Macron dans les habits du chef des armées et du dirigeant néocolonial.

16 mai : rassemblement et manifestation de solidarité avec les travailleurs de GM&S, à la Souterraine
17 mai 2017
Déclaration du Parti Communiste du Bénin sur les élections en France et sur la poursuite de la Françafrique
19 mai 2017

 

Les premières décisions et les premiers actes de Macron, sur le plan international, sont des signaux forts de la poursuite et de l’affirmation d’une politique impérialiste agressive, notamment en Afrique.

Il y a d’abord eu son « intronisation » en tant que président et chef des armées, lors de la cérémonie hautement militaire du 14 mai. Il a voulu insister sur ce caractère en allant rendre visite aux soldats blessés à l’hôpital militaire Percy.

Ensuite, il y a eu les nominations ministérielles et leurs nouvelles dénominations : le ministère de la défense est devenu le « ministère des armées » et l’ancien ministre Hollandais de la défense, Le Drian a été promu au « ministère de l’Europe et des affaires étrangères » qui succède au « ministère des affaires étrangères ». La ministre, Goulard, qui le remplace au ministère des armées, suivra les orientations fixées par un président qui veut avoir la haute main sur la politique internationale. Il pourra compter sur Le Drian, pour maintenir le cap guerrier de cette politique et pour entraîner les autres dirigeants de l’UE, notamment Merkel, dans cette voie. Il a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de pousser les feux en matière de « politique européenne de défense ».

Son voyage au Mali, à Goa le 19 mai, pour visiter le dispositif Barkhane avait valeur d’engagement à poursuivre et à renforcer la politique de guerre en Afrique. Le fait qu’il se soit rendu directement à Goa, sans passer par Bamako, a été ressenti comme une marque de profond mépris, la marque d’un dirigeant d’une puissance impérialiste qui se « croit chez lui » dans une de ses néocolonies.

Il a ajouté qu’il faisait du renforcement de la coopération franco allemande au Mali, une de ses priorités, faisant ainsi le lien entre sa vision de l’UE et de la politique de guerre.

La françafrique continue avec Macron

Avec les peuples d’Afrique, avec leurs organisations de lutte, solidarité pour combattre cette politique réactionnaire

Paris, 19 mai