Les manifestations du 19 mars ont fait le plein, avec une forte participation des enseignants

manifestation du 16 mars contre les violences policières
18 mars 2019
Plus de 40 organisations, ensemble pour les libertés publiques et le droit de manifester
29 mars 2019

Strasbourg

Le 19 mars : 2000 manifestants dans les rues de Strasbourg, à l’appel des organisations CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL.
La mobilisation est toujours présente contre les plans du gouvernement. Colère et ras le bol ! ont marqué la manifestation.
L’éducation nationale était bien représentée, elle composait une partie importante du cortège. Lycéens et profs en grand nombre venaient de Couffignal, Marc Bloch, Rostand, Marie Curie, Pontonniers, Yourcenar, etc. avec pancartes et banderoles revendicatives des lycées. Beaucoup de mots d’ordre et slogans contre Blanquer et sa politique. «Blanquer tue l’école», «Les maternelles doivent rester publique », «Ecole minimale, école libérale», contre la casse du service public et aussi pour l’emploi et les salaires dans la fonction publique.
Il y avait également des entreprises (Punch, Safran) et la fonction publique (PTT, Equipement, Trésor, Cheminots, Services Sociaux, Santé, ATSEM, les territoriaux), ainsi que les UL et UD Oui, la mobilisation n’a pas faibli.
Les camarades ont animé une partie du cortège avec slogans, et en diffusant le tract mensuel et le journal. Beaucoup de discussions. Le sentiment qui se dégageait c’est la détermination et la volonté de ne pas céder devant Macron et Blanquer.
Rendez-vous est donné pour avril et la manif des retraités.

Strasbourg, le 19 mars

Pau

La manifestation à Pau a rassemblé 2000 participants ce qui est un peu en deçà du 5 février. Cependant, la mobilisation était déterminée avec des secteurs mobilisés dans certains secteurs industriels (Turbomeca, Messier, Toray), les retraités en lutte pour le maintien de La Poste de Billère, une cinquantaine de gilets jaunes. C’est surtout dans l’Éducation que la mobilisation a été forte. Les enseignants, en particulier ceux des Ecoles primaires, sont particulièrement remontés contre la Loi Blanquer. Mobilisés avec la FSU, ils se sont rassemblés devant l’Inspection Académique où ils ont exposé leurs revendications. Ils ont aussi bien décoré la devanture de l’Inspection Académique d’autocollants de lutte.

Notre Parti tenait une table et avait déployé la banderole : Cette société pour les riches, les patrons et les marchands de canon. On la combat. Rupture révolutionnaire.

Plus de 200 tracts ont été distribués ainsi que des autocollants, ce qui fait que de nombreux manifestants arboraient les autocollants du PCOF pour une rupture révolutionnaire, un slogan qui a été visiblement apprécié par de nombreux manifestants.
Prochaine mobilisation, la marche pour l’Éducation du 30 mars à l’initiative de la FSU. 

A Pau, le 19 mars
Devant l’inspection académique de Pau

Isère

Plusieurs manifestations dans le département. 3000 personnes à Grenoble, de tous âges, avec des jeunes très combattis manifestant contre la sélection et la précarité.
Salaires, pensions et service public au service du public étaient au cœur des revendications. Mobilisation, en particulier, des lycées professionnels, collèges, transports urbains, organismes sociaux (CAf, CPAM…). Grande colère contre Macron et sa politique au service des riches et des patrons. Un … de cette société-là, on n’en veut pas, on la combat ! crié avec toujours plus de conviction.
Le mot d’ordre lancé par le cortège des organismes sociaux (photo) et relayé par la sono de l’UD CGT résume bien la tonalité de cette manifestation : De l’argent pour les salaires et les retraites, la sécu et la santé, pour se loger et s’éduquer… Pas pour les actionnaires et pas pour faire la guerre ! Intéressante intervention d’un « gilet jaune » lors des prises de paroles finales pour dénoncer la pauvreté et la précarité galopante et souligner l’importance des luttes syndicales et de la solidarité car personne n’est à l’abri.
Le tract du parti a été largement diffusé avec l’invitation à venir fêter samedi 23 mars, les 40 ans du PCOF (à 15h MJC Abbaye, place de la Commune de 1871 à Grenoble).

A Grenoble, la banderole CGT des organismes sociaux, dans la manifestation du 19 mars

Manifestation dans le Cher

2000 manifestants dans le Cher, avec 1200 personnes à Bourges, 700 à Vierzon, 100 à St Florent et ç St Amand, dans des manifestations combatives marquées par une forte mobilisation des enseignants en grève et nombre d’élèves. L’appel d’une intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, la CGT Educ’Action, le SNALC a favorisé cette dynamique du tous ensemble Public et Privé avec des grèves dans la métallurgie, Michelin, et la participation de Gilets Jaunes. Les slogans reprennent les exigences d’augmentation des salaires, des pensions, du SMIC. A Bourges, pancartes et slogans attaquent la réforme des lycées, la loi ORE/Parcours-sup et le projet de Loi pour une « école de la confiance » avec des appels du Snes FSU à ne plus faire remonter les statistiques ou consultations des écoles, ne plus participer aux animations pédagogiques en tutoriel. 

