Rassemblements de soutien contre l’arrestation de 6 militants CGT Energie et la répression policière.

Bordeaux, le 24 mai.

La direction d’Engie, EDF, et le ministère de l’intérieur ensemble, main dans la main, pour attaquer la CGT ENERGIE, au travers de l’arrestation ce mercredi 24 mai à 6h du matin manu militari de 6 syndicalistes. Dès 11h, l’UD CGT33 a organisé un point fixe juste en face du commissariat principal de Bordeaux, sono à fond et banderole exigeant leur libération. 

Cette attaque violente contre le syndicalisme est la preuve de l’importance de la lutte de ces sections Cgt de l’énergie contre la retraite à 64 ans depuis 4 à 5 mois, en Gironde comme dans tout le pays. Cette nouvelle attaque, loin d’intimider les militants a eu l’effet inverse : il aura réussi à mobiliser davantage encore les militants dans les sections, les UL et au-delà le mouvement démocratique local autour de la Coordination Liberté 33* qui, hasard du calendrier, avait donné rdv ce même jour à 18h, devant la préfecture pour dénoncer la répression à l’encontre de jeunes étudiants et de militants syndicalistes lors de la manifestation du 1^er mai.

L’UD CGT33 étant signataire et partie prenante de cette coordination (qui regroupe associations et syndicats) a proposé de faire le rassemblement au piquet solidaire, ce qui a été accepté par les autres organisations. 200 à 300 personnes ont répondu à l’appel. La forte présence étudiante autour de l’UNEF s’est ressentie aux slogans et chants contre la répression du gouvernement et contre l’état policier. Quand tout à coup a surgi une colonne de CRS sur le trottoir d’en face que leur chef a fait se rapprocher de nous à moins d’un mètre, ce qui a tendu un peu plus la situation… Mais la détermination et le sang-froid des manifestants qui ne sont pas tombés dans le panneau de la provocation a contraint les forces de l’ordre à reculer. Jeudi 25 à 8h, nouveau piquet solidaire pour obtenir la libération des 5 militants Cgt toujours en garde à vue qui aujourd’hui encore ne savent pas ce qui leur est reproché.

Notre parti a été présent à partir de 18h avec une pancarte « Ils s’en prennent aux libertés pour imposer la régression sociale ». Les interventions de la Cgt Energie de Gironde puis celle de l’UD et de la FSU ont mis en avant la fermeté syndicale à continuer de rejeter la réforme retraite, quoi qu’en pense le pouvoir. La lutte continue et le 6 juin en sera un moment important. 

*Coordination Liberté 33 regroupe : LDH, ATTAC33, Planning familial, AG féministe, RESF, FSU, ASTI, Youth For Climate Bordeaux, Collectif AntiCRA 33, Solidaires Informatique 33, Extinction Rébellion Bordeaux, Radio La clé des ondes, CGT33, Sud Santé Sociaux 33.