Mobilisations du 14 avril après l’annonce du conseil constitutionnel

Strasbourg : Conseil constitutionnel instrument du système, 64 ans, c’est toujours NON

Un rassemblement de plus d’un millier de personnes, principalement des militants, s’est tenu le vendredi soir à 18h place Kléber.

L’annonce que le conseil constitutionnel entérine les principaux aspects de la réforme des retraites, rejette le RIP, et fait des modifications à la marge, n’a pas été une grande surprise. Beaucoup de militants s’y attendaient. Le conseil constitutionnel a été dénoncé comme un instrument à la solde de Macron et du pouvoir.

Sur la place, la détermination à poursuivre le combat n’a pas faiblie, au contraire. Etaient présents les militants qui étaient au rassemblement de soutien aux manifestants arrêtés, de nombreux syndicalistes, métallurgie, enseignement, cheminots, Fapt, CGT, FO, FSU, Solidaires, syndicat étudiant, organisations politiques. De nombreux jeunes remontés par la situation actuelle.

« La lutte, c’est la seule chose qui vaille. On ne peut rien attendre de ces institutions. » a déclaré une secrétaire du syndicat Solidaires Alsace.

Après les prises de parole de l’intersyndicale, au mot d’ordre « Et nous aussi, on va passer en force » une manifestation compacte s’est mise en route, déclarée ou pas, et malgré le nombre impressionnant de la police. Passant dans les rues du centre-ville, les manifestants s’adressaient aux clients des cafés « Ne nous regardez pas. Rejoignez-nous ! ». La manifestation a sillonné les rues de Strasbourg pendant deux heures. Par endroit, elle a été bloquée par les tirs de grenades lacrymogènes de la police. Rendez-vous donné au 1^er mai.

Mulhouse

La décision du conseil constitutionnel : « Un crachat à la figure de millions de personnes » dit un syndicaliste de Sud Rail

Plus d’une centaine de personnes se sont retrouvées devant la sous-préfecture et ont décidé de manifester dans les rues de la ville. Les rails du tram ont été bloqués. Les manifestants ont terminé place de la Gare, où un groupe a occupé une voie ferrée interrompant pendant un moment la circulation ferroviaire.