7 militant.e.s dont 4 de la CGT éduc’action 31 étaient convoqués pour être entendus pour des faits supposés avoir été commis, le 9 février 2020, lors d’une diffusion de tracts du Rassemblement National sur un marché pendant la campagne électorale des municipales en février 2020.
En très peu de temps, la mobilisation s’est organisée, avec un appel à l’initiative de la CGT Educ’action 31 signé par de nombreuses organisations politiques et au niveau intersyndical la FSU, FO, Solidaires et la CNT. Environ 150 à 200 personnes se sont retrouvées devant le commissariat central de Toulouse à 12 h puis à 18h, en criant de mots d’ordre pour la libération de leurs camarades.
Des témoignages sur d’autres arrestations arbitraires en Ariège et à Millau ont été donnés pendant le rassemblement suite à des actions de mobilisation.
Relâchés à 20h pour la plupart, avec convocation pour un rappel à la loi, l’un d’entre eux a néanmoins passé la nuit au commissariat et va être déféré devant un juge. La mobilisation de toutes et tous restera donc de mise pour empêcher l’arbitraire à l’encontre de militants syndicalistes.
Les mobilisations de 12h et 18h rassemblant syndicalistes et politiques montrent que la solidarité précieuse dans ces moments-là, n’est pas un vain mot.
Cette répression de militant.e.s s’inscrit dans la longue liste des militants réprimés à l’image de celles et ceux qui ont témoigné le 16 septembre au cours d’un meeting du collectif interprofessionnel contre la répression syndicale.
Communiqué cgt éduc 31 :
Lundi 21 septembre : non à l’arbitraire, non aux idées d’extrême droite !
Sept personnes, dont cinq pour garde à vue, sont convoquées lundi 21 septembre à 10h, pour des faits supposés avoir été commis, le 9 février 2020, lors d’une diffusion de tracts du Rassemblement National, parti qui véhicule des idées xénophobes, sexistes, homophobes…, sur un marché toulousain dans le cadre des élections municipales.
Laure, Maïlys, Nicolas, Léo etc… voient leurs vies bouleversées, cinq d’entre elles·eux ne pourront être devant leurs élèves ce(s) jour(s) là.
Alors que les faits supposés relèvent d’il y a sept mois, elles et ils ont reçu leur convocation seulement quatre jours avant leur garde à vue. Aucun contrôle d’identité n’ayant eu lieu ce jour-là, comment ils/elles ont pu être incriminé.es ?
Dans le contexte actuel, est-ce la priorité de l’Etat de donner suites à des allégations du RN ?
Toutes les occasions sont saisies pour tenter d’intimider des militant.es syndicaux !