1er mai, journées internationale de lutte des travailleurs et des peuples

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30 avril 2024

Communiqué de la Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes-Léninistes (CIPOML)

Ouvriers et ouvrières, travailleurs, jeunes de tous les pays, frères et sœurs,

C’est bientôt le 1er mai, jour d’unité, de solidarité et de lutte des ouvriers et des travailleurs de tous les pays.

Notre journée de solidarité et de lutte, où nous testerons nos forces pour nous unir contre l’exploitation, les impositions et les attaques de la bourgeoisie internationale et de l’impérialisme…

Depuis le 1er mai 2023, nous avons hissé nos drapeaux de lutte plus haut en accroissant notre unité et en renforçant notre solidarité dans nos grèves et nos actes de résistance dans presque tous les pays.

Nous venons de la grève du secteur automobile aux États-Unis. Nous avons secoué le Royaume-Uni par les grèves des travailleurs des docks, des chemins de fer, de l’éducation et de la santé. Après les travailleurs de l’énergie, nous avons fait grève en France contre le relèvement de l’âge de la retraite, nous avons construit des barricades avec les enseignants et les jeunes, nous sommes descendus dans la rue en tant qu’agriculteurs. Au Burkina Faso, nous étions dans la rue contre le coup d’État. Deux ans à peine se sont écoulés depuis les soulèvements au Kazakhstan et au Sri Lanka. En Inde, nous avons fait la grève générale pendant deux années consécutives avec des centaines de millions de personnes ; comme paysans, nous avons occupé les places de la capitale. En Iran, le régime réactionnaire a réprimé par la force les manifestations qui ont éclaté à la suite de l’assassinat de Mahsa Amini, alors qu’elles tendaient à se transformer en soulèvement. En Amérique latine, le mécontentement des travailleurs et des jeunes face à l’exploitation impérialiste et à l’oppression des oligarchies locales s’accroît. En Argentine, des actions de masse se développent dans les rues en opposition au gouvernement réactionnaire de Milei. En Turquie, les travailleurs poursuivent leurs grèves locales, l’une après l’autre, pour réclamer des droits syndicaux et des augmentations de salaire, sous les attaques de la gendarmerie et de la police.

Quel autre choix avons-nous que de nous unir ? Comment ne pas être solidaires ? Comment ne pas se battre ?

L’inflation est forte dans le monde. Tous les prix, en particulier ceux des denrées alimentaires, ne cessent d’augmenter ! La seule chose qui n’augmente pas, ce sont les salaires. Les salaires réels sont en baisse depuis des années. Alors que la flexibilité du travail augmente, que l’exploitation s’intensifie, que les conditions de travail se dégradent et que les mesures de sécurité laxistes causent de nombreux décès, notamment dans les pays dépendants, les capitalistes se refusent à augmenter les salaires. Les gouvernements, qui transfèrent des milliards aux capitalistes par le biais d’incitations et de réductions d’impôts, s’opposent aux augmentations de salaires. Tout ce qu’ils font, c’est poursuivre une politique monétaire restrictive, mettre en œuvre l’austérité, imposer des bas salaires et réduire les dépenses publiques. Nous devons nous battre pour un salaire décent et pour nos droits sociaux et syndicaux. C’est pourquoi nous nous rassemblons, unissons nos forces et nous mettons en grève.

Les capitalistes et leurs gouvernements refusent d’accorder des augmentations de salaires sous prétexte que cela augmenterait l’inflation, mais ils réduisent les dépenses publiques et allouent de moins en moins d’argent à l’éducation et à la santé. En revanche, lorsqu’il s’agit d’armement, ils dépensent généreusement. Ils ne connaissent aucune limite en matière d’armement et augmentent leurs budgets militaires. La rivalité entre les impérialistes regroupés en blocs s’intensifie et les conflits pour l’hégémonie, par exemple en Ukraine, durent depuis plus de deux ans, par les armes. En apparence, l’Ukraine se bat, mais la véritable guerre se déroule entre les États-Unis et l’OTAN d’une part, et la Russie, soutenue par la Chine, d’autre part. Les impérialistes, qui se battent entre eux pour se partager les richesses souterraines et terrestres des peuples et entraîner le monde dans une nouvelle guerre de grande ampleur, font également peser les dépenses de guerre sur le dos des peuples travailleurs. Les missiles, les chars et les avions qui enrichissent leurs producteurs, les monopoles, sont produits avec nos impôts. Comme dans le cas de la guerre en Ukraine, la guerre fait grimper les prix de l’énergie et des céréales. Des millions de travailleurs sont contraints d’émigrer à cause de la guerre, de la faim et de la pauvreté. Au Moyen-Orient, Israël a lancé une attaque brutale contre le peuple palestinien, qui a coûté la vie à plus de 34 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées. Ce génocide est condamné par les travailleurs et les peuples du monde entier.

