Le 11 février : succès des manifestations à dominante populaire, très importantes dans les villes de province

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La manifestation du samedi avait pour but de mobiliser largement, notamment celles et ceux qui ont des difficultés à faire grève et manifester plusieurs fois de suite, de faire venir les familles, pour faire une démonstration du rejet populaire de cette réforme de régression sociale.

La démonstration a été largement réussie dans les villes de province, où, comme le soulignent les correspondances de nos camarades, beaucoup de manifestants étaient « nouveaux », on est venu en famille, on est venu pour discuter, mesurer la détermination et en partir renforcé.

Le caractère unitaire « tient » autour du « Non aux 64 ans ! » C’est un acquis important que les directions syndicales ont visiblement intégré. Les organisations syndicales ont mobilisé : cortège important de la CGT, de la CFDT, de Solidaires, des organisations des étudiants, notamment dans les villes universitaires, comme Paris. Dans plusieurs villes, des cortèges regroupant Attac, des fanfares et des organisations féministes, ont mobilisé et ont attiré une partie des manifestants venus à titre « individuel ».

Ce qui ressort des très nombreuses discussions, c’est la question de la surexploitation, l’intensité du travail et l’usure qui en découle, qui est soulevée. Chacun et chacune donne l’exemple de ce qu’il vit concrètement, quel que soit son secteur d’activité. Deux ans de plus, c’est non !

Cette question est reprise par les jeunes, qui se mobilisent pour les anciens – leurs grands parents et leurs parents – et pour eux-mêmes, car ils voient qu’après les 64, il y aura d’autres rallongements dont ils feront les frais, à leur tour.

Dans les cortèges syndicaux, notamment dans ceux de la CGT et de Solidaires, les discussions ont beaucoup porté sur la nécessité de faire monter le niveau de mobilisation, à travers des grèves, si possible reconductibles. Le 7 mars, journée de manifestation et de grève, s’inscrit dans cette perspective de frapper plus fort, de toucher aux intérêts des patrons, de bloquer des secteurs de l’économie.

Les annonces des profits records des grands groupes –TotalEnergies, Eiffages (gestion des autoroutes), BNP Paribas (qui restructure et supprime des postes de travail), alimentent la colère contre Macron et son gouvernement au service « des riches et des patrons ». Cela contribue à faire grandir l’opposition à la réforme des retraites.

Dans certaines villes, les camarades et amis de la DIDF (fédération des associations démocratiques des travailleurs originaires de Turquie) ont diffusé des tracts appelant à la solidarité avec les victimes des séismes qui ont causé plus de 20 000 morts.

A noter l’intérêt qu’ont suscité les panneaux de notre parti, avec ses mots d’ordre. Ils ont parfois été repris par les médias. Le journal, avec sa « une » a également suscité de l’intérêt, d’autant qu’il était en « prise » avec la mobilisation. Dans certaines villes, les ventes n’ont jamais été aussi importantes.

Nous appelons à participer aux initiatives qui vont être prises dans des villes, notamment par des UL, des UD, des fédérations… qui vont se traduire par des débrayages, des marches, des rassemblements… qui vont contribuer à la préparation du 7 mars. Avant cela, le 16 février, est une nouvelle journée de grève et de manifestations appelée par l’intersyndicale.

Rhône Alpes

35 000 à Lyon, 25 000 à Grenoble, 10 000 à Chambéry et à Vienne et encore des milliers dans les autres villes de ces départements (4 300 à Vienne dans l’Isère, 3 000 à Villefranche dans le Rhône, et à Albertville en Savoie…). Comme la fait remarquer une camarade, ce jour de grand chassé-croisé sur les routes des stations  de  montagne , « Rhône Alpes inaugure une nouvelle version des sports d’hiver pendant les vacances scolaires : la manif populaire nombreuse et joyeuse ! ».

