Les 24, 25, 26 février, participez aux mobilisations pour un cessez-le-feu en Ukraine

Appel pour l’indépendance de la justice et la liberté d’expression en Tunisie
20 février 2023
Solidarité Turquie
23 février 2023

A Paris, le 25/02 place Edmond Michelet à 15h

Toulouse : rassemblement vendredi 24 février 17H30 métro Capitole devant la stèle de Jean Jaurès.

Cela va faire un an qu’a débuté la guerre en Ukraine, avec l’attaque de l’Ukraine par les armées russes.

Avant même le déclenchement de cette guerre, et le jour même de son déclenchement, nous avons dit « non à la guerre impérialiste » en Ukraine. Nous avons dénoncé les protagonistes de cette guerre qui s’affrontent par peuple ukrainien interposé. Il y a d’un côté l’impérialisme russe et de l’autre, les puissances impérialistes emmenées par l’impérialisme étasuniens et l’Otan. Nous avons refusé de soutenir un « camp » contre l’autre.

C’est pourquoi, ici, en France, nous avons mis en garde contre les manipulations politiques, idéologiques et médiatiques qui s’appuient sur les horreurs de cette guerre pour justifier l’envoi croissant d’armes et de soldats dans les pays frontaliers de l’Ukraine, notamment en Roumanie.

Cette guerre se mène aussi sur le terrain médiatique. C’est comme si, chaque jour, on était « en direct », avec des récits sur les combats, sur les crimes commis par les soldats russes. C’est une sale guerre qui ne peut pas être justifiée. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux causes, aux enchaînements qui ont abouti à cette guerre. Cela ne doit pas faire accepter l’exaltation du militarisme et de la haine contre les « russes » rendus responsables de la politique de guerre menée par les dirigeants du Kremlin qui traquent toute opposition populaire. Et cela ne doit pas davantage faire oublier les guerres de l’impérialisme US, celles de l’impérialisme français en Afrique, et les guerres impérialistes de repartage ailleurs.

C’est bien ce système impérialiste, de pillage des richesses, de domination, de contrôle des marchés qui est en cause et qui doit être combattu.

Dire cela, ne relativise en rien l’importance de cette guerre et la nécessité de la faire cesser avant qu’elle ne dégénère davantage.

En quelques mois, la militarisation des économies, des discours politiques et de la plupart des institutions internationales étouffe toute voix qui exige l’arrêt de cette guerre.

Cette guerre a déjà fait des dizaines de milliers de morts et des destructions à grande échelle et les déclarations et les décisions prises par les protagonistes s’inscrivent dans une intensification des combats et l’installation de cette guerre dans la durée.

Cette guerre a des répercussions internationales, du fait notamment de la politique de sanctions menées par l’impérialisme US et ses alliés. L’UE en est partie intégrante. La désorganisation des livraisons de céréales, l’envolée des prix du gaz, de l’électricité, des engrais, des transports… ont des conséquences catastrophiques pour les peuples du monde, notamment les peuples d’Afrique. Ils ne veulent pas « payer » pour cette guerre et ne veulent pas y être entraînés. Ils ont raison et constituent une force en faveur de l’exigence de l’arrêt de cette guerre.

Les monopoles profiteurs de guerre accumulent des milliards, sur le dos des travailleurs et des peuples. Ils ont tout intérêt à la poursuite de la guerre. Ce sont eux aussi qui doivent payer pour les destructions provoquées par cette guerre.

L’Otan, instrument politico-militaire dirigé par l’impérialisme US, étend son influence en Europe où elle est clairement un facteur de tensions et de guerre. Plus que jamais, nous disons, il faut en sortir !

Les responsables politiques, économiques et militaires ont engagé notre pays dans cette coalition impérialiste qui dit vouloir la défaite de la Russie. Macron vient d’annoncer un budget de 413 milliards, entre 2024 et 2030, pour les armées, avec l’objectif de 69 milliards en 2030 !

Cette politique est réactionnaire et dangereuse.

Elle engloutit des milliards ponctionnés  sur les budgets sociaux, sur les retraites.

Elle veut embrigader la jeunesse en rendant obligatoire le service national universel.

Cela, nous le dénonçons et le combattons.

Nous continuerons à dire « Non à la guerre de repartage impérialiste » qui se mène en Ukraine, d’abord et avant tout sur le dos du peuple ukrainien. Et dont de tous les peuples subissent les conséquences.

Nous continuerons à mettre en avant et à travailler à développer la solidarité internationale, entre les peuples, à construire un large front d’opposition populaire à cette guerre.

A Paris, le 25/02 place Edmond Michelet à 15h