Le 22 novembre a eu lieu à la bourse du travail, avec le soutien de l’UD CGT 31, une soirée de solidarité à l’appel de l’association des Sahraouies de Toulouse et de Nayem Uld Enna, président de l’association des Sahraouies de Montauban avec les familles de la diaspora.
Claude Mangin qui milite pour la libération des prisonniers politiques sahraouis dont Naâma Asfari, son époux, fait partie est intervenue, ainsi qu’une jeune militante sahraouie.
La soirée d’information était intitulée « Colonialisme et résistance : Les sahraoui-e-s en lutte pour la libération du Sahara occidental »
Les interventions s’appuyaient sur un support sous forme de diaporama avec dates principales de l’histoire de ce peuple, ses combats, et des cartes. Des photos des camps de réfugiés en Algérie et les témoignages des intervenants démontraient la précarité extrême de leur vie. La répression et la politique d’isolement maintenu militairement par la monarchie marocaine ont été dénoncées. La monarchie marocaine s’est appropriée une vaste partie du territoire et de ses ressources, pêche, phosphate, énergie solaire, éolienne… Elle vient d’être confortée dernièrement dans sa position de domination par notre propre président de la république E Macron, qui est allé sur place avec des entrepreneurs pour passer des contrats d’exploitation et qui a reconnu le Sahara occidental comme propriété du Maroc ! Ce dernier point a été soulevé durant le débat.
Des actions de solidarité seront organisées en 2025 à travers une longue marche de Paris à Tanger via la côte Est de l’Espagne avec des marcheurs afin d’alerter et mobiliser pour la libération des prisonniers politiques dont la plupart appartiennent au Front Polisario.
Cette soirée qui a réuni une centaine de participants a cependant subit des tentatives d’intimidation de la part par quelques éléments venus contester l’initiative, parmi lesquels un conseiller municipal franco marocain qui a accusé le service d’ordre de la CGT de l’avoir molesté contre toute vérité. La plainte a été classée sans suite.