Manifestation combative des métallos à l’appel de la CGT

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Belle manifestation des métallos à Paris ce 25 novembre, à Paris, entre Place Clichy et le siège de l’UIMM, à Wagram.

Des milliers de manifestants, avec une forêt de drapeaux et beaucoup de banderoles d’entreprises, de groupes, d’Unions des syndicats de la métallurgie (USTM) … des différents départements et toutes les régions industrielles du pays.

Parmi les délégations, on notait une très forte présence des travailleurs de plusieurs entreprises d’Airbus, notamment ceux de St Nazaire ; les Thalès, Safran… qui ont des sites en grande région parisienne. Beaucoup de «grosses boîtes», de celles qui comptent, mais aussi des entreprises moyennes, dont beaucoup étaient il y a des années, de « grosses boîtes », mais qui ont réduit les effectifs. Ceci dit, ces entreprises « pèsent » toujours dans les bassins d’activité où elles sont implantées.

Les travailleurs étaient contents de se retrouver aussi nombreux, de partout, pour exprimer leur refus de la remise en cause de la convention collective en cours de négociation et pour poser la question des salaires. Ils sont bien conscients des enjeux de fond de cette nouvelle convention qui attribue la qualification à la machine (et que ne reconnaît pas celle de l’ouvrier ou du travailleur) et qu’elle menace tous les salariés, « dans toutes les branches où il y a des machines… ».

Les camarades qui diffusaient le tract du parti ont discuté avec beaucoup de manifestants, venus en groupes, qui expliquaient les luttes qu’ils ont menées ou qu’ils sont en train de mener. Comme ces ouvriers d’un groupe de Nantes St Nazaire, qui commercialise des produits métallurgiques sur une vaste région et qui ont bloqué la livraison d’un gros contrat. La direction a voulu contourner ce blocage, auquel les dockers ont participé, en envoyant la cargaison en Espagne, à Bilbao, où les dockers ont également refusé de décharger… En fin de compte, les charges (plusieurs centaines de tonnes) se sont retrouvées sur… des camions. Cette lutte a été payante une année après, car le patron ne veut surtout pas « céder aux grévistes »…

Le tract spécialement sorti pour cette mobilisation a été distribué par plusieurs camarades, dont des camarades militants CGT de la métallurgie au point de départ de la manifestation et tout au long du parcours. Plusieurs cortèges ont « posé » pour la photo et des militants demandaient pour quel journal nous prenions des photos. Quand notre camarade « photographe » expliquait que c’était pour « La Forge » – un terme qui leur parle – et que c’est un journal communiste, des poings se dressaient…

Cette manifestation a redonné incontestablement du punch aux militants CGT.