Lundi 23 septembre les femmes de chambre et une partie du personnel de l’hôtel Campanile de Suresnes en étaient à leur 6è semaine de grève.
Le 19 aout le mouvement avait été déclenché par le licenciement injustifié d’une femme de chambre auquel s’étaient de suite rajoutées des revendications d’augmentation de salaire et d’un changement dans la gestion des ressources humaines. Ces femmes demandent qu’on les respecte.
Face à la détermination des grévistes la direction a fini par ouvrir des négociations ce lundi. La déléguée du personnel accompagnée par la secrétaire générale de l’UD CGT 92 a bataillé pendant 3h pour faire valoir le point de vue totalement légitime des grévistes. Mais ce fut un dialogue de sourd ; en effet la direction n’a eu de cesse d’invoquer mille et un prétextes pour refuser toute augmentation de salaire, ne concédant que la mise en place d’une prime de pouvoir d’achat de 250 euros largement insuffisante. Par ailleurs, aux dires des femmes de chambre en grève, elle s’est permise d’embaucher des intérimaires pour remplacer les grévistes. Les grévistes ont alerté l’inspection du travail en lui recommandant d’aller voir dans les étages. La grève continue vu que les propositions de la direction ne font aucun cas des revendications des grévistes. La solidarité avec ces femmes et ses hommes courageux est donc plus que jamais à l’ordre du jour.
Nos camarades continueront à leur apporter tout leur soutien comme ils l’ont fait depuis le début de leur mouvement.