Sur la désignation de Hamon à la primaire du PS

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La désignation de Hamon par la « primaire du PS », systématiquement présentée comme celle de la « gauche », entérine la profonde division du PS et la volonté d’un grand nombre d’électeurs du PS de sanctionner Valls qui personnifie la politique néolibérale de combat, du 49-3, de la loi El Khomri et de la répression contre les syndicalistes et les jeunes, de l’assassinat de Rémi Fraisse, d’Adama Traore, des poursuites contre les Air France, les Goodyear et tant de militants syndicaux.

Le cycle de cette primaire est restée de bout en bout une affaire « interne » au PS. C’est derrière Hamon que ce parti va s’engager dans les présidentielles, en essayant de faire oublier les cinq années de politique néolibérale, menée contre la classe ouvrière, le peuple et les peuples, et soutenue jusqu’au bout par le PS et ses différents porte-paroles.

Nous n’avons pas la mémoire courte et n’oublions pas que depuis que le PS a été au gouvernement – depuis 1981 – il a toujours donné la priorité aux intérêts du patronat, il a toujours été partisan de l’UE au service des monopoles et a mené toutes les guerres impérialistes. Cette tendance s’est aggravée avec Hollande, qui a instauré l’état d’urgence, mené plusieurs guerres et n’a cessé de porter des coups contre le mouvement ouvrier et syndical.

Paris, 29 janvier 2017