Solidarité avec les femmes de chambre du Hyatt en grève

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Solidarité avec les femmes de chambre de l’hôtel Hyatt (Paris 7ème) en grève depuis le 25 septembre.

Le syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques et la fédération CGT du commerce appelaient jeudi 18 octobre à une manifestation de solidarité pour soutenir les femmes de chambre de l’Hôtel Hyatt de la rue de la Paix à Paris qui quelques jours avant avaient été violemment agressées par les vigiles de l’hôtel ET par la police.

Elles sont en grève depuis le 25 septembre pour exiger :

  • leur intégration aux effectifs pérennes de l’hôtel,
  • l’amélioration de leurs conditions de travail,
  • l’augmentation de leur salaire y compris pour le personnel en fixe de l’hôtel,
  • le remboursement à 100% des titres de transport…

Le 12 octobre, la direction pour faire place nette devant la grande porte de l’entrée de l’hôtel n’hésite pas à envoyer ses vigiles contre les grévistes.

Un gréviste et un militant de la CGT sont restés commotionnés et blessés sur le trottoir et ont dû être évacués par les pompiers.

L’après-midi ce n’est pas moins de 10 cars de police qui remontent la rue de la Paix pour terminer le travail. Après la violence des vigiles, les grévistes seront confrontés à celle de la police, qui va effectivement finir par dégager, un par un, ce bout de trottoir qu’occupaient les grévistes.

Pas mal de monde a répondu présent ce 18 octobre pour soutenir ces femmes de chambre de cet hôtel Hyatt en grève et pour dénoncer la violence de l’hôtel et celle de la police complice. Complice contre ces femmes de chambre qui osent revendiquer, se mettent en grève et le font savoir avec force slogans et chansons au son des rythmes africains, dans cette rue de la Paix, haut lieu du luxe parisien!

De nombreux militants-es CGT de différentes structures (UD de Paris, de différentes Union locale CGT, Sodexho, Carrefour, Energie…). Des responsables politiques du PCF, du PG, des militantes de Femmes Egalité, des responsables de notre parti (avec drapeaux et son tract du mois)… étaient présents.

Après les prises de parole d’un responsable du syndicat CGT des hôtels de prestiges, de grévistes, du secrétaire de la fédération CGT du commerce, dénonçant la violence patronale et de l’Etat et reprenant les revendications des grévistes, la manifestation est partie en direction d’un autre hôtel Hyatt à quelques rues de là, à côté de la place de la Madeleine.

Une manifestation dynamique rythmée par les mots d’ordre des femmes de chambre.

« Frotter, frotter…faut payer »

« Mal de dos…il faut payer »

« Mal de bras…il faut payer »

« Contrôle qualité…il faut payer »

« Prio, prio (priorité)…il faut payer »

Le secrétaire général de la fédération du commerce et services

Didier Le Rey, de l’US commerce de Paris

Les femmes de chambre dans la manifestation