la rangée de banderoles, devant la palais de justice de Paris, le 21 janvier
Le mardi 21 janvier, le Collectif solidarité Kanaky et le MKF avaient appelé à un rassemblement devant le Tribunal judiciaire de Paris, pour soutenir la plainte en diffamation déposée par Christian Tien, contre S Backès.
Christian, dirigeant de la CCAT et élu président du FLNKS (31 août 2024) est emprisonné « en détention provisoire » à Mulhouse Lutterbach depuis 7 mois. Déporté comme 6 autres militant-e-s dans différentes prisons de métropole, il a porté plainte contre la dirigeante anti indépendantiste, présidente de la province Sud qui l’a accusé, sur les antennes de RTL, le 3 septembre, d’être « le chef des terroristes » kanak.
La première audience de cette plainte a eu lieu le 21, pour notamment fixer un calendrier de procédures, jusqu’à la date des plaidoiries, renvoyée au 15 janvier 2026. Alors que S. Backès a poursuivi à distance ses provocations à la veille de cette audience, le rassemblement devant le tribunal a montré que le soutien à Christian Tien et à ses camarades se saisit de toutes les occasions pour dénoncer les provocations des forces anti indépendantistes, dont Backès est une des porte-paroles, pour continuer à exiger la libération des prisonniers politiques kanak déportés en métropole et ceux qui sont emprisonnés en Kanaky et pour faire connaître la situation de cette colonie.
Des représentants de nombreuses organisations ont participé à ce rassemblement dynamique qui a été animé par des interventions au mégaphone, notamment celle d’une des responsables du collectif solidarité Kanaky, qui a notamment rappelé les causes des émeutes de mai en Kanaky, la répression coloniale qui s’est acharnée contre les jeunes et les organisations kanak, notamment la CCAT. Elle détaillé la situation coloniale que subit toujours le peuple kanak. Elle a aussi parlé de la dernière provocation de Backès qui pratique une politique discriminatoire dans la région sud (voir la déclaration du FLNKS que nous publions ci-dessous).
Voici la liste, non exhaustive des représentants d’organisations présents, que nos camarades ont relevées :
Collectif Solidarité Kanaky (CSK); Mouvement des Kanak en France (MKF) ; Association information et soutien aux droits du peuple kanak (AISDPK) ; Collectif Solidarité Kanaky 18 ; Comité de soutien aux prisonniers politiques de Kanaky (CSPPK), venu de Kanaky ; députés et militants de LFI ; PCOF ; Parti des travailleurs, PRCF, Ensemble, NPA ; Euskal Herria (pays basque) ; CGT FTDNEEA (filière traitement, nettoiement, déchêts, eau, assainissement) ; comité international contre la répression ; Attac ; comité de soutien à la révolution aux Philippines ; plusieurs militant-e-s de la cause palestinienne ; des militants martiniquais… Au niveau des médias, nous avons vu le micro de Outre mer 1ère, des journalistes d’A2.