Le 9, des manifestations déterminées: les secteurs en grève toujours mobilisés, le « privé » a débrayé et a participé aux défilés

Le mouvement de grève dans la chimie
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Pau : mobilisation unitaire pour le retrait des troupes françaises au Sahel
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Une bonne mobilisation, aussi bien au niveau du nombre de manifestants que de la combativité. Tous les secteurs mobilisés jusque là, étaient fortement présents, de façon organisée et déterminée. Les initiatives prises les jours et semaines précédentes, pour populariser et appeler au soutien ont visiblement consolidé la détermination des grévistes. Dans beaucoup de villes, les travailleurs du privé, avec banderole d’entreprises, étaient nombreux le 9 dans les cortèges et il y a eu beaucoup de débrayages. Les avocats en robe, se sont joints aux manifestations, ainsi que des personnels de la culture… Et toujours beaucoup de personnes venues avec des panneaux déclinant de façon humoristique et cinglante le rejet de la réforme.

Dans plusieurs manifestations, les mots d’ordre repris, qui pointent le système, ont un réel succès. C’est le signe d’une maturité sur les enjeux de ce combat, sur l’importance de cette contre-réforme pour le patronat, le gouvernement et le Capital. C’est davantage l’expression d’une détermination plus profonde à continuer à se battre que celle de la colère.

La répression policière a été forte, en particulier à Paris, et a ciblé plus particulièrement des militants syndicalistes, comme la militante de l’UNSA Ratp, violemment matraquée à la fin de la manifestation parisienne, dont l’agression par les policiers a été filmée et tourne sur les réseaux sociaux. Tout au long des deux dernières semaines, les grévistes de la Ratp qui organisaient des piquets de grève, ont été harcelés par les CRS.

Le gouvernement continue à provoquer, en affichant une volonté de ne pas céder, tout en menant des discussions et en laissant « fuiter » des annonces de reculs.

De nouvelles mobilisations ont été annoncées, qui se prolongeront jusqu’à l’examen du projet de loi au parlement.

Paris

Toulouse

Contrairement aux craintes d’affaiblissement de la mobilisation après les fêtes, celle-ci reste à la hauteur des précédentes journées de mobilisations. La sous-estimation du chiffre par le ministère de l’intérieur est d’autant plus évidente que, comparativement à des évènements culturels qui drainent un public nombreux dans des proportions comparables (feux du 14 juillet ou évènements place du Capitole) il est évident que l’on est plus près des 100 000 personnes présentes à minima.

On constate la persistance des secteurs déjà mobilisés et identifiables (banderoles, chasubles, pancartes). Airbus, CGT et FO, Safran, Enedis, cheminots, enseignants en grand nombre, Hôpitaux, territoriaux, CARSAT CPAM URSSAF, CNRACL, Métaux, poste, télécom, Air France, avocats, intermittents du spectacle, retraités.

Les étudiants ont visiblement été « neutralisés » par maintien des partiels.

Non seulement la présence numérique, et la mobilisation sont toujours au rendez-vous mais des initiatives se sont multipliées au cours de la semaine.

Initiative devant la Carsat (voir photo) , initiative suite à des AG enseignants par secteur géographique : une diffusion de tract sur le rondpoint de Cugnaux qui rassemblait près d’une vingtaine, d’instit, prof d’écoles, collèges et lycée, de St Simon, Cugnaux, Villeneuve Tolosane a obtenu grâce aussi à la chorale des profs pendant la diffusion un succès certains auprès des automobilistes qui ont tenu à signaler leur soutien voire leur participation à la manif (voir photo)

L’interpro devant l’immeuble de la Carsat

Plusieurs autres initiatives ont eu lieu à proximité des lieux de travail sur l’agglomération toulousaine.

Devant le dépôt de bus
Les enseignant (e)s sur le rond point de Cugnaux

Une Assemblée générale de 350 communaux au matin du 7 janvier.

Dans la manifestation, nous avons diffusé le tract et le journal.

Carcassonne

Le 9 janvier manifestation de bonne ampleur comparable à la mobilisation du 17 décembre avec une bonne organisation et la marque d’une mobilisation des secteurs déjà en lutte et présents lors des précédentes manifs.

