Plusieurs rassemblements ont eu lieu, le 11 Mai, jour de « déconfinement », pour exiger des moyens humains et matériels pour la santé. Souvent appelés par les syndicats des hôpitaux, soutenus par des militants syndicalistes, des militants politiques, quelques partis, des gilets jaunes… des rassemblements ont eu lieu à Paris, Toulouse, Pau, Nantes… Ils voulaient également signifier que l’action collective, dans la rue, reprenait tous ses droits.
Nos camarades ont mis en avant les exigences qui doivent être satisfaites : l’augmentation des salaires, la reconnaissance des métiers essentiels, du point de vue social, mais pas ou peu « reconnus », notamment sur le plan salarial. Comme le disent les camarades de Toulouse, dans leur compte rendu : c’est maintenant !
Pau
Lundi 11 mai, environ 80 personnes (des militants politiques du PCOF, du PCF, des Insoumis, de Libertat, du NPA, d’ATTAC et d’Ensemble ainsi que nombre de gilets jaunes de différentes villes du Béarn) se sont rassemblées devant l’entrée de l’hôpital de Pau pour remercier le personnel soignant qui s’est battu dans des conditions très compliquées (manque de moyens en matériel et en personnels, surcharge de travail et manque de sécurité face au covid-19). Cette situation est due à l’imprévoyance du gouvernement Macron et à la politique menée par lui et ses prédécesseurs afin de démembrer le service public de santé de notre pays.
Notre parti était présent avec son drapeau et des panneaux : « De l’argent pour l’hôpital, pas pour le capital ». La police avec deux fourgons remplis de cerbères est arrivée rapidement mais n’est pas intervenue. Nous laissions l’accès libre à l’hôpital et les règles de distanciation étaient respectées. Nombre de manifestants portaient des masques.
Après une heure de présence, les manifestants se sont dispersés applaudis par les usagers, les visiteurs, et du personnel soignant.
Toulouse
Rassemblements devant les hôpitaux de Toulouse
Dès le premier jour du déconfinement, les syndicats, CGT, et SUD des hôpitaux de Toulouse ont appelé à des rassemblements avec 1h à 2h de grève pour demander des moyens pour les hôpitaux publics. Des rassemblements ont eu lieu devant le CHU Purpan, Rangueil, La Grave, l’Oncopole, Salies du Salat.
Ces rassemblements auxquels de nombreux usagers se sont joints, ont été un succès. Plusieurs centaines de personnes, militants syndicaux, politiques, gilets jaunes, se sont retrouvés devant les hôpitaux.
Après avoir été applaudis pour leur travail, les soignants rappellent à Macron ses belles paroles et exigent l’augmentation des salaires, l’embauche de 1500 soignants sur la région toulousaine, notamment dans la réserve sanitaire, l’internalisation de différents services privatisés, comme le ménage, le brancardage…
Nous devons être à leurs cotés pour arracher ces revendications et
entrainer toutes celles et ceux, nombreux, qui ont salué les travailleurs des
hôpitaux, aux fenêtres le soir à 20h. Les applaudissements et la reconnaissance
doivent se traduire par des actes. Il y a urgence à obtenir ces droits pour les
soignants et pour nous.
La situation de grande solidarité et reconnaissance à leur égard y est
favorable.
C’est maintenant qu’il faut le faire !
Notre parti était présent avec l’affichette : « l’Urgence c’est l’hôpital, pas le Capital ! »