Echos des mobilisations des 16 et 17 décembre

Appel à manifester le 17 décembre : cessez-le-feu total et permanent
13 décembre 2023
Loi immigration : l’escalade dans la réaction !
20 décembre 2023

Les manifestations des samedi 16 et dimanche 17 décembre se sont inscrites dans un contexte qui apparaît bloqué, du fait de la volonté du gouvernement israélien à mener « la guerre jusqu’au bout » et du soutien du gouvernement étasunien, par delà ses appels à réduire les bombardements indiscriminés et les tergiversations des gouvernements européens qui refusent de prendre des mesures concrètes contre Israël. On le voit avec l’assassinat d’un « agent du Quai d’Orsay », tué par un bombardement aérien israélien, qui ne suscite aucune réaction – même son nom est tu par les autorités françaises – ou les votes à l’ONU, majoritairement en faveur d’un cessez-le-feu, mais qui n’ont aucune conséquence, et pas seulement parce que les USA y mettent leur veto.

Quand l’armée israélienne liquide trois otages israéliens qui brandissent un drapeau blanc, ce n’est pas une « erreur regrettable », mais l’application sur le terrain de la doctrine de guerre totale, qui justifie les massacres de civils, assimilés à des combattants du Hamas.

La mobilisation pour le cessez-le-feu et pour dénoncer cette guerre dont les victimes palestiniennes dépassent les 18 000, va se poursuivre. Il n’est pas question de relâcher la pression et le travail de conviction pour l’élargir, en sachant qu’il s’agit d’un combat de longue haleine.

La question du boycott des coopérations économiques, politiques, universitaires, et militaires, fait partie des terrains à développer. C’est ce que les affiches de notre parti ont pointé, suscitant des discussions intéressantes.

Si les grands médias continuent à soutenir cette guerre, à grand renfort de sondages qui veulent nous convaincre que l’opinion lui est acquise, les reportages, les prises de position qui font entendre une autre voix, qui montrent la réalité de cette guerre contre le peuple palestinien se multiplient sur divers médias : les personnes qui soutiennent le peuple palestinien les relaient, constituant dans les faits, une sorte de contre information salutaire. Dans le même ordre d’idée, l’exposition organisée à l’Institut du Monde Arabe (IMA) sur le thème « ce que la Palestine apporte au monde », qui a été prolongée jusqu’à la fin de l’année, contribue à la connaissance de ce peuple. Il est encore temps d’y aller, avec des amis.

Chambéry

Plus de 200 personnes ont manifesté une nouvelle fois le 16 décembre pour exiger un cessez-le-feu immédiat et apporter leur soutien à la population de Gaza et de Cisjordanie

Quelques jours auparavant une réunion publique à laquelle participait Salah Hammouri et Anne Tuaillon présidente de l’AFPS avait réuni plusieurs centaines de personnes dans une salle comble. Invité par la Cimade dans le cadre du Festival Migrant’Scène, Salah Hammouri est intervenu sur la situation des prisonniers palestiniens, notamment des enfants. Concernant les massacres en cours à Gaza et la situation en Cisjordanie, il a parlé d’une « deuxième Nakba » vécue par le peuple palestinien : indiquant, qu’il ne s’agit pas d’une guerre d’Israël contre le Hamas, mais d’une guerre contre l’ensemble du peuple palestinien, il a rappelé que « l’histoire n’a pas commencé le 7 octobre ».

Grenoble

Entre 600 et 800 personnes ont défilé dans le centre-ville, pour exiger un cessez-le-feu total et permanent, l’arrêt des bombardements et de l’offensive terrestre et pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien

Nos camarades ont défilé avec le drapeau du parti et des panneaux reprenant les affichettes du parti et la une de la Forge de décembre (17 n° diffusés). Nous avons également contribué avec notre mégaphone au lancement des mots d’ordre décidés collectivement, toujours massivement repris par les participants venus souvent en famille ou en groupes. Entre les samedis de manifestations, les initiatives se multiplient comme le concert de soutien au peuple palestinien pour récolter des fonds pour du matériel médical ou le repas de solidarité organisé dans la ville voisine d’Echirolles.

Pau

250 participants. avec toujours la même détermination. L'appel
 du "Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens" avait été signé par toutes les organisations du collectif y compris le PCF. Il a été lu collectivement et c'est Yves Goaer, président de l'AFPS de Pau qui a lu sa conclusion et les mots d'ordre. 

