Tours : la protection de tous les enfants en danger, on la défend !

Echos des mobilisations en solidarité avec le peuple palestinien (Grenoble, Bordeaux, Strasbourg…
16 décembre 2017
A Strasbourg, le dernier « rendez-vous de La Forge » de l’année placé sous le signe de l’optimisme révolutionnaire
21 décembre 2017

Le 15 décembre, rassemblement pour défendre la protection des enfants en danger

Tours

La protection de tous les enfants en danger, on la défend !

Ce 15 décembre, un rassemblement s’est tenu devant le conseil départemental d’Indre et Loire à l’appel de FO, SUD, CGT, FSU pour la protection de l’enfance. Il s’agissait de dénoncer l’arrêt de financement des associations Verdier et de l’ADSE Association de Défense et de Sauvegarde de l’enfance par le conseil départemental jusqu’à fin décembre, qui met en danger leur existence même alors qu’il avait signé un contrat pluri annuel d’objectif et de moyens pour 5 ans. Derrière ces décisions budgétaires il y a 215 postes  à l’ADSE qui sont en jeu et des jeunes qui risquent de ne plus être pris en charge. Déjà, 42 enfants qui devraient bénéficier d’une protection et d’une prise en charge après une décision de justice ne trouvent pas de place et restent donc en situation de danger.

Le financement ne devrait reprendre que début février, en lien avec le vote du prochain « schéma Départemental pour la protection de l’enfance ». Le conseil départemental  met en avant la nécessité de couvrir tout le département, en passant par une procédure d’appel d’offres et donc de  mise en concurrence des associations qui devront faire plus avec des moyens en baisse. La vice présidente du conseil départemental a « promis » que les postes seraient maintenus et les associations sauvegardées mais en rajoutant… en fonction des objectifs du  schéma départemental…

Le président du conseil départemental met en opposition les mineurs non accompagnés c’est-à-dire les jeunes migrants isolés et les autres comme s’il fallait faire des choix et ne pas mettre les moyens pour toute l’enfance en danger !

On comprend que la lutte ne fait que commencer. Le rassemblement qui comptait 150 personnes a permis que des salariés et militants syndicalistes de diverses associations et de la protection ou de l’aide sociale à l’enfance, de divers syndicats, se renforcent mutuellement.

Les syndicalistes du Conseil général protestaient également contre le vote d’augmentations à la tête du client pour les salariés en délaissant les catégories les plus basses et, cerise sur le gâteau, un vote pour des primes sans  précision de chiffres pour les hauts cadres.