A Lyon, les congés n’ont pas empêché ces milliers de manifestants (prêts d’ailleurs à continuer) de descendre dans la rue en famille et avec les amis. Très peu de banderoles d’entreprises aujourd’hui, mais de nombreux panneaux individuels, expression de la colère, surtout de ne pas être entendu de Macron et de son gouvernement ! Tout le monde se parle, échange et discute.

Banderole de tête à Lyon

Même chose à Grenoble et à Chambéry où nos camarades ont diffusé le tract du parti et La Forge du mois de mars arrivée cette fin de semaine. Une cinquantaine de journaux   ont été diffusés dans le cortège grenoblois pour une part à des militants qui le connaissent et l’apprécient, et pour une autre part à de nouveaux lecteurs intéressés par sa une et par son contenu.

A Chambéry, pas de limitation de vitesse pour la mobilisation

Manifestations du 11 février en Alsace

Ce samedi 11 février, la mobilisation dans la rue n’a pas faibli ; elle était plus forte que le mardi 7 février. Pour les petits salaires, il est difficile de faire grève régulièrement ; le samedi leur permet d’exprimer leur refus des 64 ans et ils seront « là tous les samedis ». Dans le Bas-Rhin, l’intersyndicale avait lancé 3 appels à manifestations pour permettre à un maximum de personnes de manifester : un sur Strasbourg à 11h, un à Haguenau et un à Sélestat à 14h. Ce fut un grand succès. Des manifestants ont fait deux manifs le même jour : Strasbourg le matin et Haguenau ou Sélestat l’après-midi. D’autres se sont mobilisés dans leur ville avec famille et amis. Dans le Haut-Rhin, les manifestations de Mulhouse et de Colmar ont aussi été un succès.

STRASBOURG (67) : A nouveau près de 20 000 personnes

Les travailleuses et travailleurs ne décolèrent pas, beaucoup étaient aux rendez-vous. Le début des vacances scolaires n’a pas fait faiblir le nombre. Les cortèges étaient très animés, mais l’ambiance était différente de celle de la semaine. Une ambiance plus familiale, avec voisins et amis. Des personnes ont envoyé des messages à leurs connaissances pour donner le nombre de manifestants et leur demander de rejoindre à la prochaine. Beaucoup de militantes et militants sont venus avec leurs enfants, en poussette et les plus grands portaient des panneaux. De nouvelles personnes étaient présentes, de milieux très variés, des personnes qui n’étaient pas là en semaine, d’autres qui manifestaient pour la première fois. Tous contents de se retrouver aussi nombreux. Certains s’arrêtaient sur le pont pour voir l’ampleur de la manifestation. Une bonne heure pour voir défiler le gros des manifestants. Beaucoup de femmes révoltées par ces deux années de travail en plus, par le fait qu’on ne reconnait pas le temps passé à élever les enfants. « Je me suis arrêtée pour élever mes enfants. Eux (comprendre les patrons et l’Etat), ils en ont bien besoin pour les faire travailler demain. Et moi j’aurai une retraite de misère ! » Femmes Egalité défilait avec leur banderole « Non à la vie de galère des femmes ».

Une autre révolte s’exprimait : celle des amies et amis turcs, kurdes, devant l’absence intolérable de l’Etat turc pour l’aide aux populations sinistrés lors du séisme. Les amis de la DIDF diffusaient l’appel à solidarité et à dons pour aider les milliers de personnes victimes du séisme.

La détermination reste intacte. Et une colère profonde s’exprime, colère contre ce projet de réforme, contre le mépris de Macron pour la rue ; colère pour tout ce que le peuple subit aujourd’hui, les mauvais coups du patronat et de l’Etat. La question du blocage du pays était dans la discussion d’un certain nombre. Rendez-vous est donné pour la prochaine manif.

