Le monde de l’enseignement Supérieur et de la Recherche était de nouveau mobilisé ce jeudi 10 novembre pour refuser malgré son adoption la Loi de Programmation de la Recherche et refuser tout autant la loi de sécurité globale. Plusieurs rassemblements étaient organisés en France comme place de la république à Strasbourg. A Paris, plus de deux cents personnes se sont rassemblées devant l’Université de Jussieu malgré l’interdiction du défilé vers Matignon. Dans un rassemblement principalement de militants, les enseignants et étudiants étant absorbés à sauver les meubles pour les évaluations de fin d’année, les prises de paroles ont de nouveau refusé la LPR, la précarisation et l’attaque des droits universitaires qu’elle porte. La revendication du retour des étudiants dans les facs étaient unanimement partagée et présente dans toutes les motions votée par les Assemblées Générales rapportées au rassemblement. Les secteurs des sciences sociales, bien plus impactés, et depuis plus longtemps, par la baisse de crédits que les sciences dures du fait de leur manque de débouchés commerciaux potentiels étaient de manière logique particulièrement représentés à l’image de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociale très mobilisée depuis le début du mouvement.
Les mots d’ordre des panneaux des camarades du parti, participant au rassemblement de Jussieu :
Non à la LPR : Non à une recherche au service du Capital
Des moyens pour étudier pas pour nous réprimer : Flics hors des facs