Là aussi, reprise d’initiative le 10 janvier au matin : blocage d’un dépôt de bus et tractage (voir photo) une action interprofessionnelle avec présence cheminots, enseignants, gilets jaunes, de la confédération paysanne, soit une quarantaine de personnes. Ils ont pu constater un très bon accueil des automobilistes

Pau : une mobilisation d’ampleur


Entre 9.000 et 10.000 personnes étaient dans les rues de Pau ce jeudi. Des cheminots dans leur 36ème jour de grève, des personnels de santé, des enseignants encore très nombreux (50% de grévistes dans le département), des ouvriers de la chimie, des territoriaux, des avocats en grève, ou encore des salariés de Turbomeca, de la Construction, des salariés de centres d’appels téléphoniques, de l’énergie (ENEDIS, RTE…). Bref, le monde du travail était aujourd’hui dans l’action.

Les actions vont se multiplier. Dès demain, il y aura une manifestation. Samedi, la mobilisation aussi.

La venue de Macron le 13, pour le sommet avec les chefs d’Etat africains du G5 Sahel, va favoriser l’action. Une manifestation est prévue place Clémenceau. Chaque participant est invité à venir avec des ustensiles faisant du bruit.

D’autres actions sont par ailleurs prévues.

On ne lâche rien. Retrait de la réforme des retraites.

Dans le Rhône : mobilisation et solidarité

Lyon : 27 000 manifestants. Moins qu’en décembre mais autant de détermination ; vont s’y ajouter une nouvelle manifestation vendredi et une autre samedi.

Contrairement aux précédentes, il y avait peu de jeunes, occupés par une période de partiels. Par contre, quatre gros cortèges impressionnants par leur nombre :

– les cheminots, à 35 jours de grève, courageux et admirés par les manifestants,

– les avocats du barreau, en très grand nombre, qui ont jeté leur robe à la fin de la manif,

– la culture, rassemblant tous les arts et les sites culturels de la région, accompagnés d’une fanfare,

– les enseignants, très nombreux.

Et les différents corps de métiers, fonction publique, santé, gaziers, égoutiers, social, CGT, CGC CFE, Snes, FO, Sud, et les gilets jaunes…

Villefranche : 1000 manifestants, une collecte organisée par les retraités pour les cheminots dans le cortège a rapporté environ 1000 euros.

Isère : plus de grévistes et des manifestations importantes dans tout le département

A l’image d’une mobilisation réussie dans toute la région Rhône Alpes-Auvergne (Lyon, Clermont Ferrand, Chambéry, Saint Etienne, …),  des milliers de manifestants on défilé dans l’Isère, à Grenoble, Bourgoin-Jallieu Roussillon, Vienne et à La Tour-du-Pin.

A Grenoble,  nous n’étions pas tout à fait aussi nombreux que le 5 décembre, mais présence beaucoup plus étoffée et visible  des cortèges d’entreprises, notamment EDF- Enedis, Cheminots, mais aussi métallos, santé et organismes sociaux, services de l’Etat, avocats…,  en rapport avec des taux de grévistes importants.

Une fois encore, l’Université, certains quartiers (notamment le quartier Malherbe, avec  syndicats -Cgt, Solidaires, Fsu- des établissements du quartier et des associations comme Femmes Egalité ou le Dal…) ont rejoint la manif par des cortèges organisés, très dynamiques.

Beaucoup de mots d’ordre contre le système ( « …de cette société on n’en veut pas », maintenant de plus en plus largement complété par « on la combat » ; «  c’est pas la cheminots, c’est pas les retraités, c’est le capitalisme qui ruine la société, c’est pas les immigrés, c’est pas les ouvriers, c’est le capitalisme qu’il faut virer »…), ciblant « Emmanuel Macron, président des patrons et des marchands de canons », alternant avecl’exigence de retrait d’une réforme «  ni amendable ni négociable » scandée avec beaucoup de détermination, notamment sous la forme : «  pas une journée de plus, pas un euros de moins, retrait, retrait de la retraite à points »

Beaucoup d’initiatives en dehors des temps de manif : AG, diffusion devant les entreprises, sur des lieux de passage, réunions d’information…. Souvent dans un esprit très collectif avec des liens qui se tissent entre militants. Tous se projettent sur les jours qui viennent pour continuer à gagner à la grève et aux prochaines manifs.