Tours

Ce 19 mars a rassemblés derrière la banderole CGT FO Solidaires et FSU  3000 manifestants selon la CGT qui venaient de tout le département : Tours, Chinon, Loches, Amboise. Les hospitaliers de Tours étaient mobilisés dans le cadre de la lutte contre la suppression de leurs congés remis en cause par le plan d’économie de 3 Millions d’€ pour l’année 2019. La Mutualité MFCVL était bien identifiée avec son panneau sur les EHPAD et représentée par de nouveaux secteurs, les personnels de magasins d’optique mutualiste mobilisés sur la question des salaires. On retrouvait les manifestants de SKF, SNCF, de l’énergie, mais surtout les professeurs des écoles très remontés contre la loi Blanquer et ses conséquences pour les écoles maternelles, la fusion des écoles primaires et des collèges avec un seul directeur, la remise en cause du statut de fonctionnaire, l’interdiction pour les enseignants de s’exprimer même en dehors du travail… Les personnels des CIO étaient aussi vent debout. Le CIO de Tours doit fermer avec des suppressions de postes d’ici juillet.


C’était une manifestation dynamique avec des mots d’ordre comme : « les vieux dans la misère, les jeunes dans la galère… ou augmentez les salaires pas les actionnaires ! » ou d’autres plus spécifiques, en tous les cas, une manifestation qui donnait le moral d’après une « primo-manifestante » d’une EHPAD !

La manifestation régionale du 19 mars à Tours

Toulouse

Ce sont des cortèges très fournis qui ont défilé dans les rues de Toulouse à l’appel de CGT, solidaires, FSU, FO qui avaient mobilisé. Les enseignants formaient les plus gros bataillons notamment au niveau des classes primaires, les impôts toujours en grève, le conseil départemental, CARSAT, direction du travail, des entreprises de l’aéronautique, la Poste et les Télécoms. Beaucoup d’actions ponctuelles de blocage ou de grèves en cours.

Les enseignants qui ont bloqué le rectorat le matin se sont fait copieusement arroser de gaz lacrymogène. Les personnels de santé de l’hôpital psychiatrique Marchand sont en lutte, ainsi qu’un dépôt de traitement des déchets. Difficile même d’énumérer toutes les actions sur tous les sites en cours. Un fort mécontentement qui s’exprime dans les luttes dans les administrations ou les entreprises et dans la rue par cette manifestation importante numériquement.

Banderole de tête à Toulouse



Les enseignants nombreux dans la manifestation






Epinal (Vosges)

Un peu plus de mille personnes ont défilé ce 19 mars, avec une forte délégation CGT. Des militants FO, Solidaires et même CFDT faisaient partie du Cortège.
Une manifestation plus dynamique que d’habitude, avec des haltes avec prises de paroles à différents endroits du défilé.
Des mots d’ordre au rendez-vous avec notamment :
« Les jeunes dans la galères, les vieux dans la misère, de cette société, on n’en veut pas, on l’a combat »…



Lyon

7000 manifestants. Le plus gros du cortège était constitué par le monde de l’Éducation nationale en colère contre Blanquer, la réforme du lycée, des maternelles, le manque de moyens ; une grosse colère vivement exprimée avec un taux de grévistes un peu supérieur à la moyenne nationale

Banderole de tête à Lyon
A Lyon, le 19 mars

Paris

Le point de diffusion du parti dans la manifestation parisienne

Un cortège de plusieurs milliers de manifestants, avec une forte participation d’enseignants, notamment du primaire, des lycées.
Des banderole d’entreprises, des cortèges d’UD animés par des slogans (voir la liste ci dessous). Les travailleurs sans-papiers en grève, de l’entreprise de démolition Pinault Gapaix du 93 ont participé à cette manifestation pour faire connaître leur lutte pour leur régularisation.

Le poste de diffusion du parti, surmonté de la banderole sur le 40ème anniversaire du parti, a eu du succès. Il a été animé en continu par les mots d’ordre lancés au mégaphone. Plusieurs camarades et amis ont diffusé le tract mensuel avec l’appel à la réunion du 30 mars.

Sud Santé

Les mots d’ordre scandés par notre parti

Le smic à 1800, c’est mainte-nant !
Restaurez l’ISF, augmentez les salaires !

Augmentez les salaires, augmentez les pensions,
Et taxer les profits, taxez les financiers !

Y’en a assez, assez d’cette société
Qui n’offre que le chômage et la précarité
Engraisse les actionnaires
Et répand la misère !

Assez de sélection, assez de répression
Avec les lycéens, avec les collégiens, avec les étudiants, avec les enseignants
So-So-So Solidarité !

Les jeunes dans la galère,
Les femmes dans le précaire,
Les vieux dans la misère,
De cette société-là, on n’en veut pas, on la combat !

De l’argent pour les salaires, pour les chômeurs et les retraites…
Pas pour les actionnaires et pas pour faire la guerre

De l’argent pour se loger, pour se soigner, pour étudier…
Pas pour les actionnaires et pas pour faire la guerre

Malgré la répression et les arrestations
On nous empêchera pas de manifester

Le service public,
On y tient
C’est pour le public,pas pour faire du fric