Notre parti a diffusé journal et tracts. Les camarades étaient souvent interpelés pour discuter, discussions qui finissaient très souvent par « On ne se laissera pas faire »

HAGUENAU (67) : Plus de 2 000 personnes

Dans cette ville moyenne au nord du département de près de 36 000 habitants, 2000 manifestants c’est important. L’industrie métallurgique y est installée et les métallos étaient nombreux, dont ceux de Schaeffler. De nombreux autres militants étaient là, de l’agro, de la chimie, de l’enseignement, et venaient souvent des petites villes environnantes. La DIDF avait un cortège nombreux et distribuait l’appel à solidarité. Des familles avec enfants complétaient le cortège. La manifestation est passée par des rues étroites et a été très bien accueillie par les habitants, aux fenêtres et réceptifs.

Des amis et camarades, présents le matin à Strasbourg, sont allés l’après-midi à Haguenau. Les discussions allaient bon train, les gens faisaient le rapprochement entre les bénéfices du CAC 40 et ce qu’il faut comme moyen pour la retraite, que ce sont toujours les mêmes à qui « doivent payer ». La question du blocage du pays était dans les têtes et les débats.

SELESTAT (67) : 1000 personnes

Sélestat est une ville de près de 20 000 habitants au sud de Strasbourg. Une manifestation animée très diversifiée. Beaucoup de femmes qui dénoncent le fait de travailler 2 ans de plus, des travailleurs de la métallurgie et des militants, des gilets jaunes, des personnes de métiers indépendants présents pour soutenir car le « progrès social, ce n’est pas de travailler plus ! ».

Dans le Haut Rhin

Plus de 5000 manifestants ont défilé samedi 11/02 à Mulhouse pour dire NON à la réforme des retraites. Tous les syndicats étaient présents avec les partis politiques (PC, FI, LO, NPA, des organisations kurdes et turques, etc.) avec un cortège des jeunes étudiants et lycéens qui scandaient « Jeunes déters et révolutionnaires » et des mots d’ordres contre la précarité étudiante. L’ambiance était très combattive et festive dans certains cortèges, avec la présence des manifestants de tous les âges. Notre parti était présent avec ses tracts.

Cher

La manifestation populaire du samedi 11 février dans le Cher a tenu ses promesses avec 13 000 manifestants dont nombre venus en famille des territoires les plus déshérités.

A Bourges  la foule des 8000 manifestants est bien au rendez-vous pour ce premier jour de vacances avec présence en nombre de familles avec les 3 générations, déclinant sur tous les tons sur des pancartes écrites à la main leur refus intergénérationnel des 64 ans.

Les manifestants de Saint Florent sont venus avec une opération escargot en voiture grossir les rangs de Bourges.  Le camion sono de tête de la CGT était empli d’enfants avec leurs slogans. Une foule de primo-manifestants des milieux populaires venant des petites communes rurales compensant une baisse du nombre d’ouvrier mobilisés en plus grand nombre dans le mouvement gréviste. Le panneau avec les mots d’ordre du PCOF bien visible au debut, pendant et en fin de manifestation a été particulièrement apprécié et photographié.

A Vierzon, petite ville ouvrière et populaire la manifestation a battu un record histotrique avec 4200 manifestants rassemblés devant les anciennes usines Case. Les grands parents au coude à coude avec leurs enfants et les petits enfants en poussettes. Au cœur de la manifestation, les personnels de l’hôpital en grève sont venus en nombre pour exiger le renforcement du nombre de médecins dans cet hôpital sauvegardé après une longue lutte victorieuse.

Saint-Amand-Montrond, un record avec 600 participants dans cette petite ville  rurale. Le rond point, qui avait été occupé par les gilets jaunes, a été occupé symboliquement réoccupé. A La Guerche-sur-l’Aubois, petite ville métallurgiste, il y avait 100 manifestants. 

Carcassonne

Après un mardi 07 février sous la pluie, une très belle manifestation de près de 6 000 personnes à Carcassonne ce samedi 11. Un peu moins que la première journée du 19 janvier (8 000) et moins que celle du 31 janvier (10 000), mais un roulement s’est instauré entre collègues ou proches sur les deux dernières journées. Il ne faut donc pas focaliser sur les éléments quantitatifs ! Par ailleurs, la CGT annonce 7 500 manifestants à Narbonne avec une dynamique qui se maintient sur ce territoire (fort secteur privé).