Nos camarades, ont diffusé le tract du parti, défilé avec notre drapeau et participé aux cortèges syndicaux

Strasbourg : La mobilisation se poursuit et gagne en dynamisme !

Il n’y a pas eu vraiment de trêve entre Noël et Nouvel An. Ainsi le 28 décembre, un rassemblement en soutien aux cheminots grévistes devant la gare de Strasbourg a rassemblé des centaines des militants d’entreprises du public, du privé, du monde politique et associatif. Campagnes de tractages, préparation d’A.G. étudiantes, ont eu lieu pour préparer le 9 janvier.

Et les travailleurs étaient au rendez-vous, déterminés, en colère contre le mépris du gouvernement et les provocations d’un « black rock ». Aussi nombreux que le 5 décembre. Les quais étaient multicolores de monde depuis le pont du Corbeau jusqu’au Palais-U. Certains venaient même pour la première fois.

Les cheminots étaient très nombreux et combattifs. La solidarité à leur grève s’est manifestée dans cette manif où des personnes sont venues leur remettre un soutien financier. Dans certaines entreprises, des collectes ont eu lieu (ainsi Punch a récolté près de mille euros). D’autres entreprises prévoient d’en faire, car tous les travailleurs comprennent ce que signifie faire plus de 36 jours de grève. D’autres secteurs aussi sont en grève, leur 5ème ou 6ème jour, voire plus. Principalement les enseignants venus en force. Ceux qui étaient dans les manifs de décembre ont poursuivi leur mobilisation en essayant d’élargir le soutien et la participation. D’autres secteurs ont montré leur combattivité. Par exemple les bûcherons (syndicat Agroalimentaire) ont fait sensation : casqués, en habits de travail, ils ont défilé avec slogans sur le bruit de la tronçonneuse. A noter : de petites entreprises ont appelé pour la première fois à une grève pour assister à la manifestation.

Les étudiants, lycéens portaient la banderole « Travailleurs, étudiants, on est tous et toutes dans le même camp ! ». La jeunesse, retraités, femmes, animateurs culturels, avocats, CNRS, … de très nombreux secteurs professionnels se sont mobilisés. Ce fut une manifestation très bruyante, chants, slogans, pétards des cheminots, cris de colère, … plus de colère, plus de détermination, avec la volonté de « ne rien lâcher ».

La prise de conscience augmente contre cette réforme et contre la société qui impose reculs sociaux, précarité, pauvreté, galère aux travailleurs et à la population.

Nos camarades ont animé une partie du cortège avec les mots d’ordre. La Forge a été à nouveau diffusée largement ainsi que de très nombreux tracts.

Rendez-vous est donné pour le samedi 11 janvier place de la Gare à 14h.

Haguenau : Une manif avant la manif

C’est quasi devenue une habitude. Le collectif de lutte de Haguenau (à l’initiative d’enseignants, métallurgistes, Energie-Electricité) a appelé le matin à un rassemblement qui s’est transformé en manifestation dans la ville. Avant de venir l’après-midi sur Strasbourg. Des gilets jaunes et des travailleurs du centre des finances sont venus renforcer le cortège.

Mulhouse : Succès de la manifestation

L’intersyndicale annonce 5000 personnes, autant qu’en décembre. Le mouvement ne désarme pas. Avant le défilé, les syndicats ont organisé un barbecue pour prendre des forces avant de marcher. Le cortège était dense et dynamique. Les avocats ont manifesté en force. Cheminots et enseignants étaient nombreux. Rendez-vous a également été donné pour le samedi 11 janvier.

