Succès des manifestations contre le racisme, la réaction, pour la régularisation des travailleurs et travailleuses sans-papiers

Mobilisations express pour dénoncer la reprise de la guerre d’Israël contre Gaza
19 mars 2025
Solidarité avec les travailleurs et le peuple de Turquie ! Démission du régime d’un seul homme Erdogan !
24 mars 2025

Les manifestations du 22 mars ont mis dans les rues les mouvements antiracistes, ceux qui se mobilisent aux côtés des migrants, des travailleurs et travailleuses sans papiers, les organisations démocratiques, les organisations féministes, les groupes antifascistes, les collectifs LGTB, les collectifs de solidarité avec la Palestine, sans oublier les syndicats.

La tonalité générale de ces manifestations, où les jeunes, notamment les jeunes femmes, étaient nombreux-ses, était à la dénonciation du racisme, de l’extrême droite, de Retailleau, avec des mots d’ordre plusieurs fois repris comme « siamo tutti antifascisti ».

Cette mobilisation prolonge et amplifie ce qui s’est déjà exprimé dans les manifestations du 8 mars : le refus des politiques de division, la volonté de mettre en avant les exigences syndicales, sociales et démocratiques, avec la dénonciation de la montée de la réaction au niveau international, avec des prises de position, sur des panneaux, des tracts… contre la militarisation.

Le succès des manifestations du 22 mars montre aussi que la polémique mise en avant par les médias et certaines organisations autour du visuel de LFI dénoncé comme antisémite, a eu peu d’impact. Cette mobilisation, préparée depuis des mois par un grand nombre d’organisations, a surmonté les tentatives de division. Elle a renforcé l’idée de la nécessité de lier le combat contre le racisme, la dénonciation de la montée de la réaction, au combat contre la fascisation.

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants, de République à Nation.

Beaucoup de monde, avec des panneaux, au milieu et entre les blocs des différentes organisations appelant à la manifestation. Le « bloc Palestine » était important. Le long du parcours, plusieurs organisations et partis politiques ont déployé leurs banderoles et tenu des stands.

Nous avons formé un cortège avec les camarades de la DIDF, des camarades brésiliens et des amis, lecteurs de La Forge, qui avaient participé quelques jours auparavant à une réunion autour du journal et des mots d’ordre de la « une ». Les panneaux et le drapeau du parti ont donné de la visibilité à notre cortège internationaliste.

Ce collectif de syndicats (CGT, Solidaires, FSU, SAF) et d’associations (ATTAC, RESF, La Cimade, SNL, St Vincent de Paul, ASTI) mène depuis plusieurs années une activité importante en soutien aux travailleurs sans papiers, aux migrants dans toutes leurs démarches afin d’obtenir leur régularisation, une autorisation de séjour.

À la suite des manifestations du 14 décembre dernier et du meeting unitaire qui s’en est suivi, cette initiative de manifester ensemble derrière une même banderole a pu se faire sous l’impulsion de l’Union locale CGT de Massy et du collectif Cgt Essonne de soutien aux travailleurs sans papier.

Derrière la banderole unitaire les 12 organisations nombre de travailleurs avec ou sans papier, avec drapeaux et chasubles de l’Ul de Massy, les militants des associations et de tous ceux et elles qui sont « né-e-s ici » scandant des mots d’ordre de la République à la place de la Nation.

Un beau succès de cette initiative unitaire Essonnienne. Beaucoup de la centaine des manifestants se disant prêts à revenir battre le pavé, pourquoi pas pour un grand 1er mai.

Correspondance Pcof91.

Comme dans de nombreuses villes de France 5000 personnes, beaucoup de jeunes, se sont retrouvées pour manifester contre le racisme et l’extrême droite à Toulouse.

Une manifestation réussie où étaient aussi représentés différents syndicats d’entreprise avec quelques porte-drapeaux, CGT FSU Solidaires.

Les forces du NFP (FI EELV PCF) et même quelques PS étaient mobilisés. La LDH, la Cimade étaient également présentes et des mineurs isolés étaient regroupés derrière leur banderole. Un cortège de soutien à la Palestine ainsi qu’une banderole BDS, rappelaient l’importance de la poursuite de la mobilisation sur ce sujet et ce malgré la criminalisation des militants avec la récente dissolution du Collectif Palestine Vaincra.

Un appel à participer à la journée de la Terre, le 29 mars,sous forme de forum l’après-midi sur la place du Capitole a été diffusé.

Nous avons pu faire connaître le journal avec sa une : Non à la militarisation et à l’union nationale qui a attiré certaines personnes avec qui nous avons échangé.

Un rassemblement de près d’une centaine de personnes a eu lieu le matin à Haguenau, permettant aux militants d’aller l’après-midi à la manif de Strasbourg. Près de 200 personnes à Colmar et plus de 400 à Mulhouse ont défilé dans les rues.

