le 7 est une journée historique pour la CGT Carrefour

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7 décembre 2017, journée syndicale historique pour la CGT à Carrefour.

Pour la première fois dans l’histoire de l’enseigne, à l’appel de toutes les structures de la CGT de Carrefour, des Hypers, des Supers, des entrepôts, de la banque comme des magasins de proximité, les travailleurs avaient rendez-vous ce jeudi 7 décembre devant le siège social à Massy.

Rendez-vous, pour dire stop aux projets de la direction du groupe en matière de restructuration, de mise en location gérance (d’Hypers, de Supers et de magasins de proximité) ainsi que la fermeture pure et simple de magasins… Pour dire non au travail du dimanche, au travail de nuit, à l’aggravation des conditions de travail et exiger des augmentations de salaires.

Le secrétaire de la fédération CGT du commerce et des services, le secrétaire de l’Union départementale du 91 comme la secrétaire de l’Union locale CGT de Massy étaient présents avec les manifestants-es.

Très tôt le matin, dans le froid, les militants de l’Union locale avec ceux de Carrefour avaient installé le long du trottoir longeant le siège social, pour cause de gros travaux sur la chaussée, les banderoles, la sono et la tente pour permettre les prises de paroles. Les thermos de café étaient pleines et les petits gâteaux à disposition.

De Mâcon (pour ne citer qu’eux) et nombreux de la région parisienne, les travailleurs ont répondu présents. Les cent tee-shirts qu’avaient préparés les militants de Carrefour Market ont été ventilés en un tour de main.

Plus de 300 personnes sont restées massées pendant plusieurs heures sur le trottoir scandant et reprenant de bout en bout des mots d’ordre.

 

« Augmentez les salaires. Pas les actionnaires. De l’argent il y en a dans la poche du patronat ».

« C’est pas le salarié qui doit trinquer. C’est l’actionnaire… qui doit payer. On est des commerçants pas des financiers ».

« Travailler le dimanche c’est non non non. Travailler la nuit c’est aussi non ».

 

Dénonçant ainsi la politique du nouveau PDG Alexandre Bompard, qui à coup de restructurations, de mises en location gérance et de fermetures pures et simples d’établissements, veut accroître la « profitabilité » du groupe en supprimant pas moins de 5000 postes de travail, d’après la CGT, dont 1200, rien que pour le siège social!

Des délégations CGT des entreprises organisées au sein de l’Union locale de Massy sont aussi venues saluer au micro les employés de Carrefour et affirmer leur solidarité. Etaient là, ceux de l’atelier de maintenance de la RATP, de l’entreprise d’installation de salons « Millénimum » comme ceux de General Electric qui ont aussi dénoncé le plan de 4500 suppressions d’emplois que vient de révéler la presse belge, ceux de la compagnie de générale de géophysique (CGG), de Publitrans…

Plusieurs militants de notre parti étaient présents avec le dernier numéro de La Forge. Le drapeau de l’organisation de Femmes Egalité flottait avec les drapeaux de la CGT. A noter aussi la présence de La France insoumise et du PCF.

A l’issue du rassemblement, le DRH du siège social a été obligé de recevoir une délégation unique de la CGT Carrefour. Comme il se doit, il a pris note des exigences des syndicalistes et s’est engagé à « transmettre ».

Ce 7 décembre, restera un rassemblement qui fera date pour les salariés et la CGT de Carrefour. Un exemple à développer dans toute la grande distribution et pourquoi pas demain: « tous ensemble »!

Devant le siège à Massy