Dans de nombreuses villes, des initiatives de solidarité avec les grévistes de la SNCF, de la Ratp… ont été organisées par les syndicats CGT (UL, sections locales des dépôts…) dans la dernière semaine de décembre. Plusieurs manifestations ont également eu lieu, notamment à Paris. Notre parti a donné comme consigne à ses militants et amis de participer à ces initiatives et de leur apporter le soutien politique et financier.
Ce repas solidaire était organisé à l’initiative de la Confédération paysanne en lien avec les cheminots en grève et leurs organisations syndicales, l’une apportant les produits bio et locaux et les grévistes organisant la confection de soupe et de tajine. D’autres organisations ont soutenu l’initiative. Les participants étaient invités à apporter des desserts et des boissons et à abonder la caisse de solidarité. Ils ont été nombreux, près de 300, à répondre à l’appel, conscient de l’importance de cette lutte et qu’on ne pouvait rester inactifs pendant cette période de vacances pendant que les cheminots continuaient la grève.
Des affiches reproduisaient une BD démasquant de façon accessible les mensonges martelés sur la réforme des retraites. Les débats et les conférences mettaient l’accent sur la nécessaire solidarité entre les dominés et le fait qu’on retirait dans la poche de la population ce que les plus riches mettaient de côté avec l’évasion fiscale. Le Parti a rappelé la base économique de cette domination, à savoir l’exploitation capitaliste, ce n’est pas qu’une lutte de riches contre pauvres.
Dans son message de soutien le PCOF 37 assurait qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour assurer le succès de cette lutte, pour participer à l’élargissement du mouvement et contrer les divisions que le gouvernement alimente pour essayer de faire passer sa réforme. Il ajoutait que nous étions dans une période charnière de cette lutte contre la réforme des retraites mais que le gouvernement n’était pas si fort. En effet, il essaie d’éteindre les feux sur tous les fronts, même en Afrique. Ce n’est pas pour rien qu’il repousse la réforme des APL, potentiellement un nouveau front de luttes.
Ce repas solidaire a donc été un succès et un moyen de rester visibles et mobilisés contre la réforme des retraites pendant les fêtes, avant les jours de mobilisation nationale prévus début janvier. D’autres rendez-vous sont prévus pour s’adresser à la population avant la grande journée du 9 janvier.
C’est ce que sont venus affirmer plus de 250 manifestants samedi 28 décembre en gare de Pau. Des cheminots, des enseignants, des militants syndicaux, des gilets jaunes, des travailleurs, toutes et tous conscients du recul que signifie cette réforme, se sont rassemblés pour montrer leur solidarité avec ceux qui sont en grève. Les dons aux cheminots grévistes ont été nombreux. La cellule Fernand Yveton de notre parti a participé financièrement à ce soutien avec une enveloppe de 150 euros.
L’ambiance était bonne enfant avec de nombreux chants contre Macron, la réforme des retraites, la solidarité avec les cheminots. L’Internationale a été entonnée par une partie des manifestants.
L’intersyndicale est intervenue pour rappeler la nécessité de se mobiliser le 9 janvier. Des interventions spontanées ont également eu lieu. Un jeune gilet jaune est intervenu pour rappeler la répression subie par ce mouvement et la nécessité de lutter tous ensemble face à ce recul, face à cette réforme pour les intérêts des riches. Un responsable CGT Retraité a rappelé la nécessité de se syndiquer pour se défendre dans les entreprises et de développer la lutte dans les lieux de travail.
A Pau, comme ailleurs, on ne lâchera pas.
Rassemblement ce samedi après-midi devant la gare de Grenoble de quelque 500 personnes : militants syndicalistes de différents secteurs (SNCF, Finances publiques, enseignement, spectacle…), gilets jaunes, partis politiques…
Une façon d’exprimer une solidarité active avec les cheminots grévistes, de montrer qu’il n’y a pas de trêve dans l’exigence d’un retrait de la retraite à points… En d’autre termes, de garder les « braises sur le feu » et de préparer avec une détermination intacte, les mobilisations des jours qui viennent dans les entreprises ainsi que la manifestation du 9 janvier.
Le comité de grève des cheminots en lutte a appelé à une assemblée générale avec le soutien de l’intersyndicale CGT, FSU, SUD, CNT, UNSA, FO. Des militants syndicaux d’entreprises présents : Punch, Messier, SAFRAN, des UL, Educ Action, Spectacle, FAPT (fédération CGT de la Poste et des Télécom), des retraités, des enseignants, des jeunes, des gilets jaunes, … des organisations politiques, des associations, la Didf, … Sur la place de la gare, les cheminots ont voté publiquement la poursuite du mouvement. De nombreuses interventions pour apporter le soutien au mouvement gréviste.
Le rassemblement s’est transformé en manifestation combattive. Nos camarades ont lancé les mots d’ordre :
« Pas un jour de plus, pas un euro de moins, non, non, non à la retraite à points !
Des sous pour nos retraites et nos salaires, pas pour les actionnaires, pas pour faire la guerre…
Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, les femmes dans le précaire, de cette société là on n’en veut pas ! on la combat ! »
Des slogans repris de plus en plus par les manifestants. Une réflexion de manifestants : « il n’y a pas que le problème de la retraite à régler, mais c’est important de débloquer là-dessus aujourd’hui ».
La Caisse de solidarité de l’UD CGT 67 dépasse les 4000 euros en moins d’une semaine, qui viennent s’ajouter à la souscription nationale de la CGT.
Rendez-vous a été pris pour une action le 3 janvier 2020 et pour un9 janvier encore plus fort. Des campagnes de tractage sont planifiées pour préparer le 9. Les étudiants prévoient une AG avant la reprise des cours pour mobiliser pour le 9.
Ambiance de lutte et fraternelle autour des grévistes du centre bus de Flandre, à Pantin. L’initiative a été prise par l’UL CGT de Pantin, avec les grévistes et le syndicat CGT du dépôt de bus. Parmi les participants, plusieurs avaient fait la manif à Paris le même jour.
La cellule Rino dela Negra a apporté son soutien, sous la forme d’un message et d’un soutien financier.
Message transmis :
Nous sommes venus ce soir pour vous apporter le soutien politique et financer (100 €) de la cellule Rino della Negra de notre Parti, le Parti Communiste des Ouvriers de France. Nous sommes tout à fait conscients que le combat que vous menez ne concerne pas seulement la RATP mais l’ensemble du monde du travail. Le but de cette réforme, c’est de baisser les pensions de tous. C’est pour cette raison que tous les camarades de notre Parti ont pour consigne de travailler à l’élargissement de la grève dans les entreprises publiques et privées et à soutenir les grévistes.
Avec vous nous disons : Non à la retraite à points !
Le gouvernement doit remballer sa camelote ! Jusqu’au bout, on ne lâchera rien.