notamment dans les médias où il entend façonner l’opinion comme l’ont mis en évidence les grévistes d’I-Télé. Arrivées place de la République, les différentes organisations ont pris la parole pour expliquer les raisons de leur présence à cette action et souligner l’importance de poursuivre le travail de solidarité internationaliste.
Mobilisation modeste par le nombre de participants (qui peut s’expliquer notamment par le fait qu’elle a été peu relayée) mais importante par sa signification.

(1)  (1)  Le comité de libération des prisonniers politiques (CL2P), le conseil national de la résistance et de la transition, le collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora.

(2)  (2)  Les hommes de Bolloré au Cameroun, qui gèrent la compagnie Camrail, proposent une indemnisation de 2300 € par personne tuée lors du déraillement, une somme dénoncée tout au long de la manifestation comme la marque du mépris affiché par le groupe pour les centaines de victimes et plus généralement pour le peuple camarounais.