Grenoble
Mardi 25 mars, à initiative de l’UD CGT de l’Isère, un rassemblement d’une cinquantaine de personnes s’est tenu devant le musée de la Résistance, pour dire « Non à à l’économie de guerre, non à la militarisation de l’Europe ».
« Chaque euro dépensé pour les missiles est un euro volé à l’hôpital public, aux transports en commun, aux aides sociales. »
Nicolas Benoit, secrétaire général de l’UD CGT 38 a dénoncé l’économie de guerre que veulent nous imposer Macron et tous les va-t-en guerre :
« L’économie de guerre, c’est la priorité donnée aux dépenses militaires, aux industries de l’armement, aux intérêts géostratégiques, au détriment des services publics, des salaires décents et de la transition écologique« .
Dans son intervention, le responsable départemental du Mouvement de la paix a également évoqué les restrictions démocratiques et les attaques contre les droits des travailleurs, inhérentes à l’économie de guerre.
Une représentante de Solidaires et un représentant du PCF ont également pris la parole.
Notre parti, qui avait annoncé ce assemblement lors du RDV politique mensuel organisé autour de La Forge, était présent avec la Une du journal de mars « Non à la militarisation et à l’union nationale derrière les va-t-en guerre ! »
Nous ne partageons pas forcement toutes les positions qui ont été développées, notamment celles concernant le soutien militaire à la poursuite de la guerre en Ukraine, mais nous saluons la tenue de cette première initiative pour refuser ensemble « l’ère de la guerre » dans laquelle Macron et les marchands de canons veulent nous faire entrer. Nous pensons qu’il est possible de développer un mouvement large, contre la militarisation de la société, des consciences, de l’économie et l’union nationale autour de cette militarisation. Cette opposition se traduit par des mots d’ordre concret : De l’argent pour la santé, l’éducation, le social, pas pour la guerre ! Non à l’embrigadement de la jeunesse. Non au détournement de l’épargne populaire vers la militarisation. C’est une mobilisation qui s’inscrit dans la durée.