Prix de vente : 3 euros
Envoi postal : 7 euros
A commander à : Société En Avant 15 Cité Popincourt 75011 Paris
ISBN : 2-911736-30-3
EAN : 978291173608
54 pages
Présentation
Voici le rapport politique adopté par le 10ème congrès de notre parti, en mai 2024
Il couvre la période de 2020 à la mi-2024 et s’inscrit dans l’orientation développée par le 9e congrès : travailler à la rupture révolutionnaire avec le système capitaliste impérialiste. C’est le titre du livre qui est issu du 9e congrès (décembre 2019) et qui reste totalement d’actualité, notamment dans son analyse sur la « nécessité et de la possibilité » de cette rupture (1).
Le présent texte s’attache à analyser les grandes évolutions dans la situation internationale et nationale, marquées par l’aiguisement de toutes les contradictions inhérentes au système capitaliste impérialiste : la contradiction fondamentale, entre le travail et le capital, les contradictions entre les puissances impérialistes, toujours plus aiguës et les contradictions entre l’impérialisme et les peuples. Elles sont à l’œuvre et déterminent chacune de ces évolutions. Sur chacun des points abordés, nous avons mis en avant les prises de position, les exigences et les combats menés par notre parti, pour défendre les intérêts de la classe ouvrière, des masses populaires et des peuples.
C’est pourquoi, nous avons plus particulièrement pris en compte la pandémie mondiale du covid 19 et ses conséquences au niveau mondial ; la guerre inter-impérialiste en Ukraine et ses conséquences ; la guerre de génocide menée par Israël contre le peuple palestinien. Nous avons également mis l’accent sur la contestation de la présence militaire française en Afrique, qui signifie un vrai échec pour l’impérialisme français.
La crise de l’impérialisme français vient aggraver la crise coloniale qui frappe toutes les colonies qu’il détient encore dans le monde, une crise qui se traduit par une profonde remise en cause par les peuples de ces colonies du système de domination coloniale, qui s’est renforcée depuis la séquence « covid » (2).
Sur le plan national, les mobilisations sociales, syndicales, politiques, celles sur les questions environnementales, sur les questions démocratiques… ont pris une ampleur encore plus grande que dans la période précédente. De nouveaux secteurs (comme les paysans) ont connu de fortes mobilisations et ont pris leur place dans le combat social. L’explosion et les émeutes des banlieues populaires dans tout le pays ont rappelé à la société qu’elles n’en pouvaient plus de la misère, du racisme et des violences policières.
La crise des institutions s’est aggravée. Elle continue à se manifester dans les milieux populaires par un taux d’abstention toujours très élevé, traduisant une profonde défiance vis-à-vis des élections et des différentes forces politiques de gauche qui en font leur terrain d’action principal. La montée de la réaction et la fascisation de l’Etat provoquent, certes, de l’inquiétude mais aussi de la résistance et des mobilisations dans les milieux populaires, dans la classe ouvrière, dans de larges secteurs de la jeunesse.
Le combat pour la rupture avec le système doit intégrer la dénonciation et le combat contre la fascisation.
Le déclin objectif de l’impérialisme français, comparativement aux autres puissances impérialistes est patent. A cela s’ajoute l’accumulation des difficultés économiques dans de très nombreux secteurs. C’est tout cela qui le rend plus agressif, plus réactionnaire vis-à vis de la classe ouvrière, des masses populaires et des peuples. C’est pourquoi, il faut gagner plus de forces au combat pour son renversement révolutionnaire, pour instaurer le socialisme.
C’est pour mener ce combat que nous appelons à rejoindre notre parti qui s’est constitué, il y a plus de 40 ans, comme « parti de l’action révolutionnaire ».
Le comité central du P.C.O.F.
Octobre 2024
Notes
1. « Pour une rupture révolutionnaire avec le système », Éditions En Avant, ISBN 978-29-11736-29-2. 10 euros.
2. En Martinique et en Guadeloupe, la gestion de la pandémie par les autorités coloniales a suscité une forte contestation, qui est venue s’ajouter à la dénonciation de l’empoisonnement des populations par le chlordécone. En Kanaky, le passage en force par le gouvernement Macron-Darmanin du troisième référendum, au mépris de la période de deuil kanak, a joué un rôle important dans la mobilisation en profondeur du peuple kanak, pour l’indépendance.