Paris

Deux cortèges sont partis de la République pour atteindre la place de la Nation. Le premier, qui est parti d’abord, et qui était ouvert par la tête de cortège « officielle », et dans lequel manifestaient notamment la CFDT, Solidaires et les organisations de jeunesse, a rassemblé une bonne partie des manifestants venus « individuellement », soutent en famille. Le deuxième cortège, dont la principale composante était la CGT, a pris le parcours via la Bastille.

Le cortège principal a rassemblé un grand nombre de manifestants, venus souvent en famille, avec de multiples pancartes confectionnées avec des phrases sur la retraite des papies et des mamies, usés au travail. Les étudiants étaient nombreux et déterminés.

Il y a eu des affrontements avec la police, des poubelles et des containers renversées, une voiture brûlée. Mais la manifestation a continué sans se laisser intimider.

Tours

Nouvelle manifestation imposante à Tours contre la réforme des retraites à l’appel de l’intersyndicale. Les travailleurs-euses déjà mobilisés lors des manifestations précédentes étaient là à nouveau, certains avec toujours leur banderole, d’autres ont rejoint le cortège de ce samedi 11 janvier comme ceux du nettoyage de la CGT (fédération ports et docks). Les salariés de l’entreprise de transport « Fil Blanc », filiale du groupe Keolis, en grève pour 300€ d’augmentation des salaires depuis le 30 janvier étaient également présents dans la manifestation. Fermes sur leur position, ils venaient de rejeter la dernière proposition de leur direction en exigeant qu’elle y rajoute 2%, se préparant à entamer leur 3ème semaine de grève.

Beaucoup de personnes non organisées se sont jointes au cortège, certaines sont venues en famille, pour d’autres c’était la première manif. C’est donc un nouveau succès de la mobilisation contre cette avec réforme de la retraite à 64 ans avec un caractère large, festif et dynamique. Nous étions 14.000 selon la CGT .

Blois

A Blois, la manifestation de ce 11 février à l’appel de l’intersyndicale a été la plus importante depuis le début du mouvement contre les retraites. 15 000 personnes se sont mobilisées dans la rue pour dire « Non au 64 ans!  » Soit au moins deux fois plus que le 7 février. Les salariés des entreprises qui avaient déjà participé aux autres mobilisations étaient toujours et encore là (Thiolat, CDM, Thalès, Valéo, L’énergie, l’ADMR 41…), mais aussi nombre de familles et beaucoup d’enfants.

A Romorantin c’est pour donner un concert de casseroles que plus de 1000 manifestants, dont de nombreux lycéens se sont donné rendez-vous dans les rues de la ville pour faire le plus de bruit possible contre les 64 ans. A Vendôme le record du 31 janvier en nombre de participants a été battu. La CGT donnait le chiffre de 2500 manifestants.

Toulouse

Une manifestation très importante s’est déroulée pour cette 4eme journée de mobilisation à Toulouse : 100 000 personnes, deux heures de défilé dense.

Si les cortèges syndicaux des secteurs organisés étaient toujours représentés ils ont paru moins fournis qu’en semaine durant les journées de grève. La rue a néanmoins été largement occupée par de nombreux-ses manifestante-s venus en famille sur 2 ou 3 générations,  de façon anonyme, mais heureux « d’en être » aussi en ce samedi, faisant ainsi de cette journée d’ appel un nouveau succès. Ouvriers de petites entreprises du bâtiment, de la métallurgie, de l’environnement, du secteur médico-social, artistes dessinateurs, comédiens intermittents, informaticiens, clercs de notaire, artisans … comme en témoignaient celles et ceux à qui nous avons distribué des tracts.

Avec des pancartes de fortune, chacun et chacune, ont rivalisé d’inventivité pour proposer des dessins, marionnettes, textes à l’humour caustique, toujours pour exprimer le rejet de cette contre réforme : « Yes we canne ! », « Borne out », « attention sortie d’usine » (panneau routier signalant passage de femmes et hommes âgés avec déambulateur).