Belfort : Une belle manifestation

Difficile d’obtenir des chiffres précis pour Belfort, mais c’était une belle manifestation aujourd’hui (plus de 3 000 personnes annonce les syndicats). La CGC était également présente dans le cortège. Cheminots en tête, il y avait des travailleurs de la Chimie, des avocats en robe derrière une banderole, l’hôpital nord de Franche-Comté.

Les travailleurs dans la rue n’ont pas « désarmés ». Beaucoup de discussions sur les retraites bien sûr ; mais il ressort très souvent les problèmes de conditions de vie avec les salaires notamment, de conditions de travail de plus en plus difficiles un peu partout, le changement de modèle de société en cours et de grosses inquiétudes pour leur avenir avec de profonds questionnements pour celui des jeunes et plus jeunes.

En Franche-Comté, d’autres manifestations ont eu lieu, rassemblant des milliers de personnes :

Besançon 4000 personnes, Montbéliard près de 1600 personnes, Vesoul près de 500 personnes, Dôle, Lons-le-Saulnier, dans de petites communes (Saint Claude, par exemple) …

Tours

Manifestation du 9 janvier 2020 non à la retraite à points

7500 manifestants selon les syndicats CGT, FO, Solidaires et la FSU, avec une grosse mobilisation au niveau des cheminots en grève reconductible depuis plus d’un mois. Il y avait aussi de nombreux enseignants, mais aussi des agents des collectivités territoriales, du trésor public… Cette fois ci, moins d’hospitaliers et de personnels des EHPAD disséminés dans les cortèges syndicaux. Le nombre de gréviste avait légèrement fléchi à l’hôpital par rapport aux précédentes manifs. Les problèmes au jour le jour vu les conditions de travail que rien ne vient soulager, n’aident pas à se projeter vers un avenir qui peut paraître lointain. 

Le secteur privé était présent avec plusieurs délégations d’entreprises, la SKF, Gault et Frémont (entreprise de cartonnage) et d’autres pas forcément venues avec des banderoles. Une vingtaine de salariés de S.E.S. Nouvelle, entreprise de Tours en passe de licencier 93 salariés sur 104 était présente. Les syndicats CGT et FO avaient organisé un rassemblement de soutien le mardi précédent (voir La Forge de janvier). Il faut continuer d’argumenter pour aider à la mobilisation pour préserver le système de retraite par répartition et intergénérationnel.

On pouvait aussi remarquer des banderoles des archéologues, de la culture et d’autres catégories… Les avocats étaient en grève cette semaine pour leur retraite et sont venus à une cinquantaine manifester en robe. Le Parti a diffusé le tract de janvier dans la manifestation.

La manif s’est terminée par une restauration solidaire préparée par les cheminots. Une nouvelle manif est prévue samedi à 14h à Tours et un concert de soutien aux luttes le soir à St Pierre des Corps. Dans cette phase de la lutte, la solidarité est importante et il faut aussi essayer de gagner de nouveaux secteurs. Les jeunes s’y intéressent quand on prend le temps de leur expliquer les enjeux.

A Blois, ce Jeudi 09 janvier, autour de 3 500 personnes ont rejoint deux cortèges.

Le premier, au carrefour de l’avenue de Vendôme pour un cortège d’environ 600 salariés aux portes des industries et le second, au départ de la salle du jeu de Paume pour le plus gros des troupes à l’appel de la CGT, de Solidaires, de la FSU, de FO, la CFE-CGC et des Gilets jaunes.

Autour de 14h45, les deux cortèges ont fusionné à l’entrée de la rue du Bourg Neuf au son de « les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société-là, on en veut pas ! ».
De nombreux secteurs étaient mobilisés et on pouvait s’apercevoir que les travailleurs du privé étaient plus nombreux que le 17 décembre ; dans le cortège, ils représentaient 25 % des manifestants. Aujourd’hui, les camarades des entreprises du privé se sont mobilisés et les syndicats ayant appelé à la grève sont nombreux : TLC dans le transport, Delphi, Carambar, Procter et Gamble, Valeo, Senior, Thiolat, Bosch, HMY, Precicast et d’autres.

Les enseignants, les salariés de l’hôpital et du Conseil départemental formaient le gros des troupes. Dans la manifestation il y avait une vingtaine d’avocats avec leur banderole et leurs mots d’ordre.

