Fête de l’Humanité 2022 : une fête populaire, une grande affiche de chanteurs, musiciens et de groupes, dans un cadre nouveau

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Cela faisait deux ans que la fête de l’Huma ne s’était pas tenue dans les conditions habituelles de cette fête populaire qui reste de loin la plus importante en termes de nombre de participants, d’artistes, de stands et de restauration.

Le lieu a changé : c’est sur une partie des terrains d’une énorme base aérienne désaffectée qu’elle a eu lieu, à Plessis-Pâté, près de Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne (91). Les difficultés d’accès par les transports en commun ou en voiture étaient réelles, mais « attendues » étant donné qu’il s’agissait d’un nouvel emplacement, ayant vocation de remplacer définitivement celui du Parc de la Courneuve.

L’Huma annonce 400 000 personnes. Il y avait effectivement beaucoup de monde, notamment aux heures des spectacles des chanteurs et des groupes connus. Cette fête a été l’occasion pour les militants et militantes du PCF, de tout le pays, de se retrouver. Les habitants de l’Essonne étaient nombreux à être venus en familles. Beaucoup de sections avaient fait le choix de se regrouper sous un seul et même stand, « mutualisant » en quelque sorte les moyens matériels et humains.

Au niveau de la présence politique, les composantes de la Nupes avaient chacune leur stand ; avec quelques débats sur « l’unité de la gauche », les propositions pour « une autre politique », le PCF reprenant son slogan de campagne « pour les jours heureux ». De l’avis de beaucoup de ses militants, cette nouvelle édition de la fête de l’Huma était à la fois une réussite en termes de fréquentation, qui l’a installée comme un grand festival de musique de tous les styles, avec des stands et des débats politiques, autour du PCF.

Le stand du parti à la fête

Nous avions fait le choix de mettre l’accent sur la diffusion des documents du Parti, en premier lieu son journal, la Revue « Rupture », les dossiers « La Forge », ainsi que les ouvrages de référence, comme le document « Pour une rupture révolutionnaire avec le système », sans oublier un certain nombre de classiques du marxisme léninisme : de Marx (« la guerre civile en France », « salaires prix, profits »), de Lénine («L’impérialisme stade suprême du capitalisme », « L’Etat et la révolution »…) et de Staline (« les questions du léninisme », « Histoire de la révolution russe »…).

Notre stand, « modeste » en taille, était situé dans une des deux allées centrales – donc là où passaient énormément de monde – juste en face de la scène Zebrock, une scène ouverte à la jeunesse, à la diversité des musiques actuelles, ouverte notamment aux chanteurs et aux formations de rap… Autrement dit, beaucoup de décibels… ce qui limite forcément les possibilités de discuter à notre stand. Malgré cela, notre stand a eu du succès, notamment auprès de beaucoup de jeunes politisés, à la recherche d’une organisation révolutionnaire communiste qui lutte pour le socialisme et intéressés par nos positions. Beaucoup de discussions qui se soldaient par l’achat de La Forge, le sachet des « trois derniers numéros gratuits » et surtout, notre plaquette «  Réponse à quelques questions sur le PCOF » qui a eu un très gros succès.

Nous avons également retrouvés à cette fête de nombreux militants, politiques, associatifs et syndicalistes, qui nous connaissent à travers les combats menés ensemble. Des rencontres aussi avec des militants d’autres pays, avec lesquels il y a eu des échanges sur la guerre en Ukraine, sur la position à défendre…

Notre stand attirait autant par le dynamisme des camarades qui le tenaient que par son apparence : sobre, mais annonçant bien la couleur, avec ses drapeaux, sa banderole et son sigle – souvent remarqué, avec faucille, marteau et étoile – et le kakemono qui présentait nos différentes publications. La « une » du journal La Forge, avec l’appel à se mobiliser le 29 septembre pour les salaires, enclenchait immédiatement la discussion tournée essentiellement sur la question de la nécessité de la rupture révolutionnaire avec le système. Fait significatif quand, le dimanche, sous un beau soleil, nous avons lancé à la sono de notre stand : « Il faut rompre avec le capitalisme, il faut lutter, il faut se battre pour nos salaires ; venez au stand du Parti Communiste des Ouvriers de France, pour discuter avec nos militants », cela suscitait l’intérêt et amenait effectivement des personnes à notre stand. Autre fait marquant, beaucoup de discussions pour connaître notre position sur la guerre en Ukraine et de nombreuses expressions d’accord avec la caractérisation impérialiste de cette guerre et sur la nécessité de faire le lien entre la condamnation de cette guerre, la participation de l’impérialisme français et le combat pour « refuser de la payer », qui passe notamment avec celui pour arracher des augmentations de salaires.

Nous tenons à remercier les camarades qui ont monté, installé et… démonté le stand ; toutes celles et ceux qui ont vendu le journal, distribué le tract national de septembre, tenu les tables de propagande. Et toutes celles et ceux qui sont passés au stand du PCOF pour discuter, se renseigner, acheter notre journal et nos documents.