Palestine : le 9 décembre, à Paris Sorbonne, Pau…

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Dernière mise à jour le 14 décembre

Initiatives de solidarité à Paris et en Banlieue

Des réunions publiques, des rassemblements et un rassemblement à République ont eu lieu.

Le rassemblement sur la place de la Sorbonne, appelé par le collectif (CNPJDPI) et plusieurs organisations (voir le texte d’appel et la liste des signataires : https://www.pcof.net/appel-pour-le-9-decembre/) a transformé cette place en meeting de plein air, empreint d’émotion et de détermination. Notre parti y participait.

Emotion, avec les photos des Palestiniens et Palestiniennes tués par les bombes israéliennes. Des participants ont lu le texte accompagnant chacune de ces photos qui parlaient de vie, d’espoirs, de talents de ces jeunes (des sportifs, des étudiants…) et ces moins jeunes (enseignants, journalistes, écrivains…).

Détermination des militantes en militants palestiniens, des représentants et représentantes des organisations présentes, qui ont dénoncé les crimes d’Israël, le soutien des dirigeants étasuniens qui ont voté contre une nouvelle motion à l’Onu, demandant un cessez-le-feu humanitaire. Exigence toujours plus forte de l’arrête de la guerre totale d’Israël contre tout le peuple palestinien.

Détermination aussi à dénoncer le « silence » des institutions universitaires françaises, qui refusent de suspendre les coopérations avec les universités israéliennes, devenues des centres de propagande sioniste, où des fascistes israéliens font la chasse aux étudiants palestiniens d’Israël comme l’a dénoncé un responsable de l’Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP).

Dénonciation des grands médias, notamment par la représentante de Fédération internationale des journalistes ; des  médias qui relaient la propagande israélienne en faveur de cette guerre totale, qui donnent la parle à ses partisans en France et en Israël, et qui trouvent normal que ce soit l’armée israélienne qui décide de quel journaliste accompagnera ses troupes et qui interdit toute couverture journalistique indépendante. « Media français, ditent la vérité » !

Dénonciation du traitement dégradant des prisonniers palestiniens, dénudés, encadrés par des soldats israéliens, transportés comme du bétail vers des lieux d’interrogatoire…

Durant près de deux heures, malgré la pluie, les interventions se sont succédé, chacun donnant son appréciation de la situation, avec des interventions fortes, des militantes palestiniennes du Forum Palestine Citoyenneté, d’une militante de l’UJFP, qui a expliqué de façon concrète que le sionisme se revendiquait frauduleusement de la religion juive et des juifs sans religion, ou celles qui appelaient à élargir la mobilisation.

C’est la préoccupation que nous partageons toutes et tous, sachant que le gouvernement israélien veut « aller jusqu’au bout » et que la phase militaire actuelle est encore plus meurtrière pour la population de Gaza.

Selon les données officielles, 80 % des Gazaouis ont été déplacés de force depuis le début de la guerre.

Il y a plus de 17 000 victimes, au 64ème jour de cette guerre.

Les forces navales, terrestres et aériennes israéliennes effectuent des centaines de bombardements depuis la fin de la trêve. Toute la bande de Gaza est ciblée, au nord comme au sud, où se trouvent la majorité des déplacés. La situation sanitaire est tellement grave (pas d’eau, pas de nourriture, pas de soins…) que l’OMS, réunie en session extraordinaire, s’est alarmée de la propagation des maladies : le génocide continue, par bombes, missiles, manque de nourriture et épidémies.

Le gouvernement Biden a contourné le Congrès pour autoriser la vente de 14 000 obus destinés aux chars israéliens, qui manquent de munitions.

Israël a bombardé un centre au Liban, qualifié de quartier général du Hezbollah.

La frégate militaire française Languedoc a abattu, en Mer Rouge des drones attribués aux houthistes du Yémen. C’est un premier pas dans un engrenage d’intervention militaire internationale, aux côtés d’Israël et des USA.