A Strasbourg, la manifestation a réuni de près de 2500 personnes, très dense et dynamique. L’appel à manifester a été lancé par une bonne cinquantaine d’organisations, bien au-delà du collectif de préparation. Le début de la manifestation concentrait la majorité de jeunes et les drapeaux palestinien et kanak balayaient le ciel. Les mots d’ordre insistaient sur le « non aux colonisations » en Kanaky par l’Etat français et en Palestine par l’Etat sioniste. Suivaient les différentes organisations, associations, syndicats et partis politiques. Une chorale de manif, constituée principalement de militantes, invitait les manifestants à chanter des chants de lutte, de résistance et de solidarité. Tambours et percussions rythmaient les slogans et donnaient du punch au cortège.

Pas de temps morts, toute la manifestation était dynamique, en musique, en slogans, multicolores des nombreux panneaux fustigeant le racisme, l’extrême-droite, contre les lois du gouvernement, pour une société plus juste et humaine, solidaire. Les « Darmanin, Macron, Retailleau, Trump » ont tous été « expédiés au fond du Rhin ». Des fumigènes de toutes les couleurs ont ponctué la manif sur le Pont d’Auvergne. Le cortège est arrivé place de la République et un tonnerre de slogans s’est répandue sur la place. Les manifestants avaient du mal à se quitter et les discussions allaient bon train. Rendez-vous étaient donnés pour les prochaines activités.

Le parti est intervenu avec drapeaux, La Forge, le tract mensuel qui a été demandé spontanément et des mots d’ordre. Nous avons participé à animer une partie du cortège. Certaines personnes étaient à la recherche d’analyse et posaient des questions par rapport à notre parti. La « Une » du journal a suscité de l’intérêt. Une très belle manifestation.

4500 personnes, beaucoup de jeunes. Et une grande satisfaction d’avoir réussi une nouvelle manifestation de cette ampleur après celle du 8 mars.

Nos camarades ont animé une partie du cortège, avec les livreurs à vélo, les travailleurs sans papiers CGT, Egalité, le DAL 38. Parmi les mots d’ordre les plus repris dans cette partie du cortège :

Contre le lois racistes, contre la répression, français ou étrangers, avec ou sans papier, on n’ se laissera pas faire !

Contre les lois racistes, contre la répression, français ou étrangers, avec ou sans papier, c’est tous ensemble qu’il faut lutter

On bosse ici, on vit ici, on lutte ici : on reste ici !

Mais aussi :

De l’argent pour le logement, de l’argent pour la santé, pas pour la répression et pas pour l’armement, Un toit, des papiers, une école : c’est ça l’égalité des droits, et Avec les peuples du monde, so so so solidarité !

Et, régulièrement, c’est d’un bout à l’autre de la manifestation que retentissait le Siamo tutti antifascisti.

Samedi, dans les Pyrénées Atlantiques le Collectif pour un Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens avait appelé à deux manifestations , l’une à Pau et l’autre à Bayonne.

De même un collectif encore plus étoffé appelait à des manifestations contre le racisme le même jour, dans les deux villes. Toutes et tous ont été d’accord pour que ces deux manifs se succèdent sur le même lieu, d’abord pour la Palestine et ensuite contre le racisme sous toutes ses formes.

A Pau, les 100 premiers manifestants ont été rapidement rejoint par 100 à 200 autres donnant ainsi un cortège compact et combatif dans lequel les drapeaux des organisations et partis se mélangeaient à ceux

de la Palestine. En fin de compte, ce sont quelque 500 manifestants qui ont sillonné les rues de la ville

A Bayonne, suivant le rassemblement pour la Palestine, et après les interventions du collectif contre le racisme, une très longue chaîne humaine de plusieurs centaines de personnes s’est formée montrant la détermination des manifestants à refuser les mesures de rétorsions inhumaines que le gouvernement français applique pour « sécuriser » la frontière franco-espagnole lors des tentatives de passage des migrants clandestins.

Bref, une belle journée pour défendre les libertés et le peuple de Palestine.

La manifestation contre le racisme de ce samedi 22 mars s’est tenue sous la bannière de la « Solidarité internationale contre le racisme, le fascisme et le colonialisme ». L’appel a été bien suivi malgré la pluie, avec près d’un millier de participants qui ont fait la jonction avec le rassemblement pour la Palestine. 

Manifestant.es très divers.es comme pour la manifestation du 8 mars, pour le droit des femmes, avec les associations de soutien aux migrants, Utopia 56, la Table de Jeanne-Marie, le collectif « pas d’enfants à la rue », les habitants du quartier populaire du Sanitas, les syndicats et les organisations politiques dont notre Parti. La manif était animée, revendicative avec chants et slogans.

Un appel a été lancé par les l’intersyndicale des enseignant.es avec la FCPE à un rassemblement devant la préfecture de Tours le 31 mars à 17h pour exiger des mesures pérennes d’accueil afin qu’aucun enfant ou adolescent ne soit laissé à la rue. Rappelons que le 1er avril est le jour de la fin de la trêve hivernale et donc de la fermeture des lits d’hébergement. 

Nous avons diffusé le tract de mars du parti « Non à la militarisation, non à l’union nationale derrière les va-t-en guerre » et vendu des journaux. Le mot d’ordre du tract était bien reçu et commenté tellement l’attitude va-t-en-guerre de Macron a ulcéré et inquiété au plus haut point aussi bien les jeunes que les militants de longue date. Le mouvement de la paix disait avoir reçu de nouvelles adhésions ces derniers temps.