La bourgeoisie internationale et l’impérialisme, qui détériorent les conditions de travail et de vie, méprisent la justice sociale et imposent la guerre aux travailleurs et aux peuples du monde, intensifient les forces réactionnaires pour maintenir leur domination. Il existe des exemples du contraire, comme le déclin du fascisme en Bolivie. Cependant, la bourgeoisie, les gouvernements impérialistes et collaborateurs nourrissent les réactionnaires dans tous les domaines de l’existence. Ils conspirent contre la démocratie bourgeoise et cherchent à la remplacer par un État policier. Des lois restreignant les libertés sont promulguées chaque jour dans presque tous les pays. Par exemple, en Grande-Bretagne, le soi-disant « berceau de la démocratie », de nouvelles lois sont adoptées pour rendre les grèves presque impossibles.

Nous devons nous unir et lutter non seulement pour les salaires et les droits sociaux, mais aussi pour la paix et nos libertés telles que les organisations syndicales et politiques, les réunions, les grèves et les manifestations contre les forces réactionnaires et le fascisme.

La bourgeoisie et l’impérialisme ne connaissent pas d’autre liberté que celle d’exploiter et d’asservir les travailleurs et les ouvriers.

C’est à nous de nous unir et de lutter pour gagner nos libertés et pour nous débarrasser de l’exploitation et du fait de n’être qu’une partie des machines.

Nous n’avons rien d’autre à perdre que nos chaînes ! Nous avons un monde entier à gagner !

Le 1er mai, unissons-nous dans les rues et sur les places :

  • pour mettre fin à la crise du coût de la vie, à l’exploitation, à la pauvreté, à l’oppression et aux attaques,
  • pour travailler et vivre humainement,
  • pour la liberté syndicale et politique,
  • pour un salaire égal pour un travail égal et des salaires décents pour vivre humainement ; pour la justice en matière de revenus et d’impôts, etpour la paix contre la guerre imposée aux peuples

Vive le 1er mai !

Vive l’unité des travailleurs et la fraternité des peuples !

Vive la liberté, vive le socialisme !

le 28 avril 2024

Conférence Internationale des partis et Organisations Marxistes-Léninistes (CIPOML)

Working women and men, labourers, young people from all countries,

Brothers and sisters,

It is soon the 1st of May, the day of unity, solidarity and struggle of workers and labourers of all countries.

Our day of solidarity and struggle, when we will test our strength to unite against the exploitation, impositions and attacks of the international bourgeoisie and imperialism…

Since the 1st of May 2023, we have raised our flags of struggle higher by growing our unity and strengthening our solidarity in our strikes and acts of resistance in almost all countries.

We come from the automotive strike in the USA. We shook the UK with the strikes of the workers in the docks, railways, education and health sectors. After the energy workers, we went on strike in France against the raising of the retirement age, we built barricades together with teachers and young people; we took to the streets as farmers. In Burkina Faso, we were on the streets against the coup d’état. Barely two years have passed since the uprisings in Kazakhstan and Sri Lanka. In India, we were on general strike for two years in a row with hundreds of millions of people; as peasants, we occupied the squares of the capital. In Iran, the reactionary regime forcibly suppressed the demonstrations that broke out over the murder of Mahsa Amini when they tended to turn into an uprising. In Latin America, the dissatisfaction of the workers and youth against the imperialist exploitation and oppression of the local oligarchies is growing. In Argentina, mass actions are developing in the streets in opposition to the reactionary Milei government. Workers in Turkey continue their local strikes, one after another, demanding trade union rights and wage increases under the attack of gendarmerie and police.

What choice do we have but to unite? How can we not be in solidarity? How can we not fight?

Inflation is high in the world. All prices, especially food, are going up and up! The only thing that is not increasing is wages. Real wages have been falling for years. While the flexibility of work is increased, exploitation intensifies, working conditions worsen, and laxed safety measures cause many deaths, especially in dependent countries, capitalists refuse to increase wages. The governments, which transfer billions to the capitalists through incentives and tax cuts, oppose wage increases. All they do is to pursue a tight monetary policy, implement austerity, impose low wages and cut public spending. We have to fight for a decent living wage and for our social and trade union rights. That is why we come together, join forces and go on strike.

