Martinique : halte à la répression coloniale, contre ceux qui dénoncent les responsables de l’empoisonement au chlordécone

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En Martinique, l’empoisonnement de masse des ouvriers et travailleurs des plantations de bananes et de la population de l’île – et plus généralement celle des Antilles, par le chlordécone ne peut plus être nié. Les responsabilités sont aujourd’hui établies : celle des grands propriétaires des bananerais békés ; celle des entreprises de production de ce poison ; celle des entreprises qui ont continué à le vendre alors que sa toxicité était connue ; celle de toute la chaîne de l’administration et de l’Etat colonial qui ont laissé faire et qui ont empêché que les coupables ne soient poursuivis.

« Chlordécone ; Békés coupables, Etat colonial complice ». Ce slogan est de plus en plus largement repris, notamment en Martinique, où la mobilisation s’est développée fin novembre, sous différentes formes, parmi lesquelles, des manifestations de jeunes devant les centres commerciaux, tenus par les grandes familles et les groupes qui vivent du système colonial. Sept jeunes ont été arrêtés et poursuivis. Leur procès était fixé le 13 janvier.

le 9 janvier, 3000 manifestants ont défilé dans les rues de Fort-de-France, contre la réforme des retraites. Le soir, un meeting avait lieu à la maison des syndicats, à l’appel du « comité 13 janvier 2020 ».

La mobilisation du 13, devant le palais de justice, a été très violemment réprimée.

Nous mettons en téléchargement le document réalisé par nos amis du Conseil National des Comités Populaires – CNCP – qui, avec un large éventail d’organisations va amplifier la dénonciation de la répression coloniale.

Nous appelons à faire connaître largement cette mobilisation et nous allons travailler à la développer ici.

Dossier à télécharger : cliquez ci-dessous