Privatisation de l’université, criminalisation de la contestation des étudiants, enseignants : non !

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Avec la loi « sécurité globale », c’est encore plus d’État policier. Rassemblement à Paris, Bordeaux…
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Rassemblement du 17/11 devant la Sorbonne

Ce mardi 17 novembre, plus de 1000 personnes incluant BIATSS (bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniciens, social, santé), étudiants, enseignants et chercheurs se sont rassemblées Place de la Sorbonne à Paris, devant l’université historique pour dire non à la loi de programmation de la recherche (LPR).  Alors qu’elle était déjà rejetée par une grande partie des personnels et des étudiants, cette loi qui aggrave la précarisation et ouvre la voie à une privatisation de l’enseignement supérieur, est revenue devant l’Assemblée nationale de son examen au sénat la semaine dernière. Deux articles supplémentaires ont été rajoutés, ont ravivé la colère des personnels et des étudiants. Le premier transfert la nomination des professeurs des universités du Conseil National des Universités (le CNU une instance d’élus des personnels) aux présidents d’Université qui deviennent ainsi de plus en plus des patrons. Mais le plus grave est celui créant le délit de « trouble à la tranquillité et au bon ordre de l’établissement », qui rend toute manifestation ou occupation de locaux passible d’une peine de trois ans d’emprisonnement et 42 000 euros d’amende!

Mobilisés contre cette nouvelle attaque pour réprimer les mouvements de protestation des étudiants et leurs organisations, après une occupation de la place pendant près d’une heure et demi, une bonne partie des participants sont allés grossir les rangs du rassemblement contre la loi de sécurité globale devant l’assemblée nationale.