L’attentat commis par un membre du service de renseignement de la préfecture de police de Paris, qui a tué quatre de ses collègues, provoque une surenchère sur le thème de la lutte contre l’islam radical, dont il aurait été un adepte.
Dans son discours, Macron, en appelle à « combattre l’hydre islamiste » et à construire une « société de la vigilance », à « repérer à l’école, au travail, dans les lieux de cultes, près de chez soi, les relâchements, les déviations » qui seraient des signes d’une radicalisation. Cela entraîne une dangereuse généralisation de la suspicion vis-à-vis de l’islam et des pratiquants de cette religion, et cet encouragement à la délation, discrimine et stigmatise une partie des masses populaires, les ghettoïsent.
Nous dénonçons cette criminalisation et cette entreprise de division qui s’inscrit dans le climat nauséabond où l’immigration est présentée comme un « problème » et où les thèmes de la réaction et de l’extrême droite se déversent dans les médias à longueur de journée.
Il faut que cela cesse.
Nous ne nous laisserons pas dévier du chemin de la lutte pour les droits et les exigences sociales et politiques des travailleurs et des masses populaires.
Paris, 9 octobre 2019
Parti Communiste des Ouvriers de France