A l’arrêt de la guerre, des bombardements israéliens, des déplacements forcés, des arrestations de Palestiniens, de l’occupation des terres par les colons en Cisjordanie, il faut ajouter l’arrêt des coopérations de tous types (universitaires, économiques, militaires…) de la France, des monopoles français, avec Israël et il faut y ajouter le retrait des forces militaires françaises de cette région.

Rendez-vous le 17 décembre !

Tours

Environ 150 personnes ont participé à la manifestation, malgré la pluie battante. La manif qui s’inscrit dans la durée avec ce rendez-vous hebdomadaire est venue rappeler le massacre qui se passe sous nos yeux. Des photos de victimes des bombardements étaient brandies pour montrer que ce ne sont pas juste des chiffres. L’appel a été lancé au boycott des produits israéliens. A la fin de la manifestation qui arrivait sur le lieu de rassemblement du téléthon, deux jeunes sont montés en haut d’une grue et ont déployé le drapeau palestinien. Cette manifestation n’est pas passée inaperçue et le collectif de solidarité Palestine 37 auquel participe notre Parti tient à exprimer sa solidarité et sous toutes ses formes. Des dons ont déjà été envoyés par l’intermédiaire de Secours Palestinien ; mercredi 13 décembre une soirée débat aura lieu à la faculté des lettres avec un pédiatre palestinien qui est resté un mois et demi à Gaza pendant les bombardements, il milite pour l’association PALMED et des dons seront envoyés par son intermédiaire.

Carcassonne

Les mobilisations locales continuent et se succèdent en solidarité avec la Palestine. Un noyau militant reste mobilisé autour du collectif local du CNPJDPI. A savoir pour l’essentiel des présents : Mouvement de la Paix, Solidaires, PCOF, Ensemble, LFI, LDH, Libre Pensée et la Conf’ Paysanne (désormais signataire au national).

Le 25/11 il a été organisé une marche aux flambeaux, symbolique et militante, qui a regroupée environ 50 personnes.

Le 02/12, il y a eu de nouveau une manifestation dynamique, d’une centaine de personnes, sur la base de l’appel national. Des diffusions devant les lycées sont organisées presque chaque semaine depuis le début.

Pour la suite de la mobilisation locale une soirée de solidarité est prévue ce vendredi 15/12 au centre culturel d’un quartier populaire. Il y aura une projection du film « Pas en mon nom » en présence du réalisateur, suivie d’un débat. Le collectif a donc décidé pour ce samedi 09/12 d’organiser un stand visible sur le marché pour annoncer cette soirée. Les images de la campagne « Gaza visages » ont été utilisées sur le stand et portées par les militants pour insister sur l’horreur humaine de ce conflit. En conclusion du texte national, une liste d’enfants tués a été lue avant une minute de silence. La mobilisation pour la soirée du 15/12 continue cette semaine.

Pau

350 manifestants, soit plus du double de la semaine passée, rassemblés sur la base du texte national du collectif.

Intervention lue devant la préfecture, puis au cours de la déambulation, devant les halles bondées de passants à ce moment là ;   La mobilisation ne faiblira pas, c’est sûr !

Strasbourg

La combativité est toujours là, sans faille, malgré la pluie et la durée. Il y a même de nouveaux manifestants. La colère contre le veto des Etats-Unis s’est exprimée dans le cortège.

Cortège très dynamique : « Gaza, Strasbourg est toujours là ».

La veille au soir, une action « spontanée » a eu lieu place Kléber (interdite de manif pendant le marché de Noël) : des jeunes du collectif ont déployé une banderole et brandi des pancartes au pied du sapin, à côté du « village du partage », réservé aux associations humanitaires. Ils sont restés un moment, avant que la police les verbalise et les chasse.

Rendez-vous est donné pour mercredi à 11h devant le Conseil de l’Europe. Et samedi prochain, 16 pour une nouvelle mobilisation.

Tant que les bombes tombent et tuent, la mobilisation ne s’arrête pas.

Bourges

Plus de 150 de personnes se sont rassemblées : prises paroles, témoignages…