The capitalists and their governments refuse to grant wage increases with the excuse that it would deteriorate inflation, but they cut public spending and allocate less and less money to education and health. However, when it comes to armaments, they spend generously. They know no limits in armament and increase their military budgets. The rivalry between the imperialists gathering around blocs is intensifying and the conflicts for hegemony, for example in Ukraine has been going on for more than two years and with weapons. Ostensibly Ukraine is fighting, but the real war is between the USA and NATO on the one hand, and Russia, backed by China, on the other. The imperialists, who fight with each other to share the underground and above-ground riches of the peoples and drag the world into a new extensive war, also put the war expenditures on the backs of the working peoples. The missiles, tanks and planes that enrich their producers, the monopolies, are produced with our taxes. As in the case of the war in Ukraine, the war drives up energy and grain prices. Millions of labourers are forced to migrate because of war, hunger and poverty. In the Middle East, Israel has launched a brutal attack against the Palestinian people, which has claimed the lives of more than 34,000 people, including women, children and the elderly. This genocide is condemned by the workers and peoples of the world.

The international bourgeoisie and imperialism, which worsen working and living conditions, disregard social justice and impose war on the workers and peoples of the world, escalate reactionary forces to maintain their rule. There are examples of the opposite, such as the decline of fascism in Bolivia. However, the bourgeoisie, imperialist and collaborator governments feed reactionaries in all areas of life. They conspire against bourgeois democracy and seek to replace it with a police state. Laws restricting freedoms are being enacted in almost every country every day. For example, in Britain, the so-called « cradle of democracy », new laws are passed to make strikes almost impossible.

We have to unite and fight not only for wages and social rights but also for peace and our freedoms such as union and political organisations, meetings, strikes and demonstrations against reactionary forces and fascism.

The bourgeoisie and imperialism know no other freedom than the freedom to exploit and enslave workers and labourers.

It is up to us to unite and fight to win our freedoms and to get rid of exploitation and being a part of machines.

We have nothing to lose but our chains! We have a whole world to win!

On the 1st of May, let us unite in the streets and squares

– to put an end to the cost of living crisis, exploitation, poverty, oppression and attacks,

– to work and live humanely,

– for trade union and political freedom,

– for equal pay for equal work and decent wages to live humanely; for justice in income and in taxation, and

– for peace against the war imposed on the peoples.

Long live the 1st of May!

Long live the unity of workers and the fraternity of peoples!

Long live freedom, long live socialism!

Jornaleros, jóvenes, hermanos y hermanas de todos los países… se acerca el 1 de mayo

28 De Abril De 2024

Pronto será el 1 de mayo, el día de la unidad, la solidaridad y la lucha de los trabajadores y trabajadoras de todos los países.
Nuestro día de solidaridad y lucha, cuando pondremos a prueba nuestras fuerzas para unirnos contra la explotación, las imposiciones y los ataques de la burguesía y el imperialismo internacional…

Desde el 1 de mayo de 2023, hemos izado más alto nuestras banderas de lucha aumentando nuestra unidad y fortaleciendo nuestra solidaridad en nuestras huelgas y actos de resistencia en casi todos los países.
Venimos de la huelga automovilística en USA. Sacudimos al Reino Unido con las huelgas de los trabajadores de los sectores portuario, ferroviario, educativo y sanitario. Después de los trabajadores de la energía, en Francia hicimos una huelga contra el aumento de la edad de jubilación; levantamos barricadas junto con profesores y jóvenes; Salimos a las calles como agricultores. En Burkina Faso estábamos en las calles contra el golpe de Estado. Apenas han pasado dos años desde los levantamientos en Kazajstán y Sri Lanka. En la India estuvimos en huelga general durante dos años seguidos con cientos de millones de personas; Como campesinos ocupamos las plazas de la capital. En Irán, el régimen reaccionario reprimió por la fuerza las manifestaciones que estallaron por el asesinato de Mahsa Amini cuando tendían a convertirse en un levantamiento. En América Latina está creciendo el descontento de los trabajadores y jóvenes contra la explotación y opresión imperialista de las oligarquías locales. En Argentina se están desarrollando acciones de masas en las calles en oposición al gobierno reaccionario de Milei. Los trabajadores en Turquía continúan sus huelgas locales, una tras otra, exigiendo derechos sindicales y aumentos salariales bajo el ataque de la gendarmería y la policía.