Strasbourg

Une nouvelle semaine de mobilisations de soutien à Gaza et à la Palestine du 11 au 17 décembre

Des activités diverses et variées ont eu lieu cette semaine en solidarité avec la Palestine, pour l’arrêt des bombardements, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza !
Mercredi 13 décembre, devant le Parlement européen, un rassemblement s’est adressé aux parlementaires. Certains eurodéputés sont sortis en soutien et ont pris la parole. Leurs interventions étaient diffusées à l’intérieur du parlement. Le rassemblement sonorisé était très animé : banderoles, des pancartes « Gaza, des visages, pas que des nombres ». « Free, Free Palestine » était repris le plus souvent. De nombreuses marques de soutien des personnes qui passaient devant la place du parlement, que ce soit à pied, en voiture ou en bus.
A remarquer que la police a tenté, sans succès, de limiter notre expression en tentant de nous repousser loin de l’entrée.



Le jeudi 14 décembre, c’était au tour des actions de la campagne BDS, notamment devant des magasins Carrefour. Des tracts spécifiques ont été distribués. Très bon accueil en général. Là encore les forces de répression ont essayé d’intimider les diffuseurs en les verbalisant.
Le vendredi 15 décembre, une fois la nuit tombée, il y a eu, à nouveau, la projection d’un film tourné à Gaza, en plein air devant la gare, avec des interventions, distributions de tracts auprès des passants et voyageurs, appelant à la manifestation le lendemain.
Le samedi 16 décembre, nouvelle manifestation composée d’un double cortège. En tête, la banderole «cessez-Le-feu à Gaza», suivi d’un deuxième cortège, «Non à la loi immigration de Darmanin on n’en veut pas».
Lancés depuis le camion sono, et repris par les mégaphones répartis dans le cortège, les slogans des deux cortèges  fusaient, leur donnant un caractère très animé.
De nombreuses pancartes dénonçant les massacres à Gaza et la complicité des industriels et groupes français comme Carrefour.


Le dimanche 17 décembre, il y a eu une action intitulée « Noël sous les bombes à Gaza » au centre commercial Rivétoile à Strasbourg. Une déambulation « spontanée » a pu cheminer dans les allées du centre commercial avec des pancartes, des panneaux, un drapeau palestinien et au rythme de « Free Free Palestine ».
Nous avons mobilisé, diffusé et participé à la plupart des activités.
La mobilisation se poursuit

Toulouse 16 décembre

Le nombre de manifestants était cette fois équivalent à celui de la manifestation précédente, début décembre.

Étaient présents les militants les plus engagés de la cause palestinienne qui ont répondu aux nombreuses manifestations de ces dernières semaines. Pour notre part nous avons reproduit les mots d’ordre du parti, actualisés, sur des affichettes.

Une manifestation où les slogans étaient lancés tout au long du cortège, par la CGT et par les collectifs de solidarité avec la Palestine : « Cessez le feu immédiat à Gaza et en Cisjordanie », « Nous sommes tous des palestiniens », « Enfants de Gaza enfants de Palestine c’est l’humanité qu’on assassine », « Arrêt de la colonisation à Gaza et en Cisjordanie »…

La question des sanctions vis à vis d’Israël a été posée dans plusieurs interventions, une question qui devient urgente au regard de l’obstination criminelle du gouvernement de Nétanyahou et du manque de réaction du gouvernement Macron.

Une réunion publique sera organisée courant janvier à la bourse du travail à laquelle nous appelons d’ores et déjà nos camarades et amis à participer et dont nous nous ferons l’écho.

Paris

Un très long cortège a entraîné plusieurs milliers de manifestants depuis la République jusqu’à la place Clichy. Cette manifestation combative, pleine de slogans, avec des centaines de panneaux et de drapeaux palestiniens, a été une fois encore appelée par le collectif « pour une paix juste et durable… » et par le pôle « Urgence Palestine ».

Beaucoup de discussions, notamment sur la question de l’avenir : « un ou deux Etats » ? Il est clair pour beaucoup qu’aucune de ces deux « solutions » n’est possible avec l’Etat sioniste tel qu’il est aujourd’hui, sans que des changements très profonds, dans tous les domaines soient imposés et arrachés par les forces progressistes. Et il est tout aussi évident que cela suppose déjà l’arrêt de cette guerre de destruction qui touche l’ensemble du peuple palestinien.