10ème congrès du Parti Communiste d’Espagne (marxiste-léniniste) : « Un congrès qui nous renforce en tant que parti »

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10 ème congrès du PCE (m-l)

Du 6 au 8 décembre, nos camarades du Parti Communiste d’Espagne (marxiste-léniniste) ont tenu leur 10ème congrès. Une délégation de notre parti y a participé, avec d’autres délégations de partis frères et de la CIPOML, d’organisations palestiniennes, des mouvements sociaux, comme le mouvement des retraités… Le congrès a élu un nouveau comité central qui a incorporé plusieurs jeunes camarades. Nous publions des extraits de la déclaration finale adoptée par les délégués.

« Le rapport adopté par notre 10ème Congrès prend acte des changements intervenus tant dans la situation internationale que dans notre pays depuis la tenue du 9ème Congrès. Ces changements sont nombreux et très rapides : l’impérialisme fait face depuis des années à une crise de surproduction, qui s’ajoute à la lutte acharnée pour les zones d’influence entre les principales puissances impérialistes, regroupées autour de deux blocs dirigés respectivement par les USA, qui dominent jusqu’à présent l’économie capitaliste, et la Chine, qui dispute son hégémonie aux puissances impérialistes exploiteuses.

(…) Nous tenons notre congrès à un moment caractérisé par trois circonstances qui vont marquer de manière décisive la vie politique dans notre pays et dans le monde et, par conséquent, notre travail : l’augmentation des contradictions inter-impérialistes et la menace ouverte de la guerre ; le discrédit général des voies réformistes en tant qu’alternative aux graves problèmes des travailleurs ; et l’augmentation des courants nationalistes, irrationnels et fascistes, fomentés par le capitalisme et son imposant appareil de propagande.

Ces trois circonstances détermineront, également en Espagne, la vie politique des mois et des années à venir. Pour faire face à cette situation, il est absolument nécessaire de travailler à l’unité de tous les démocrates, de ceux qui, dans notre pays, défendent le dépassement démocratique du régime qui constitue un mur qui empêche la consolidation des conquêtes que notre classe a obtenues par sa lutte : un mur qui doit être démoli.

(…) Dans ces circonstances, le travail des communistes est absolument indispensable. Pour faire face à cette situation, notre 10ème Congrès a défini comme objectifs généraux : le renforcement de notre travail parmi les masses, notre capacité d’analyse, nos efforts pour la configuration d’un front populaire démocratique qui unit les forces progressistes autour d’un programme de rupture avec le régime monarchiste et notre engagement avec la CIPOML pour avancer dans la coordination internationale entre les communistes, vers l’Internationale marxiste-léniniste.

(…) À l’heure du conflit inter-impérialiste, la lutte pour la paix entre les peuples face à la guerre à laquelle nous pousse l’impérialisme et la solidarité avec les peuples qui subissent l’agression des puissances impérialistes occupent une place prééminente. Face à un ennemi aussi brutal que l’impérialisme, nous, communistes, avons retrouvé le slogan léniniste abandonné par le révisionnisme moderne : Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes.

L’une des déformations les plus dangereuses que le révisionnisme d’abord et le populisme bourgeois ensuite ont apportées avec eux est l’exaltation du rôle de chaque individu, isolé des autres, et la considération de l’organisation collective comme un simple instrument pour l’élection de directions qui ont essayé de s’exalter au-dessus de la classe ouvrière et de ses organisations de base. Cette déformation a entraîné la dispersion des luttes et leur éloignement des objectifs généraux et communs.

(…) En résumé, il devient clair pour tout le monde que, pour obtenir une amélioration substantielle de la situation très grave dans laquelle se trouve le prolétariat, il est urgent de reconstruire et de renforcer, aussi bien politiquement qu’idéologiquement, ses organisations de lutte, tant dans le mouvement ouvrier, où il est urgent de récupérer le syndicalisme de classe, que dans d’autres domaines : quartiers, centres d’études, etc. Et, dans cette tâche, les militants du PCE (m-l) renouvellent leur engagement à donner l’exemple.

Nous vivons une époque de bouleversements, de confusion et de dispersion, où le fascisme réapparaît comme une menace sérieuse pour la classe ouvrière et les peuples du monde. Ce sont les circonstances qui font des communistes un facteur déterminant, en Espagne et dans le monde, pour empêcher notre classe de perdre ses acquis et pour éviter un recul sur le chemin de la liberté et de l’émancipation de l’humanité. Il s’agit d’être audacieux.

POUR L’UNITÉ DU PEUPLE !

POUR LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE ET FÉDÉRATIVE !

POUR LE SOCIALISME ET LE COMMUNISME !

VIVE LE MARXISME-LÉNINISME !

VIVE LE PCE (M-L) !