Rassemblement de lutte et de solidarité avec le peuple burkinabè : Diendéré, dehors !

Mobilisons-nous contre le coup d’Etat militaire !
17 septembre 2015
a convention patriotique des forces de gauche apporte son soutien au peuple du Burkina
27 septembre 2015

Ce sont quelque 300 personnes qui se sont rassemblés vendredi 18 près de l’ambassade du Burkina Faso, à l’appel du Collectif contre la confiscation de la démocratie au Burkina Faso, auquel participe notre parti.

Un rassemblement très combatif, pour dénoncer le coup d’Etat du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) et démontrer la détermination des Burkinabè vivant en France, des militants des différentes organisations africaines et françaises solidaires du combat du peuple burkinabè, à défendre les acquis du mouvement populaire qui a chassé Compaoré en octobre dernier.

Pendant les deux heures de ce rassemblement, les intervenants et les manifestants n’ont cessé de lancer des mots d’ordre, de crier leur colère contre les putschistes, d’exprimer leur solidarité et leur confiance dans le peuple du Burkina qui est sorti en masse dans les villes du pays.

Les responsables du collectif ont donné des informations sur la situation, sur les mouvements de protestation et de résistance qui se sont développés ; des mobilisations spontanées qui se sont affrontées aux forces du RSP et l’appel à la grève générale lancée par l’ensemble des organisations syndicales, à l’appel de l’Unité d’action syndicale. Ils ont souligné le fait que contrairement aux affirmations du putschiste, Diendéré, à la tête de ce coup d’Etat militaire, l’armée n’est pas solidaire du RSP. La plupart des organisations politiques se sont prononcés contre le coup d’Etat.

Les interventions des représentants des différentes organisations africaines ont insisté sur la contribution du combat du peuple burkinabè aux luttes des autres peuples d’Afrique, contre les régimes criminels, corrompus. Femmes Egalité a rappelé la contribution des femmes aux mobilisations pour chasser Compaoré et a réaffirmé l’engagement d’Egalité aux côtés des femmes burkinabè.

Notre parti a insisté sur le travail de solidarité qui doit se développer en France et sur la solidarité exprimée par les centrales syndicales (CGT, CFDT, CFTC, FO) avec l’Unité d’action syndicale et leur condamnation du coup d’Etat. « C’est un point d’appui pour développer la solidarité dans le mouvement syndical, et c’est ce que nos camarades syndicalistes ont déjà commencé à faire ». Il a ajouté : « il faut mettre fin aux ingérences des autorités françaises, qui ont exfiltré Blaise Compaoré, chassé par l’insurrection du peuple burkinabè, Compaoré qui n’a jamais cessé de comploter à partir de la Côte d’Ivoire ». Il a soutenu les revendications exprimées par le représentant de « Survie », notamment : l’arrêt immédiat de la coopération militaire et sécuritaire avec le régime et le gel des avoirs financiers des putschistes.

Dans l’intervention de clôture du rassemblement, le coordinateur du collectif a rappelé les exigences immédiates portées par les organisations de lutte au Burkina et a souligné l’importance de la solidarité des organisations d’Afrique et de France. Il a appelé à rester mobilisé et à répondre aux initiatives que le collectif ne manquera pas de lancer.

La présidente de « Femmes égalité », organisation qui a des liens anciens avec l’organisation Kebayna, apporte le soutien de son organisation à ce rassemblement. Plusieurs militantes d’Egalité étaient présentes, avec le drapeau de leur organisation.
Notre porte-parole insistera sur l’importance du travail de solidarité à développer en France et sur l’engagementde notre parti dans ce travail, dans le milieu syndical, démocratique…