Pau : soutien à Alain de Libertat !

Stop à la répression contre les mouvements sociaux !

Ce mardi 10 novembre, Alain de Libertat était convoqué devant la justice. Comme le dit Libertat, « Le 11 janvier dernier, en pleine protestation sociale des Gilets Jaunes, une manifestation nocturne était réprimée à Pau. Les forces de « l’ordre » ont utilisé à outrance des bombes lacrymogènes, (…) ont jeté des grenades de désencerclement, ont coursé et nassé les manifestant-es dans les rues de Pau, et en ont arrêté une quinzaine.

Libertat! participait à cette manifestation et quelques-un-es de ses militant-es y avaient été arrêté-es. Parmi elles, Alain B. D.La « justice » ne veut pas en rester là avec lui et veut lui faire payer son militantisme et son appartenance à notre organisation, cible depuis des années de la répression du pouvoir français. Notre camarade est accusé d’outrage et d’avoir lancé des bouteilles »

Pour soutenir Alain, entre 80-100 personnes ont décidé de se rassembler malgré le confinement. Des militants de Libertat !, des gilets jaunes, des syndicalistes de la CGT Retraités, de la Poste, des organisations comme le PCF, Ensemble et notre parti. Nous sommes intervenus pour exprimer notre soutien à Alain et contester la répression contre les mouvements sociaux.

Suite au procès, le Procureur de la République a requis 3 mois de prison avec sursis avec une période probatoire de 18 mois. L’avocate a plaidé la relaxe vue l’absence de preuves. Alain, quant à lui, a clamé son innocence tout en proclamant son droit à manifester. Le délibéré aura lieu le 5 Janvier 2021.

Nous serons de nouveau présents le 5 pour en soutien à Alain et pour défendre le droit de manifester qui est menacé dans cette période trouble.

Discours en soutien d’Alain de Libertat

Chers amis, chers camarades,

Nous soutenons Alain aujourd’hui, militant infatigable du droit des peuples, des droits des Hommes et par-dessus tout, des droits des travailleurs.

Il n’arrête jamais, traquant sans relâche les injustices commises par la bourgeoisie et le pouvoir qui la soutient, contre le droit des travailleurs et des classes populaires à vivre dignement de leur travail, dans des conditions décentes de logement, de nourriture, de santé, d’éducation pour leurs enfants.

Il un exemple pour nous et si aujourd’hui la justice bourgeoise le fait comparaitre, c’est l’injustice qui le frappe et qui nous frappe nous tous. Nous voulons tous être avec lui pour affronter ses juges et ses policiers qui ne sont que de simples instruments d’un pouvoir qui a peur, peur du mouvement populaire qui comme une lame de fond va culbuter ce système inique, inégalitaire, injuste qui exploite les masses populaires, qui écrase les peuples, qui détruit la vie sur la planète, et qui est prêt à toutes les violences y compris les guerres, pour s’accrocher aux monstrueux dividendes de son économie capitaliste

Peur de voir que si un homme se dresse contre eux, ce sont des milliers d’autres qui se dressent aussi ou vont se dresser bientôt.

Comme l’écrit La Forge, « les contestations se multiplient de toutes parts. Elles ne sont pas toutes de la même nature, mais beaucoup ont un caractère populaire. Certaines, de plus en plus nombreuses, pointent la responsabilité du système capitaliste. Celles des travailleurs de la santé, celle des ouvriers qui se battent contre les licenciements et le chantage à l’emploi pour faire passer les reculs sociaux, celles des enseignants qui se battent pour avoir les moyens d’éduquer les jeunes des milieux populaires dans un sens progressiste. »

Avec Alain, nous continueront à contester car nous luttons pour l’avenir du peuple, des peuples. Avançons vers une rupture révolutionnaire avec ce système.