Du 17 décembre au 09 janvier, les travailleurs du privé étaient plus nombreux et il y avait plus de jeunes.
Une prise de parole des organisations FSU et CGT a eu lieu au niveau de la permanence du député Fesneau.

Ensuite le cortège a repris son chemin pour descendre vers le château et a remonté vers la préfecture où la manifestation s’est dispersée.
Le parti a diffusé le tract de janvier pendant la manifestation et discuté de nos positions avec de nombreux militants.

Ils étaient autour de 500 personnes dans la manifestation de Vendôme et autour de 300 dans le mouvement organisé à Romorantin.

Cher

Dans le Cher, les grèves et manifestations du 9 janvier contre la réforme des retraites ont monté en puissance, déjouant les manœuvres gouvernementales de la trêve hivernale. C’est plus de 2000 manifestants à Bourges, 2000 à Vierzon,  250 à St Amand-Montrond, 150 à St Florent qui ont montré leur détermination à poursuivre et amplifier le mouvement, en même temps que la solidarité financière va aux grévistes et qu’un début de blocage économique atteint le capital.

A Bourges, la manifestation partie de la gare occupée est revenue à la gare avec concert de soutien et repas fraternel. En rangs serrés, les enseignants en grève avec des slogans combatifs, les cheminots en tête, les salarié ( e )s de la santé en nombre, ont été renforcés par une participation plus nombreuse des salariés du privé, en grève, comme à MBDA, Michelin, Auxitrol. Les avocats, (100% du Barreau en grève pour une semaine reconductible) se sont joint aux manifestations, fait historique. Les drapeaux des partis de gauche dont celui du PCOF étaient présents. Les caisses de solidarité qui se remplissent sont le signe de la détermination de la base dans tous les secteurs des milieux populaires à faire plier le gouvernement, le président des riches et des patrons. Deux rassemblements ont eu lieu devant le siège du MEDEF et le soir, au monument de la Résistance avec flambeaux.

Bordeaux : marée humaine 4ème version

Pour la 4ème fois en moins d’un mois plus de 50.000 personnes auront manifesté CONTRE la réforme des retraites par point ! Pour la 4ème  fois en trois semaines, des dizaines de milliers de travailleurs auront manifesté POUR la retraite par répartition ! Et tout ça durant une période festive importante pour les familles de toute condition.

Les photos et vidéos parlent d’elles-mêmes. Il y a beaucoup de discussions sur la poursuite du mouvement, son extension à d’autres secteurs. La question de la grève dans les entreprises, comme moyen de renforcer le rapport de force, revient sans cesse.

La solidarité avec le seul front de lutte des cheminots commence à s’organiser car ils n’ont pratiquement pas touché de salaire en décembre dernier. Une caisse géante de collecte trônait dans le cortège CGT qui a été de loin le plus important en nombre et en entreprises représentées (AIA, Dassault,Air France, Dockers et Port autonome de Bordeaux, TBM – bus de ville et trans-Gironde, etc…) + l’acte spectaculaire du S.A.F.  => jet de la robe sur les marche du tribunal !

Moins d’enseignants peut-être mais davantage de lycéens et d’étudiants plus nombreux. De même pour les GJ entre 1.500 et 2.000 dont l’organisation en manifestation commence à avoir une forme compacte, unie et forte (leur banderole en témoigne): l’intersyndicale leur a laissé cette fois-ci encore la première place en avant du cortège syndical ;

Aucun incident excepté l’arrestation d’un cheminot et d’un docker pour port de pétards (fumigènes). Réaction immédiate de la CGT énergie, par une coupure généralisée de courant pour le commissariat central et à la gare de Bordeaux !

Le lendemain matin, tout le secteur de Bassens zone portuaire paralysée par la CGT dockers, zone qui avait déjà été bloquée toute la journée de mardi dernier par une centaine de militants et GJ en nombre. La conscience avance sur le « TOUS ENSEMBLE » et sur la solidarité de classe.

Des centaines de tracts du partis diffusés dans la manifestation et autour.

Correspondance Bdx