Les villes périphériques ont aussi fait le plein et ont même passé, pour certaines, des seuils de mobilisation rares voire jamais atteints : Rodez plus de 20 000, Albi 15000, Castres plus de 7000, 8000 à Montauban, 8000 dans le Lot (3 manifestations dans 3 villes différentes) Tarbes 10 000. D’autres villes maintenant les seuils de mobilisations précédentes, Auch 5000, Agen 5000 Marmande 750

Les prochaines journées de mobilisations : le 16 février, il y aura des manifestations dans les préfectures de région Midi-Pyrénées et « convergence des colères » à Albi avec la venue des responsables syndicaux nationaux CGT et CFDT  pour marquer l’ancrage du mouvement dans les territoires. Le 7 mars, appels à la grève reconductible, ce qui promet aussi un 8 mars,  journée de solidarité internationale des femmes marquée du sceau du rejet de cette réforme. Réforme, qui éclaire une fois encore, les niveaux très bas des montants de retraites pour les femmes travailleuses.

La diffusion du tract avec le journal a été l’occasion d’échanges avec plusieurs de ces manifestants venus de façon anonyme.

Bordeaux

Bordeaux : succès populaire indiscutable : 80 000 personnes

Comme le 19 janvier et comme le 31 janvier, mais un samedi cette fois, cette journée de manifestation est un succès sans conteste. Même les sous-préfectures ou les préfectures de moindre taille que Bordeaux, la capitale régionale, ont affiché des chiffres impressionnants : Bayonne 15 000, Pau 14 000, Périgueux 10 000, Angoulême 12 000, Langon 2 000 le matin (« c’est énorme et historique ! »)

Le caractère populaire de cette manifestation, sans lui enlever son côté militant, s’est caractérisé par la présence en nombre de personnes âgées retraitées, par des enfants accompagnant leurs parents, par un nombre important de manifestants « inorganisés » mais défilant qui derrière la CGT, qui derrière la CFDT, la FSU, FO, ou Solidaires.

Nous avons choisi de manifester au début à côté des républicains espagnols de l’association AY CARMELA, « la bandera tricolor » toujours haut levée, puis nous avons manifesté avec des groupes de travailleurs. Nous avions des panneaux recto-verso (avec nos mots d’ordre) portés à bout de bras et un drapeau du parti, très haut perché où un autre panneau recto-verso était accroché à 2,5 m de haut. Nos mots d’ordre ont été bien lus, commentés, photographiés.

Lorsque les derniers cortèges arrivaient sur la place de la Bourse : tous et toutes exigeaient, en slogans, en chanson, en gestes ou danses, le retrait de ce projet de loi et « qu’ils le rangent, un point c’est tout ! »

Des milliers de jeunes ont animé une grande partie de la manifestation, rassemblés derrière la banderole syndicale UNEF puis ont été de plus en plus nombreux au fil de la manif, avec de nombreux panneaux, pancartes, et banderoles. Le tract UJR a été distribué aux jeunes et la pancarte avec le slogan a été de nombreuses fois photographiée. Notons la présence de très jeunes (lycéens, collégiens avec leurs parents) et de familles avec enfants et même bébés. 

Plusieurs manifestants ont montré de l’intérêt pour nos mots d’ordre, pour notre journal : La Forge a été vendue à une dizaine de manifestants et plusieurs numéros de numéros d’anciens numéros ont été donnés. Le journal Sud-Ouest a mis en avant nos panneaux en première page de son site en compte-rendu de la manifestation bordelaise !

Cellule Sanz-Baeña-Bravo

Pau

Encore une mobilisation très importante. 12.000 personnes ont défilé à Pau soit un peu plus que mardi dernier. Le caractère populaire de la manif était important: nombreuses familles, personnes seules qui n’avaient pas encore manifesté. L’aspect festif des cortèges était d’autant plus renforcé que les manifestants étaient vraiment mélangés entre les différents camions syndicaux, donnant un aspect d’unité très fort pour le retrait de cette réforme.