Rassemblement pour les quatre élèves et leurs familles sans papiers mises à la rue par la préfecture.

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Pau

Il y avait 80 personnes environ dont une majorité de familles sans papiers et les membres du réseau éducation sans frontières, des militants et militantes de la FSU, CNT, LDH, Mrap, de « Nous toutes », de Solidaires étudiants, des Gilets jaunes ainsi que des militants du Npa, de Libertat et de notre parti.

L’intervenante de la FSU a revendiqué un toit pour chaque famille, le droit à la scolarisation pour chaque enfant et la régularisation des familles sans papiers notamment par l’obtention d’un permis de travail puisque ces familles ont des promesses d’embauches. C’est la préfecture qui empêche leur régularisation. Elle a aussi insisté sur la pression à faire sur les élus locaux et par cette mobilisation. 

Des slogans ont fusé solidarité avec les peuples du monde entier, réquisition des logements vacants, les sans papiers faut les régulariser. 

Appel au rassemblement

En plein milieu des vacances, discrètement, la préfecture vide les hôtels. Des familles entières ne peuvent plus bénéficier de l’hébergement d’urgence et se retrouvent dans la rue.

Le collectif Réseau Éducation Sans Frontières 64 dont la FSU est membre (avec SE- Unsa, CNT-AIT, ICEM Pédagogie Freinet, MRAP, Ligue des Droits de l’Homme) appelle celles et ceux qui sont par là à un rassemblement de soutien vendredi 31/07 à 18h, devant la préfecture…

Communiqué adressé à la presse :

Le Réseau Éducation sans frontières communique son indignation : plusieurs familles passent la nuit dans la rue depuis mardi soir. La préfecture a mis fin à l’hébergement d’urgence de quatre familles étrangères au milieu des vacances d’été, laissant dormir dehors de jeunes enfants et des adolescents scolarisés dans les écoles paloises Gaston Foebus et Les Fleurs, au collège Marguerite de Navarre, et au LP Haute-Vue de Morlaás.

RESF64 exige le respect du droit à une vie digne pour tous les enfants et leurs proches. Pour eux, quelles « vacances apprenantes », sans même un toit au-dessus de la tête ?

Rassemblement vendredi 31 juillet à 18h, devant la préfecture