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Chaque année la fête de la CGT est un moment important de rencontres, de débats et d’instants conviviaux, où les militants se retrouvent pour échanger et se détendre.

L’après-midi ont eu lieu trois événements. La projection du film « Comme des lions » racontant la lutte des salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur site, suivie d’une discussion. L’invitation au débat disait « Bien sûr, ils n’ont pas « gagné ». Mais peut-être faut-il arrêter de tout penser en termes de « gain ». La vie est faire d’expérience, de risques, d’aventures et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle… ». Des camarades sont intervenus lors du débat pour étendre ce constat au mouvement contre la loi travail et montrer les acquis de la lutte et l’importance de « Creuser le sillon ouvert par le mouvement ». Ensuite a eu lieu un échange sur « Quel avenir pour le monde du travail en Europe ? » avec la présence de syndicalistes d’Allemagne, d’Italie et de Belgique. Puis la troupe de théâtre des Fralib, Los Théâtros, a présenté une pièce qui montrait leur grève et combat de « 1336 » jours, applaudie par une salle solidaire et émue. La journée s’est terminée tard de manière conviviale, avec un apéro et un repas animés par le groupe de musique de la CGT, le ProletTanzKlub, le PTK pour les syndicalistes.

Notre Parti a tenu une table de presse, comme de nombreuses autres organisations et associations, dont la plupart avait pris place dans le combat contre la loi travail. L’organisation Femmes Egalité a présenté son exposition. Le stand du Parti exposait les photos du mouvement contre la loi El Khomri. Sur la table: LA FORGE et le dossier sur les acquis du mouvement, ainsi que les documents issus de notre congrès. Nous avons diffusé l’article « Vers un état dictatorial en Turquie » et proposé de signer une pétition de solidarité et de défense des droits démocratiques en Turquie. (Texte joint). L’UJR était présente et avait affiché ses badges. L’ambiance était fraternelle et au débat. Seul point compliqué, les tables de presse étaient éloignées des lieux de débats. Les discussions furent cependant intéressantes, des documents furent diffusés et la pétition a été signée.