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Rassemblement combattif des militants CGT de l'automobile

Plus de 1000 militants syndicalistes et travailleurs se sont rassemblés sous la pluie pour dénoncer la politique des grands monopoles de l’automobile et plus généralement de la métallurgie. Les travailleurs des entreprises de la sous-traitance automobile étaient nombreux et ont exprimé leur profonde colère ; des entreprises touchées par la crise où les salariés sont en lutte avec la CGT. Il y avait Dumarey (Strasbourg), Novarest, Stellantis, PSA Mulhouse, Renault, MA France et d’autres encore. Leurs interventions ont été fortement applaudies. D’autres entreprises de la métallurgie étaient présentes, comme Paulstra Hutchinson (fabricant de Supports antivibratoires élastomères).

Il y a eu des interventions de Frédéric Sanchez secrétaire général de la fédération de la métallurgie et de la secrétaire confédérale, Sophie Binet.

Des délégations internationales étaient présentes : délégation du DISK de Turquie, qui a tenu un discours combatif, de la FIOM d’Italie, de l’IG Métal d’Allemagne, de l’UAW des Etats-Unis…

La crise de l’automobile est internationale et les luttes se développent dans tous les pays. Pour ne citer que celle de FIAT en Italie ou VW et ZH en Allemagne.

Les militants CGT du 67 sont venus en force. En plus des entreprises de sous-traitance de l’automobile, comme Dumarey, Novarest (les deux en lutte contre le plan de restructuration) et Schaeffler (en partie sous-traitant de l’automobile, fabricant de pièces moteur et autres), il y avait d’autres militants de la métallurgie, comme Legrand (infrastructures électriques pour l’industrie), Stocko (pièces électroniques), Clestra (construction bureaux et salles blanches).

Le délégué CGT a accusé la politique européenne et nationale, préparée depuis des années. « C’est un désastre pour le monde du travail », « Nous sommes tous concernés d’une façon ou d’une autre par les suppressions d’emplois, les licenciements collectifs ».

Il a dénoncé l’accaparement par le capital et les actionnaires du fruit du travail des salariés.

« Aujourd’hui, on est là, on est la branche avancée des travailleurs… c’est avec les travailleurs qu’on doit construire le lendemain »

Revenant à la mobilisation chez Dumarey, il a dénoncé les 27 millions d’aides publiques obtenues et les 248 salariés menacés de licenciement dont 90% de l’équipe CGT « Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font du profit ». A Dumarey « On va se préparer, on va se bagarrer. Il faut que le patron paie cette casse sociale, c’est avec les salariés qu’on le fera »

intervention des miloitants CGT de Demaray