¿Qué opción tenemos sino unirnos? ¿Cómo no vamos a ser solidarios? ¿Cómo no vamos a luchar?

La inflación es alta en el mundo. ¡Todos los precios, especialmente los de la comida, suben cada vez más! Lo único que no aumenta son los salarios. Los salarios reales llevan años cayendo. Mientras aumenta la flexibilidad del trabajo, se intensifica la explotación, empeoran las condiciones laborales y las medidas de seguridad laxas causan muchas muertes, especialmente en los países dependientes, los capitalistas se niegan a aumentar los salarios. Los gobiernos, que transfieren miles de millones a los capitalistas a través de incentivos y recortes de impuestos, se oponen a los aumentos salariales. Lo único que hacen es aplicar una política monetaria estricta, implementar austeridad, imponer salarios bajos y recortar el gasto público. Tenemos que luchar por un salario digno y por nuestros derechos sociales y sindicales. Por eso nos unimos, unimos fuerzas y hacemos huelga.

Los capitalistas y sus gobiernos se niegan a conceder aumentos salariales con la excusa de que deterioraría la inflación, pero recortan el gasto público y destinan cada vez menos dinero a educación y salud. Sin embargo, cuando se trata de armamento, gastan generosamente. No conocen límites en armamento y aumentan sus presupuestos militares. La rivalidad entre los imperialistas agrupados en bloques se está intensificando y los conflictos por la hegemonía, por ejemplo en Ucrania, se prolongan desde hace más de dos años y con armas. Aparentemente Ucrania está luchando, pero la verdadera guerra es entre Estados Unidos y la OTAN, por un lado, y Rusia, respaldada por China, por el otro. Los imperialistas, que luchan entre sí para compartir las riquezas subterráneas y superficiales de los pueblos y arrastrar al mundo a una nueva guerra extensa, también cargan los gastos de guerra sobre las espaldas de los pueblos trabajadores. Los misiles, tanques y aviones que enriquecen a sus productores, los monopolios, se producen con nuestros impuestos. Como en el caso de la guerra en Ucrania, la guerra hace subir los precios de la energía y los cereales. Millones de trabajadores se ven obligados a migrar debido a la guerra, el hambre y la pobreza. En Medio Oriente, Israel ha lanzado un ataque brutal contra el pueblo palestino, que se ha cobrado la vida de más de 34.000 personas, entre ellas mujeres, niños y ancianos. Este genocidio es condenado por los trabajadores y los pueblos del mundo.

La burguesía internacional y el imperialismo, que empeoran las condiciones de vida y de trabajo, ignoran la justicia social e imponen la guerra a los trabajadores y los pueblos del mundo, intensifican las fuerzas reaccionarias para mantener su dominio. Hay ejemplos de lo contrario, como el declive del fascismo en Bolivia. Sin embargo, los gobiernos burgueses, imperialistas y colaboracionistas alimentan a los reaccionarios en todos los ámbitos de la vida. Conspiran contra la democracia burguesa y buscan reemplazarla con un estado policial. Todos los días se promulgan leyes que restringen las libertades en casi todos los países. Por ejemplo, en Gran Bretaña, la llamada “cuna de la democracia”, se aprueban nuevas leyes para hacer las huelgas casi imposibles.

Tenemos que unirnos y luchar no sólo por los salarios y los derechos sociales sino también por la paz y nuestras libertades, como organizaciones sindicales y políticas, reuniones, huelgas y manifestaciones contra las fuerzas reaccionarias y el fascismo.

La burguesía y el imperialismo no conocen otra libertad que la libertad de explotar y esclavizar a trabajadores y trabajadoras.

Depende de nosotros unirnos y luchar para ganar nuestras libertades y deshacernos de la explotación y de ser parte de las máquinas.

¡No tenemos nada que perder excepto nuestras cadenas! ¡Tenemos todo un mundo que ganar!

El 1 de mayo unámonos en las calles y plazas:

  • poner fin a la crisis del costo de vida, la explotación, la pobreza, la opresión y los ataques,
  • trabajar y vivir humanamente,
  • por la libertad sindical y política,
  • por igual salario por igual trabajo y salarios dignos para vivir humanamente; por la justicia en los ingresos y en los impuestos, y
  • por la paz contra la guerra impuesta a los pueblos.

¡Viva el 1 de mayo!
¡Viva la unidad de los trabajadores y la fraternidad de los pueblos!
¡Viva la libertad, viva el socialismo!

Conferencia Internacional de Partidos y Organizaciones Marxistas-Leninistas (CIPOML)